En juin 2019, l’Agence nationale de sécurité sanitaire et environnemental publiait un avis relatif à l’exposition des riverain·es aux pesticides. Dans la foulé de cet avis de l’ANSES, le ministre de l’agriculture, la ministre de la Transition Écologique et la porte-parole du gouvernement se sont relayés sur tous les plateaux de télévision et studios de radio pour affirmer que l’état de la science permettait d’affirmer qu’un périmètre de protection de seulement 3 à 10 mètres était préconisé par les « expert·es ».