Une petite île tropicale apparaît comme un territoire rêvé pour mettre en place des filières courtes et favoriser la vente directe du producteur au consommateur des produits alimentaires. Mais qu’en est-il à la Réunion ?
Pour taguer les articles qui appartiennent à un dossier
Une petite île tropicale apparaît comme un territoire rêvé pour mettre en place des filières courtes et favoriser la vente directe du producteur au consommateur des produits alimentaires. Mais qu’en est-il à la Réunion ?
Depuis 2014, les habitants de la Saline entretiennent avec enthousiasme leur premier jardin partagé. Avec ce nouveau projet, l’association Kaz Maron continue de valoriser la culture des Hauts et s’inscrit dans la dynamique des alternatives sociales de l’île.
Lors d’un voyage au Laddakh, Esther Lobet Bedjedi découvre que la problématique himalayienne ressemble à celle de la Réunion : isolement géographique, croissance démographique en explosion, contraintes environnementales très fortes... Elle est surtout frappée par le fait que, pour y répondre, les Indiens ont façonné un mode de vie quotidien autour de l’écologie. Depuis, elle travaille pour transmettre les actions et valeurs de l’écologie pratique à la Réunion.
La Réunion est une île à la biodiversité renommée qui accueille de nombreux végétaux endémiques . Cette biodiversité constitue un vrai patrimoine auquel les Réunionnais sont très attachés. Patrimoine naturel mais également culturel, puisque les habitants de l’île utilisent depuis très longtemps les plantes dans leur vie quotidienne, en particulier pour se soigner. Une association tente de restaurer ces pratiques anciennes.
Pour limiter notre impact global sur le climat, les actions individuelles de simplicité volontaire et de consommation responsable sont nécessaires. L’organisation collective à l’échelle locale est également importante. Mais il semble que ces deux types d’actions cumulés restent insuffisants pour relever le défi climatique global.
En Seine-Saint-Denis, des habitant-e-s organisent des balades urbaines pour dénoncer les impacts destructeurs des grandes infrastructures imposées qui détruisent leur cadre de vie mais aussi les relations sociales et le climat.
Qu’est-ce qui réunit, autour des enjeux climatiques, des intermittents du spectacle, des scouts, un enseignant de yoga, un jardin social, un mouvement non-violent et une association de promotion de la langue bretonne ? Réponse : les Villages des alternatives, organisés dans de nombreuses communes par Alternatiba, dont l’objectif est d’ouvrir le champ des participants au-delà des mouvements traditionnellement engagés contre le changement climatique. Quels sont les fruits de ce mélange ?
Les négociations préparatoires de Genève de février 2015, en amont de la COP21 de décembre 2015 à Paris, permettent-elles d’espérer des décisions politiques réellement à la hauteur du défi climatique ?