En France, depuis des décennies, les petites voies fluviales et le transport fluvial artisanal sont à l’abandon. Contre ce gâchis, quelques irréductibles se démènent et l’association Fleuve de liens fédère leurs impressionnantes énergies.
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En France, depuis des décennies, les petites voies fluviales et le transport fluvial artisanal sont à l’abandon. Contre ce gâchis, quelques irréductibles se démènent et l’association Fleuve de liens fédère leurs impressionnantes énergies.
Acquérir du foncier afin de le mettre à la disposition de projets collectifs : tel est l’objectif de la foncière Antidote. Une manière de créer des lieux pérennes et solidaires dans lesquels l’usage est séparé de la propriété.
Dans l’ouvrage collectif Habiter sans posséder, Aurélien Berlan propose une analyse éclairante du concept de propriété, nous aidant à comprendre où se situe la clé du problème contemporain à ce sujet. Sa réflexion sur le foncier s’applique tout autant au bâti. Elle ouvre la voie à des initiatives telles que le fonds de dotation Antidote, présenté dans les pages qui suivent. Extraits.
Cafés ou épiceries associatives, tiers-lieux, etc. : c’est souvent le manque d’argent pour acheter un bâtiment, réaliser des travaux ou obtenir un prêt qui fait obstacle à la réalisation de projets de revitalisation des territoires ruraux. La coopérative Villages vivants est née de ce constat. Plusieurs initiatives ont déjà pu voir le jour grâce à son soutien.
Un bar-restaurant, une épicerie-cave-traiteur, un bureau de poste, un marché et bientôt une auberge, ainsi que huit emplois créés, dans un village ardéchois de 700 habitant·es… le tout, en défiant les règles classiques de la propriété. Un pari réussi par l’Auberge de Boffres, en lien avec la coopérative Villages vivants.
L’exploitation de l’énergie solaire avec le meilleur rendement possible, au mépris du bon sens et du vivant, telle est la proposition de Pierre Boulle en 1982 dans une dystopie visionnaire, Miroitements.
La science-fiction s’est emparée des changements climatiques dans les années 1960, bien avant les débats médiatiques contemporains. Entre visions catastrophistes et espoirs, tour d’horizon non exhaustif.
La science-fiction peut être une puissante source de réflexion politique, une occasion de visiter des sociétés qui nous font miroir, qui nous appellent à la résistance et à de meilleurs lendemains. Entretien avec Les Aggloméré·e·s, qui proposent un processus de création littéraire collectif, outil libertaire au service d’autres imaginaires.