Sans formation au préalable, Marc et Lotti se sont installé·es dans le Gers avec l’envie d’atteindre l’autonomie alimentaire. Au fil des cultures, le couple a développé son savoir agricole et découvert les possibilités de la phytothérapie.
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Sans formation au préalable, Marc et Lotti se sont installé·es dans le Gers avec l’envie d’atteindre l’autonomie alimentaire. Au fil des cultures, le couple a développé son savoir agricole et découvert les possibilités de la phytothérapie.
G’reine des prés est une association qui regroupe une quinzaine de productrices, de cueilleuses et d’animatrices dans le Rhône et la Loire. De 2012 à 2015, elles commencent à se croiser de façon informelle dans les formations, sur les marchés et les foires bio de la région. À force d’échanger et de créer du lien entre eux-elles, elles ont commencé à se partager les zones de vente, puis mutualisé certains achats comme le sucre bio pour les confitures, les semences et les plants et organiser des événements autour de leur univers. Elles vendent toutes en circuit court et vivent soit de la transformation, soit de l’animation autour du monde végétal.
Avez-vous déjà cherché des informations ou des conseils sur des produits à base de plantes ? Pas facile de trouver un herboriste pour répondre à vos questions, et pour cause : la profession n’est plus reconnue par l’État depuis le milieu du 20e siècle. À quand une nouvelle reconnaissance ?
Afin d’échanger, de partager leurs savoirs, mais aussi de défendre leurs intérêts communs, environ 200 paysan·nes herboristes sont regroupé·es dans un syndicat spécialisé pour la cueillette, la culture, la transformation des plantes aromatiques et médicinales : le syndicat Simples.
Comment passer du bolo (coopérative d’habitants et activités économiques liées) à un quartier où le voisinage de plusieurs bolos permet d’aller plus loin dans la recherche d’autonomie ? Une formidable opportunité se présente à Kraftwerk : un stade voisin devait être transformé en centre commercial, puis le projet a été abandonné. Depuis maintenant dix ans, il est investi par les gens du quartier et un tiers de la surface est occupée par des jardins partagés. L’occasion de passer à une autre échelle ?
En 1983, Hans Widmer (qui signe P. M.) publie le livre Bolo’bolo, qui montre comment, à partir de coopératives d’habitants, il est possible d’enclencher une dynamique pour aller vers plus d’autonomie et sortir de la mégamachine capitaliste. En 2016, fort de l’expérience de Kraftwerk, il publie un deuxième livre, Voisinages et Communs, où il reprend ses arguments en montrant comment, autour des coopératives, on peut développer un « voisinage » qui agit contre le système dominant. Rencontre avec l’auteur.
La coopérative d’habitant·es Kraftwerk-1, qui regroupe aujourd’hui 650 personnes sur trois lieux à Zurich, s’est créée avec la volonté d’offrir un terreau pour des initiatives allant dans le sens d’une sortie du capitalisme. Les pratiques solidaires y sont plus développées que dans les habitats groupés français.
Sur la carte des alternatives collectives romandes, l’épingle de Longo maï tient bien fermement : par sa longévité pleine d’enseignements, au fil des générations et au-delà des modes ; par sa démarche, alliant recherche d’autonomie par le travail agricole et engagements politiques internationaux ; par son ancrage dans la communauté locale, dans un village qui trouve un nouvel élan depuis quelques années.