Chaque journée de marche est jalonnée de pauses, instants bénis des marcheu·ses. Ces arrêts font l’objet de moments silencieux ou d’échanges, de rencontres aussi et de chants. Les muscles se détendent et les langues se délient, certains regards se font lointains, comme pris de fatigue, les gourdes d’eau passent de main en main. On recherche l’ombre et la tranquilité. L’arbre est ce lieu choisi, source d’énergie et de paix. Souvent on y trouve un autel dédié à une divinité, l’arbre alors devient sacré et peut-être aussi la parole...