La Nef compte aujourd’hui 37 000 sociétaires et 80 salariés. Une taille qui nécessite une animation spécifique de la vie coopérative. Ils sont cinq à ne faire que ça.
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La Nef compte aujourd’hui 37 000 sociétaires et 80 salariés. Une taille qui nécessite une animation spécifique de la vie coopérative. Ils sont cinq à ne faire que ça.
La taille d’une coopérative est une vraie question, mais on peut difficilement en parler sans l’associer à la temporalité. En tous cas, si l’on en croit Coluche, « la bonne taille, c’est quand les pieds touchent par terre » ! Cette phrase n’est pas anodine. Avoir les pieds sur terre, c’est aussi rester ancré sur son projet et garder ses racines vivantes.
En grossissant, les coopératives alternatives sont-elles condamnées à rentrer dans le rang ou peuvent-elles trouver comment grossir autrement ?
Professeur au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), Jean-François Draperi est spécialiste de l’histoire des coopératives et du monde coopératif en général. Parmi ses nombreux ouvrages, citons La République coopérative (Larcier, 2012) et Godin, inventeur de l’économie sociale (Repas, 2010). A ses yeux, la question de la taille des coopératives n’est pas la plus importante, et le maintien du projet coopératif exige bien plus qu’un simple calibrage du nombre de coopérateurs.
Quand on demande à Ambiance Bois (25 salariés) ce que veut dire pour elle un changement d’échelle, la réponse se résume dans un mot : essaimage. Témoignage de Rémy Cholat, l’un des coopérateurs de l’entreprise.
La question de la croissance des structures alternatives ne peut pas se penser en dehors d’un contexte plus général. Celui-ci impose des contraintes que des structures arrivent ou non à contourner.
« C’est grâce à la vie dans les océans que l’oxygène a été produit sur terre. » Et ce n’est pas rien de garder à l’esprit ce rappel que nous adresse le chercheur Gilles Reverdin (1). Sans océan, nous n’aurions pas existé.
Certains lecteurs reprochent à Silence souvent d’être trop négatif, alors, en publiant ce qui suit, on les entend déjà râler ! Nous nous excusons auprès d’eux, mais nous avons pensé qu’il était utile de jeter un œil à la poussière accumulée sous le tapis, autrement dit : à toutes les perturbations causées par nos sociétés sur un univers sous-marin qu’il est aisé d’ignorer.