« Parcourir des atlas et rêver d’autres lieux, c’est déjà pleinement voyager » Franck Michel.
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« Parcourir des atlas et rêver d’autres lieux, c’est déjà pleinement voyager » Franck Michel.
La gorge en feu, les mains jaunes de curcuma et l’odorat exacerbé, voilà quelques-unes des surprises que nous réservent les saveurs du bout du monde, sans quitter sa cuisine. Du riz basmati légèrement safrané au couscous cumin accommodé de quelques pois chiches et raisins sultanine, ou encore une poignée de haricots rouges pimentés et un savoureux dessert à la cardamome et déjà nous aurons goûté un peu du Maghreb, du Chili et de l’Inde.
Même dans un endroit particulièrement rude à vivre, il est possible de se passer d’une voiture. A condition de bien s’organiser.
Quelle belle contradiction : l’écolo est censé habiter à la campagne, et la vie à la campagne « est impossible sans voiture ». Or quoi qu’on dise « la bagnole, ça pue, ça tue et ça pollue » et « les carapaces, ça prend de la place » et même à la campagne. Moralité le soi-disant modèle écologique serait dramatique s’il était généralisé.
Pour développer des alternatives à la voiture en milieu rural, il faut se confronter à des obstacles structurels, systémiques et psychologiques.
C’est une grande contradiction : les écolos veulent vivre proche de la nature, pour cela, ils font appel aux engins et au système les plus destructeurs des milieux naturels : la voiture et tout ce qu’elle implique. Peut-on résoudre ce paradoxe ?
Une bonne partie des problèmes liés à la voiture à la campagne est liée à la politique… de la ville. Il est nécessaire de relier les deux : il faut rendre la ville plus autonome, il faut favoriser les villages au détriment des maisons isolées à la campagne.
La campagne est devenue un enjeu de la marchandisation générale, phénomène qui s’accentue du fait que nombre d’habitants ruraux travaillent en ville.