Anaïs Massola a participé à l’émergence de l’Association pour l’écologie du livre, en 2019. L’aboutissement de la réflexion d’une libraire autour de la production matérielle du livre, indissociable de son contenu.
Pour taguer les articles qui appartiennent à un dossier
Anaïs Massola a participé à l’émergence de l’Association pour l’écologie du livre, en 2019. L’aboutissement de la réflexion d’une libraire autour de la production matérielle du livre, indissociable de son contenu.
Le Livre qui cache la forêt, recueil de fictions écologiques sur les librairies de demain, est le résultat d’ateliers d’écofictions menés entre libraires de novembre 2018 à mai 2019, et mis en page par l’Association pour l’écologie du livre. L’idée ? Imaginer la chaîne du livre de demain. Voici la nouvelle intitulée « Recyclage » de Fred Massot.
Avec le mépris qui sied aux monarques qui ont accepté de présider aux destinées de ce bas peuple présumé irrationnel, Jupiter a tenté de clore le débat sur la 5G d’une formule qui en dit long sur son état d’esprit. S’opposer au déploiement de cette cinquième génération de téléphonie mobile vous conduit tout droit au club des Amish, adeptes du retour à la lampe à huile.
En 2020, une « enquête militante sur les logiciels de recueil des données en psychiatrie » a permis de faire un bilan critique de ces nouveaux outils et de la logique de soin standardisante et quantitative qu’ils portent en eux. Elle visait à permettre l’organisation d’une grève du codage des données dans le secteur, à l’instar de ce qui s’est passé dans plusieurs hôpitaux généraux fin 2019.
Face à la numérisation de toutes les facettes de la vie sociale, quelle position prendre dans une perspective de décroissance, d’anticapitalisme et d’écologie ? Faut-il rendre cette évolution technologique plus horizontale, démocratique et écologique, ou dénumériser le monde ? La parole à Julia Laïnae, membre du collectif des Décâblés et co-autrice de Contre l’alternumérisme, et à l’association Alsace Réseau neutre.
Comme nous l’avons exploré dans notre numéro 390 (mai 2011) avec un dossier sur « l’envers de la Toile », internet n’est pas soutenable. L’énergie nécessaire à sa mise en œuvre ne cesse de croître (aujourd’hui, au moins l’équivalent du transport aérien !), les matériaux indispensables à l’industrie numérique (...)
Pour faire face aux conséquences humaines et sanitaires de l’explosion et pour défendre leurs droits à l’information et à la vie fragilisés par l’après-catastrophe nucléaire, des collectifs de femmes et de mères se sont constitués.
Le 11 mars 2011, au Japon, un puissant tsunami passe par-dessus la digue de protection de la centrale de Fukushima-Daiichi, déjà fragilisée par un tremblement de terre qui a endommagé les structures et les canalisations de la centrale. C’est le début de la catastrophe. Cet album, réalisé à partir du témoignage du directeur de la centrale devant la commission d’enquête, permet de voir comment des ingénieurs de haut niveau peuvent perdre le contrôle d’une centrale, malgré leur bonne volonté et leurs connaissances. Manquant d’électricité, ils utiliseront les batteries de voitures présentes sur le parking. Manquant de pompes, ils vont mobiliser des camions de pompiers pour essayer de refroidir les réacteurs. Manquant d’eau douce, ils pompent de l’eau de mer... Mais tout est trop lent et, malgré le sacrifice d’une partie du personnel, trois réacteurs explosent au cours des trois jours suivants. La BD ne développe pas la suite (pour le moment). Après avoir vu ces personnes compétentes perdre le contrôle des réacteurs, comment peut-on encore soutenir une telle énergie ?