Anaïs Massola a participé à l’émergence de l’Association pour l’écologie du livre, en 2019. L’aboutissement de la réflexion d’une libraire autour de la production matérielle du livre, indissociable de son contenu.
Anaïs Massola a participé à l’émergence de l’Association pour l’écologie du livre, en 2019. L’aboutissement de la réflexion d’une libraire autour de la production matérielle du livre, indissociable de son contenu.
Le Livre qui cache la forêt, recueil de fictions écologiques sur les librairies de demain, est le résultat d’ateliers d’écofictions menés entre libraires de novembre 2018 à mai 2019, et mis en page par l’Association pour l’écologie du livre. L’idée ? Imaginer la chaîne du livre de demain. Voici la nouvelle intitulée « Recyclage » de Fred Massot.
Chauffage au bois, transport routier, usines… la Haute-Savoie, plus particulièrement la vallée de l’Arve, concentre des activités très polluantes. Comment renverser la tendance quand la pollution est quotidienne et omniprésente ?
Face au problème de la pollution, comment mobiliser et permettre la réouverture des possibles ? Fin 2013, l’idée est née de créer un collectif de citoyen·nes, réunissant des réseaux libérés des logiques de pouvoir institutionnel : les Poumons de Paris.
Que peuvent faire des habitant·es face à la pollution de l’air ? Retour d’expériences avec Gérard Françon de l’association l’Air des Lyonnaises et des Lyonnais, qui a su acquérir et transmettre des connaissances spécifiques sur la pollution atmosphérique puis faire le lien entre implication citoyenne et pouvoirs publics.
La qualité de l’air, dont un être humain respire 12 à 15 mètres cubes par jour — air qui lui est indispensable par l’oxygène qu’il contient —, constitue un enjeu de santé préoccupant et ancien. Les mauvaises odeurs, les fumées industrielles, sont aussi anciennes que les activités humaines. Mais comment les activités polluantes et le regard scientifique et social que l’on porte sur la pollution de l’air ont-ils évolué ? Retour historique.
Lorsque l’on descend du ferry à Buyukada, la plus importante des neuf îles Princesse, à moins d’une heure au sud d’Istanbul, dans la mer de Marmara, on prend subitement conscience de quelque chose : il n’y a pas de voitures !
Si la voiture créé des pollutions en ville, elle pose tout autant de problèmes à la campagne.
Les motifs de fierté sont trop peu nombreux pour ne pas les célébrer lorsqu’ils égayent un engagement militant. Depuis l’adoption de la loi Biodiversité en 2016, associations, collectivités et particuliers ont la possibilité de protéger tout ou partie d’un terrain, pour une durée de 99 ans, via la signature d’obligations réelles environnementales (ORE).
Les citations de cette chronique sont extraites du livre Répertoire des subversions. Art, activisme, méthodes, de Martin Le Chevallier, éd. Zones, 2024.
En latin Stellaria media, ce qui fait référence à ses fleurs blanches étoilées, elle est pourtant plus connue comme mouron blanc, Morgeline ou encore mouron des oiseaux, un nom qui rend honneur au goût de ces derniers pour ses graines.
Fleur Daugey et Emilie Vanvolsem
Éd. du Ricochet, 2025, 40 p., 14,50 €.
Les citations de cette chronique sont extraites du livre Répertoire des subversions. Art, activisme, méthodes, de Martin Le Chevallier, éd. Zones, 2024.
En matière de sabotage, l’imagination n’a pas de limites ! À l’origine, le terme sabotage vient du fait que des ouvri·ères ralentissaient volontairement la cadence de la production. Saboter, c’est mettre volontairement des grains de sable dans un rouage pour empêcher un système de fonctionner correctement. Il peut s’agir de l’appareil productif, d’une infrastructure de transport, d’un dispositif de consommation, de l’organisation d’un événement, etc. L’ingéniosité de ces actions, qui demandent souvent peu de moyens, peut avoir une véritable dimension jouissive !
« L’énergie est notre avenir… gaspillez-la ! » C’est en substance ce qu’écrit le Haut-Commissaire à l’énergie atomique dans une note adressée durant l’été à l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques. « La demande d’électricité progresse très peu, voire régresse, tandis que l’offre va continuer de croître rapidement […]. Tous ces arguments poussent pour une orientation des efforts vers la demande et non sur l’offre de production électrique. »
L’églantier est bien connu : offrir une de ses fleurs est rempli de promesses amoureuses… Ces roses cultivées sont grosses et colorées pour séduire nos yeux mais leur odeur n’est pas souvent au rendez-vous : quelle tristesse... Les fleurs des rosiers sauvages (Rosa canina et autres espèces) sont autrement plus odorantes ! Vous pouvez cueillir leurs pétales pour en faire du sirop (infusez les dans de l’eau et, après avoir filtré, ajoutez du sucre pour la conservation) ou les faire sécher pour les utiliser en décoration dans vos plats, vos pâtisseries…
Les citations de cette chronique sont extraites du livre Répertoire des subversions. Art, activisme, méthodes, de Martin Le Chevallier, éd. Zones, 2024.
Le capitalisme est un ogre qui se nourrit de notre temps éveillé pour en tirer un profit monétaire à chaque instant. Que ce soit en travaillant ou en consommant, notre activité volée au sommeil se fait au détriment de notre santé. Dans son livre 24/7. Le capitalisme à l’assaut du sommeil (Zones, 2014), Jonathan Crary montre bien comment le système capitaliste organise une vie sans pause, active jour et nuit, grignotant pour cela nos précieuses heures de sommeil. En regardant des séries sans fin ou en scrollant sur des écrans jusqu’au petit matin pour ne rien « louper », nous nous laissons entraîner dans cet engrenage hypnotique.
Dans ce contexte, se réapproprier le sommeil peut revêtir une valeur symbolique puissante. C’est ce qu’ont montré des artistes et des activistes, à plusieurs reprises.
L’artificialisation du territoire français se poursuit à un rythme toujours effréné, malgré la loi et les appels de la société civile à limiter la casse. Chaque cas est présenté comme une louable exception par ses promoteurs. Comment se fabrique le consentement à cette artificialisation au niveau local ? Peut-on y résister, quand le coin vote très à droite ? Reportage à Marchaux, petite commune du Doubs.
Par la magie des mots, l’enfouissement des déchets du secteur du bâtiment et des travaux publics, qui représentent un volume sept fois plus important que les déchets ménagers, est transformé en « recyclage » ! Analyse d’une arnaque sémantique et politique qui profite aux lobbies de la construction, et des alternatives possibles, avec Jean-Luc Vrignon, engagé dans le Collectif carrière Tahun en Loire-Atlantique.
« Le feu a détruit 2 000 hectares de bois sans toucher d’habitations »
Que dire des centaines de trous d’écureuils dans les arbres des centaines de terriers de lièvres de blaireaux de renards des fourmilières et des centaines de nids au sol ou sur les branches et des milliers de galeries d’insectes sous (...)
Le projet de déviation routière à Saint-Péray, à l’Ouest de Valence, a été suspendu provisoirement le 15 mars dernier, après plusieurs années de mobilisations. Le collectif des Ami·es de la Plaine, qui a occupé des arbres sur le tracé, nous explique ce qui l’anime dans cette lutte.
Ce n’est pas du Loch Ness mais du lac Léman qu’émerge, après déjà 10 ans d’études très discrètes, le monstrueux projet du CERN pour un nouveau méga collisionneur de particules. Les populations « co-CERNées » découvrent, effarées, l’ampleur des impacts environnementaux qui s’annoncent. Leur mobilisation s’organise.
Si des banques comme BNP Paribas sont régulièrement dénoncées pour leurs investissements dans la production et l’exploitation d’énergies fossiles, on connaît moins leur responsabilité dans les atteintes aux droits humains et à l’environnement causés par l’agriculture industrielle. Silence donne la parole à ActionAid – Peuples Solidaires qui mène une campagne sur le sujet.
Comment échapper à l’alternative entre attendre le grand soir et chercher à réformer le capitalisme ? L’anthropologue Philippe Descola et le dessinateur Alessandro Pignocchi appellent à multiplier des territoires autonomes pour expérimenter d’autres rapports au vivant et constituer une force à même de transformer l’État. Entretien.
Paul Vidal est un jeune dessinateur et illustrateur basé en Saône-et-Loire. Sa fascination pour le vivant l’amène à porter sa pratique vers le dessin scientifique dans une optique de réenchantement et de respect des mondes non humains.
À Pierre-Bénite au Sud de Lyon, les industriels de la chimie Arkema et Daikin rejettent des « polluants éternels », qui contaminent l’air, la terre et l’eau du Rhône depuis des décennies. Dans ce deuxième volet de notre enquête sur le sujet, nous sommes allées à la rencontre d’habitant·es qui se mobilisent.
Saccage 2024 est un collectif de collectifs, d’habitants et d’habitantes de la Seine-Saint-Denis et de l’Île-de-France, qui est entré en résistance face aux saccages que provoquent les Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) de Paris en 2024, mais aussi toutes les autres éditions des JOP modernes.
L’association Sauvegarde de la Vallée vivante du Garon, dans le Rhône, souhaite que les pouvoirs publics réalisent un projet-pilote de petites barrières faites de pierres et de bois, au lieu des gigantesques barrages écrêteurs de crues, pour limiter à la fois la sécheresse, l’érosion et les inondations.
Les questions écologiques font l’objet de rapports de force constants au sein de l’Union européenne, qui ne joue pas un rôle de modèle en la matière. Inès Trépant apporte un éclairage avec l’exemple de l’extractivisme.
Depuis 2021, l’association Agir pour l’environnement a lancé une campagne pour créer des réserves de biodiversité dans toute la France, protégées par un nouvel outil réglementaire peu connu : les obligations réelles environnementales. Un moyen d’empêcher une coupe rase de forêt ou l’urbanisation d’un espace naturel par exemple.
Ces 50 dernières années, les luttes locales se sont multipliées en France, constituant d’après certain·es un véritable « mouvement social ». C’est de ce constat qu’est née en 2021 l’association Terres de Luttes, qui soutient les luttes locales en France.
À l’heure où cet article est écrit, un immense mouvement de contestation fait bouillir l’Iran depuis plusieurs mois, sans faiblir. Depuis quelques années, ces épisodes de contestation du régime sont de plus en plus fréquents. Les slogans criés par les manifestant·es depuis septembre 2022 appellent à la fin du régime, condamné pour ses agissements dans son ensemble. Silence s’est penché sur la dimension écologiste des revendications de ces dernières années.
La France possède un réseau routier parmi les plus denses d’Europe. Et il ne cesse de s’étendre : nouveaux tronçons, contournements, viaducs... En la matière, pas de restriction budgétaire, les milliards valsent tandis que les terres vivantes disparaissent. Mais contre ce saccage, les luttes sont entrées en coalition.
Dans son numéro d’octobre 2022, Silence faisait paraître un dossier spécial sur les victoires de l’écologie. Parallèlement, la revue publie une grande affiche « L’écologie en 50 victoires ». Les combats écologistes ont continué à porter leurs fruits ces 2 dernières années ! Petit tour d’horizon non-exhaustif.