Pour développer des alternatives à la voiture en milieu rural, il faut se confronter à des obstacles structurels, systémiques et psychologiques.
Pour développer des alternatives à la voiture en milieu rural, il faut se confronter à des obstacles structurels, systémiques et psychologiques.
C’est une grande contradiction : les écolos veulent vivre proche de la nature, pour cela, ils font appel aux engins et au système les plus destructeurs des milieux naturels : la voiture et tout ce qu’elle implique. Peut-on résoudre ce paradoxe ?
Une bonne partie des problèmes liés à la voiture à la campagne est liée à la politique… de la ville. Il est nécessaire de relier les deux : il faut rendre la ville plus autonome, il faut favoriser les villages au détriment des maisons isolées à la campagne.
La campagne est devenue un enjeu de la marchandisation générale, phénomène qui s’accentue du fait que nombre d’habitants ruraux travaillent en ville.
Aujourd’hui, la voiture nous empoisonne l’existence. Pour obtenir sa diminution, à la ville comme à la campagne, il faut redévelopper le tissu social et l’entraide collective et trouver des dirigeants politiques courageux.
Une seule feuille qui se déplie avec, d’un côté, un conte autour de la course d’une meute de loup et, de l’autre, un exemple réussi de réintroduction du loup dans un parc naturel, pour rappeler que ce grand carnivore a son rôle à jouer dans l’équilibre de la biodiversité.
Ed. Saltimbanque, 2022, 44 p. (...)
Après avoir obtenu l’interdiction du chalutage profond, l’association Bloom se penche ensuite sur la pêche électrique. Alors que l’Union européenne finit par limiter puis interdire celle-ci, les industriels de la pêche des Pays-Bas font tout pour continuer cette méthode de pêche qui assure des tonnages (...)
Emmener les enfants dans la forêt permet de développer tout un ensemble d’activités et ceci quelle que soit la saison. Les trois autrices, avec de belles photos, nous présentent de multiples idées, en s’appuyant sur différentes pédagogies. La plupart des jeux, découvertes, constructions… ne nécessitent (...)
Un projet de station de sports d’hiver menace d’engloutir sous le béton les pentes du Mont Mézenc et ses précieuses tourbières. D’ingénieu·ses protestataires retardent chaque jour l’avancée des travaux jusqu’à la victoire totale.
En 1978, la petite ville belge de Couvin résiste encore et toujours au ministère des Travaux publics, qui compte y imposer le plus grand barrage de Belgique au profit des industriels liégeois. Les « irréductibles Couvinois », à force d’ingéniosité et combativité, feront plier le ministre des Travaux publics « Julius Brutus » Mathot.
L’aversion d’une partie de la population à l’égard des écologistes est parfois liée à l’image que nous renvoyons, par nos pratiques militantes et nos certitudes assénées avec la détermination d’un urgentiste de la planète. Légitimement inquiets et impatients d’en finir avec ces petits renoncements qui se multiplient, nous sommes agacés par ce temps perdu, par les faux arguments, par ces dénis trop faciles dont l’objet premier est de préserver un confort matériel acquis au détriment de notre avenir à tous.
En 1970, les marais salants de Guérande sont menacés par des projets d’aménagement touristique. L’alliance entre les récoltant·es de sel (les paludi·ères) et des soixanthuitard·es permet de sauvegarder les marais et de pérenniser la production artisanale de sel.
… que Sultan Al-Jaber puisse, avant d’être le président de la COP28 et l’un des principaux acteurs du pétrole dans son pays, être un climatoceptique mal dégrossi affirmant sans détour qu’« aucune étude scientifique, aucun scénario, ne dit que la sortie des énergies fossiles nous permettra d’atteindre 1,5 °C » ?
Qu’un système d’exploitation était conçu pour nous exploiter, qu’un moteur de recherche était développé pour nous perdre, etc.
Saccage 2024 est un collectif de collectifs, d’habitants et d’habitantes de la Seine-Saint-Denis et de l’Île-de-France, qui est entré en résistance face aux saccages que provoquent les Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) de Paris en 2024, mais aussi toutes les autres éditions des JOP modernes.
L’association Sauvegarde de la Vallée vivante du Garon, dans le Rhône, souhaite que les pouvoirs publics réalisent un projet-pilote de petites barrières faites de pierres et de bois, au lieu des gigantesques barrages écrêteurs de crues, pour limiter à la fois la sécheresse, l’érosion et les inondations.
Les questions écologiques font l’objet de rapports de force constants au sein de l’Union européenne, qui ne joue pas un rôle de modèle en la matière. Inès Trépant apporte un éclairage avec l’exemple de l’extractivisme.
Depuis 2021, l’association Agir pour l’environnement a lancé une campagne pour créer des réserves de biodiversité dans toute la France, protégées par un nouvel outil réglementaire peu connu : les obligations réelles environnementales. Un moyen d’empêcher une coupe rase de forêt ou l’urbanisation d’un espace naturel par exemple.
Ces 50 dernières années, les luttes locales se sont multipliées en France, constituant d’après certain·es un véritable « mouvement social ». C’est de ce constat qu’est née en 2021 l’association Terres de Luttes, qui soutient les luttes locales en France.
À l’heure où cet article est écrit, un immense mouvement de contestation fait bouillir l’Iran depuis plusieurs mois, sans faiblir. Depuis quelques années, ces épisodes de contestation du régime sont de plus en plus fréquents. Les slogans criés par les manifestant·es depuis septembre 2022 appellent à la fin du régime, condamné pour ses agissements dans son ensemble. Silence s’est penché sur la dimension écologiste des revendications de ces dernières années.
La France possède un réseau routier parmi les plus denses d’Europe. Et il ne cesse de s’étendre : nouveaux tronçons, contournements, viaducs... En la matière, pas de restriction budgétaire, les milliards valsent tandis que les terres vivantes disparaissent. Mais contre ce saccage, les luttes sont entrées en coalition.
Dans son numéro d’octobre 2022, Silence faisait paraître un dossier spécial sur les victoires de l’écologie. Parallèlement, la revue publie une grande affiche « L’écologie en 50 victoires ». Les combats écologistes ont continué à porter leurs fruits ces 2 dernières années ! Petit tour d’horizon non-exhaustif.
Dans le nord de la Drôme, les militant·es de Vivre Ici Vallée du Rhône Environnement se battent depuis des années pour la défense de l’environnement. Et dans une vallée entourée par la plateforme chimique de Roussillon et l’autoroute, ce n’est pas pas une mince affaire.
Samedi 14 mai 2022, une manifestation prenant la forme d’un carnaval a rassemblé près de 800 personnes en soutien à la Zone À Défendre de Pertuis. La ZAP (Zone à Patates, en référence à la culture locale traditionnelle de pommes de terre) est menacée d’expulsion. Les occupant·es de la ZAP, avec le soutien de nombreuses associations (Terres vives Pertuis, Confédération paysanne, France Nature Environnement, etc.) et collectifs, défendent 86 hectares de terres agricoles en plaine de Durance, au pied du Luberon. Le lieu autogéré est à la fois une base de résistance contre l’extension de l’artificialisation, une bulle d’expérimentation alternative et un foyer de vie
collective.