Les luttes queer se caractérisent régulièrement par leur caractère exubérant et sulfureux. Cette manière de militer permet à leurs protagonistes d’aborder les combats écologistes, parmi d’autres, à partir de leur point de vue spécifique.
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Les luttes queer se caractérisent régulièrement par leur caractère exubérant et sulfureux. Cette manière de militer permet à leurs protagonistes d’aborder les combats écologistes, parmi d’autres, à partir de leur point de vue spécifique.
« Les mêmes forces qui attaquent nos communautés sont aussi celles qui épuisent la planète », explique le collectif Queers4Climate Nederland. La convergence entre luttes queer et luttes écologistes mais aussi féministes, antiracistes, etc., est d’abord le fruit d’une nécessité : résister à une oppression commune.
Mouvements écologistes et LGBT+ cheminent ensemble depuis des décennies déjà. Retour sur un compagnonnage trop méconnu.
Si le houblon est la plante la plus spontanément associée à la fabrication de la bière, l’orge maltée en constitue l’ingrédient principal. Avec la multiplication des brasseries artisanales, la demande d’orge maltée et de houblon a explosé, et ces cultures réapparaissent dans les campagnes françaises.
Historiquement, la bière est brassée par des femmes. Mais, dépossédées de leurs savoirs par l’industrialisme, les femmes ont été écartées des brasseries, puis la bière a été considérée comme une boisson d’hommes, et elles ont disparu du champ des consommatrices. Invisibilisées pendant trop longtemps, elles semblent pourtant revenir sur le devant des comptoirs, et derrière les brassins.
Qu’est-ce qu’une brasserie artisanale et engagée ? Peut-on sortir des brassins de garages pour assumer un artisanat structuré et continuer à porter une vision et des pratiques alternatives ? Grandir et avancer sans rien perdre de ses valeurs, c’est en tout cas le pari de la Brasserie de la Pleine Lune.
Une IPA, une lager ou une Berliner Weisse ? Ces termes, peu usités dans les bistrots français il y a encore quelques années, désignent des styles de bières et sont aujourd’hui de plus en plus répandus chez les cavistes comme dans les bars. C’est que le monde artisanal brassicole français s’est réinventé ces dernières années, jusqu’à redonner goût aux bières dans leur diversité.
On voit fleurir des ruches dans un nombre grandissant de villes. Sous prétexte de soin apporté à la biodiversité, des entreprises ou collectivités proposent l’installation de ruchers et autres colonies. Intérêt ou niche économique ?