Hors de la métropole, les luttes contre les projets néfastes font aussi rage, questionnant la vocation que les politiques néocoloniales à la française donnent à ces territoires.
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Hors de la métropole, les luttes contre les projets néfastes font aussi rage, questionnant la vocation que les politiques néocoloniales à la française donnent à ces territoires.
Au cours des luttes, comme à Bure ou Notre-Dame-des-Landes, la répression contre les militant·es a été dure et longue. Des mains arrachées, des blessures graves, de nombreuses condamnations (gardes-à-vue à répétition, prison ferme, amendes) ou assignations à résidence émaillent nos mobilisations.
En 2010, le ministère de l’Écologie octroie à des compagnies comme Total et GDF Suez, sur tout le territoire français, des permis exclusifs de prospection d’hydrocarbures non-conventionnels. Un article de Fabrice Nicolino dans Charlie Hebdo en octobre allume la première flamme.
Parmi les victoires recensées, une grosse trentaine ont suivi une victoire électorale.
Au cours des luttes, les militant·es interpellent de nombreux acteurs institutionnels pour obtenir gain de cause. Mais les prérogatives des institutions se recoupent et peuvent entrer en contradiction.
Seules quelques luttes ont atteint une audience nationale voire internationale. Parmi celles-ci, il était inévitable de nous pencher sur celle du Larzac. Nous avons demandé à José Bové, qui y a été très impliqué, de répondre à quelques questions sur les stratégies gagnantes de ce combat.
Plogoff, commune située à la Pointe du Raz, en Bretagne, apprend dans les années 1970 qu’elle a été retenue pour la construction d’un réacteur nucléaire. Cette bande dessinée retrace bien la mobilisation des habitant·es à partir de leurs témoignages. Un bon rappel que la lutte peut payer.
Les luttes antinucléaires, ancrées sur un territoire, combattent l’un des piliers politiques de l’État français depuis les années 1970. Qu’en est il des victoires dans ce domaine ?