Trop de camions traversent les Alpes, c’est indiscutable. Faut-il pour autant creuser deux fois 57 km de tunnel et réaliser une nouvelle voie ferrée « à grande vitesse » entre Lyon et Turin ?
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Trop de camions traversent les Alpes, c’est indiscutable. Faut-il pour autant creuser deux fois 57 km de tunnel et réaliser une nouvelle voie ferrée « à grande vitesse » entre Lyon et Turin ?
Le réacteur prototype EPR, en construction à Flamanville, a bien sûr été présenté comme doté de toutes les qualités. En 2006 à Cherbourg, à l’initiative du CRILAN* et du réseau Sortir du nucléaire, entre 25 000 et 30 000 opposants le dénonçaient déjà comme inutile, dangereux et coûteux. A ce jour, la construction est en cours mais la lutte continue…
Sur 64 km entre l’A837 à Rochefort (Charente-Maritime) et l’A83 à Fontenay-le-Comte (Vendée), l’A831 traverserait 17 communes petites et moyennes. Elle bouleverserait la vie de 17 000 personnes et plus de 2000 hectares agricoles seraient expropriés. Dans l’étude de 1997, on tablait sur + 5% de trafic par an mais en 2013, on n’a pas encore atteint les prévisions pour 2010. Le coût est minoré, le trafic majoré (1), avec pour objectif bien sûr le « développement économique »…
Les premiers opposants au projet d’aéroport nantais sont des paysans. En 1972, ils créent l’association des exploitants concernés par l’aéroport (ADECA).
Depuis l’accident de Tchernobyl, en 1986, l’industrie nucléaire essaie de se relancer. Pourtant, elle n’a jamais retrouvé une dynamique comme avant cet accident et à partir des années 2000, le nombre de réacteurs commence à baisser dans le monde.
Après l’accident de Fukushima, la tendance à la sortie générale du nucléaire s’accélère. Voici un tour du monde sous forme
d’entretien avec Mycle Schneider, pour bien s’en rendre compte.
Juin 2012, plusieurs membres de Silence se retrouvent pour parler de la préparation d’un « numéro sans internet ». En cas de crise énergétique, ou par volonté d’autonomie, une revue comme la nôtre peut-elle se passer d’internet ? Jusqu’où nous sera-t-il possible de mener l’expérience, jusqu’où sommes-nous prêt-e-s à aller ? Retranscription du débat…
Il est devenu tellement automatique de passer par internet pour chercher ou vérifier une information, pour communiquer avec quelqu’un, pour faire circuler des comptes rendus, échanger des images, et même téléphoner… que l’on peut se demander comment on faisait avant.
Ecrire un essai ou même une fiction en se passant d’internet pour se documenter est une gageure. A fortiori, peut-on l’éviter quand on publie aujourd’hui des livres ou des revues ?