Quelle est la situation de la population de la région de Fukushima, évacuée et « invitée » aujourd’hui à se réinstaller dans les zones encore radioactives ? Quel est l’état des lieux des mobilisations pour obtenir justice et réparation ?
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Quelle est la situation de la population de la région de Fukushima, évacuée et « invitée » aujourd’hui à se réinstaller dans les zones encore radioactives ? Quel est l’état des lieux des mobilisations pour obtenir justice et réparation ?
Dix ans après l’accident de la centrale nucléaire, où en est la décontamination des réacteurs de Fukushima-Daiichi ? Quelles sont les difficultés de la décontamination des eaux ? Quels sont les impacts sanitaires sur la population ? Tour d’horizon non exhaustif de la gestion d’un accident nucléaire.
En France, le biorégionalisme reste pollué par la récupération qu’en fait l’extrême droite. Nous avons demandé pourquoi à Mathias Rollot, architecte, auteur de Les Territoires du vivant, un manifeste biorégionaliste et traducteur de plusieurs livres sur le sujet dont celui de Kirkpatrick Sale présenté en début de ce dossier.
Nous avons voulu en savoir plus sur l’articulation possible entre des régions définies selon des critères écologiques et les villes. Nous avons donc interrogé Thierry Paquot, philosophe de l’urbain et auteur de Mesure et démesure des villes.
L’Institut Momentum, en partenariat avec le Forum Vies Mobiles (1), s’est livré à un travail prospectif sur l’Île-de-France en utilisant la méthode du backcasting : partir d’un futur désirable, puis identifier les changements et conditions nécessaires pour l’atteindre. La spécificité de l’exercice a consisté à intégrer, dans cette vision de l’avenir, les conditions très difficiles d’un monde post-effondrement (lequel n’est pas décrit). Le résultat est une description de ce que pourrait être une organisation en biorégions.
Le biorégionalisme n’est pas encore une utopie mise en pratique mais, depuis quelques dizaines d’années, les initiatives qui s’appuient sur ses principes se multiplient, donnant un aperçu enthousiasmant des changements possibles.
L’Art d’habiter la terre, de Kirkpatrick Sale, est un manifeste pour une réhabitation biorégionale de la Terre. L’essayiste, en s’appuyant sur des « lois naturelles », notamment la notion de limites, définit un paradigme qui s’oppose au productivisme et ouvre la voie à une société de coopération et d’autogestion, une ode à la diversité du monde.
Et si, abandonnant nos découpages territoriaux actuels, nous nous organisions autour de « biorégions » calquées sur les régions naturelles ? Telle est la proposition, utopique à ce jour mais stimulante, du biorégionalisme.