La conquête spatiale suit les mêmes logiques de colonisation que les conquêtes terrestres depuis le 16e siècle : enjeux marchands, volonté d’expansion et de domination, prétexte scientifique de l’enrichissement des connaissances.
Pour taguer les articles qui appartiennent à un dossier
La conquête spatiale suit les mêmes logiques de colonisation que les conquêtes terrestres depuis le 16e siècle : enjeux marchands, volonté d’expansion et de domination, prétexte scientifique de l’enrichissement des connaissances.
La guerre, l’industrie de l’armement, etc., sont constitutifs de la construction des États impérialistes. La mobilisation citoyenne pour davantage de justice sociale passe aussi, et surtout hors des temps de guerre, par une lutte contre le militarisme.
Silence publie quelques extraits choisis du récent livre d’Alain Refalo intitulé Démilitariser la France. Il y aborde entre autres la question de la militarisation de la mémoire collective. L’instrumentalisation de celle-ci prépare les guerres à venir. Mais il est possible de faire autrement, dans l’enseignement notamment.
Le service national universel (SNU) est dénoncé par de nombreuses organisations, dont Silence, comme un dispositif d’enrôlement militariste de la jeunesse. Le gouvernement veut rendre celui-ci obligatoire pour tous les jeunes de 16 ans, et il coûtera, à terme, plusieurs milliards d’euros par an.
La guerre est une forme de violence collective désinhibée. Elle est souvent justifiée par la nécessité de l’autodéfense contre un ennemi que l’on perçoit comme menaçant si nous ne frappons pas les premiers. Dans son livre La Force de la non-violence, la philosophe Judith Butler montre que c’est ainsi que l’Europe agit envers les migrant·es.
Le choix de la résistance armée face à une invasion militaire a de lourdes conséquences, en vies humaines mais aussi sur la société et la démocratie, au-delà même du pays occupé, estime Serge Perrin, du Mouvement pour une alternative non-violente.
Menace d’emploi de l’arme nucléaire par Vladimir Poutine, livraisons européennes d’armes à l’Ukraine, etc. : la guerre en Ukraine est-elle en train de conduire l’Europe à la remilitarisation ? Patrice Bouveret, de l’Observatoire des armements, partage quelques éléments d’analyse.
La volonté de remplacer l’avion par le train ne doit pas provoquer une ruée vers les seules lignes à grande vitesse. Car d’autres enjeux sont liés au train. En particulier la nécessité que le train puisse aussi remplacer la voiture en dehors des villes… en complément du vélo pour les derniers kilomètres.