Pour développer des alternatives à la voiture en milieu rural, il faut se confronter à des obstacles structurels, systémiques et psychologiques.
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Pour développer des alternatives à la voiture en milieu rural, il faut se confronter à des obstacles structurels, systémiques et psychologiques.
C’est une grande contradiction : les écolos veulent vivre proche de la nature, pour cela, ils font appel aux engins et au système les plus destructeurs des milieux naturels : la voiture et tout ce qu’elle implique. Peut-on résoudre ce paradoxe ?
Une bonne partie des problèmes liés à la voiture à la campagne est liée à la politique… de la ville. Il est nécessaire de relier les deux : il faut rendre la ville plus autonome, il faut favoriser les villages au détriment des maisons isolées à la campagne.
La campagne est devenue un enjeu de la marchandisation générale, phénomène qui s’accentue du fait que nombre d’habitants ruraux travaillent en ville.
Aujourd’hui, la voiture nous empoisonne l’existence. Pour obtenir sa diminution, à la ville comme à la campagne, il faut redévelopper le tissu social et l’entraide collective et trouver des dirigeants politiques courageux.
Christian Maillebouis, auteur d’un article « Hélice au pays des merveilles » (octobre 2001) a été critiqué pour son manque de vision globale par Bertrand Louart (mai 2002). Voici la suite du débat.
A chaque arrivée de vacances, nous rêvons de voyages. Sur les routes beaucoup de gens se croisent, reproduisant les inégalités de la société.
Du pragmatisme, un dialogue social permanent, un financement favorisé pour une écotaxe, des règles administratives simples, des aides aux investissements locaux... Autant de mesures prises au Danemark pour faciliter la maîtrise de l’énergie. Une recette que nous pourrions reprendre.