Depuis 2008, au Mans, plusieurs compagnies de cirque se sont regroupées en association pour promouvoir leurs activités et organiser des festivals et interventions en milieu rural.
Depuis 2008, au Mans, plusieurs compagnies de cirque se sont regroupées en association pour promouvoir leurs activités et organiser des festivals et interventions en milieu rural.
« La lenteur de la marche, sa régularité, cela allonge considérablement la journée. Et en ne faisant que mettre un pied devant l’autre, vous verrez que vous aurez étiré démesurément les heures. De sorte qu’on vit plus longtemps en marchant, au sens où dans la marche, le temps ralentit, il prend une respiration plus ample. » (1)
Il existe d’autres façons de se déplacer à un rythme naturel que le vélo ou la marche. Il est par exemple possible de longer les côtes en kayac ou de descendre une rivière dans un canoë ou sur un radeau. Ou encore de voyager en voilier.
Le monde s’est refermé. La capacité effective de se déplacer sur toute la planète clôt par là même une ouverture, celle du possible, de la rencontre, du hasard.
Il n’y a pas qu’une seule manière de voyager. Si l’article précédent invite à inventer les chemins de la rencontre en sortant des sentiers battus, celui-ci propose une réflexion sur les nouvelles manières de construire le lien entre touristes et habitants, sans négliger l’organisation et la préparation de son périple. Un acteur de ce tourisme « de partage » analyse cette évolution à partir de son territoire, le Trièves, en Isère.
A l’heure de prendre quelques vacances et de changer d’horizon, je me suis mise à rêver d’une autre façon de voyager, plus écologique, plus proche de la nature et aussi plus en phase avec mon besoin de ralentir la cadence. Aussi, avant de me lancer dans l’aventure, j’ai mené l’enquête...
Dans son ouvrage intitulé Adieu à la croissance, Jean Gadrey consacre un chapitre à la question des retraites. L’auteur constate d’emblée que « les divers scénarios de financement des retraites d’ici à 2050 supposent presque tous (…) une croissance économique infinie ». L’idée arrange en effet tout le monde, car « si le gâteau grossit, on peut en distribuer une plus grande part aux retraités, dont le nombre relatif augmente, sans rien retirer à personne ». Malheureusement, ce scénario de croissance infinie ne peut plus être sérieusement imaginé : il faut donc réfléchir différemment à la question des retraites.
Hervé Ott, formateur à l’institut Conflits Cultures Coopérations, livre ici quelques réflexions sur les possibilités de travailler dans un cadre militant avec des personnes de cultures différentes sans se juger, se blesser ou se dominer. « Comment réagir quand je suis choqué par le comportement de l’autre ? », lui avons-nous demandé.
Ancien physicien, directeur de recherche au CNRS, Harry Bernas a grandi et passé une bonne partie de sa vie aux États-Unis. Il nous raconte tout à la fois l’histoire de sa famille juive ayant fui le nazisme, l’histoire de l’invention de la bombe atomique dans le cadre du projet Manhattan, celle du (...)
Problèmes digestifs, douleurs au ventre, voire diarrhées sont le lot commun des personnes intolérantes au gluten, qu’une prédisposition génétique rend plus vulnérables à cette protéine présente dans le blé et de nombreuses autres céréales.
Le service national universel (SNU) s’impose progressivement à toute une classe d’âge de 15 à 17 ans. En 2024, le processus s’est accéléré. De quoi le SNU est-il le nom ?
D’une France qui se prépare activement à la guerre, par sa dimension militariste et sa vocation affichée d’embrigadement de la jeunesse (...)
En 1970, les marais salants de Guérande sont menacés par des projets d’aménagement touristique. L’alliance entre les récoltant·es de sel (les paludi·ères) et des soixanthuitard·es permet de sauvegarder les marais et de pérenniser la production artisanale de sel.
Au début des années 70, le ski d’été devient la nouvelle lubie de la touristocratie : les promoteurs entendent remplacer les chamois et autres espères rares qui vivent sur les glaciers par des remontées mécaniques. C’est sans compter la rage de vaincre des défens·euses de la montagne.
Deux membres du groupe local de Jineolojî Île-de-France m’ont raconté les enjeux de cette discipline issue de la révolution au Kurdistan où se croisent dimensions féministes, écologiques, et d’autonomie politique. Parties prenantes du Réseau Francophone de Jineolojî, elles m’ont aussi parlé de l’actualité en Europe de ce réseau internationaliste.
Une souscription sauve la revue et de nouvelles têtes renouvellent l’équipe.
En 2008, année d’élections municipales, Silence interroge une cinquantaine de maires écolos. Seules sept réponses sont reçues et publiées dans le n° 354, de février. En mars, à l’occasion de la semaine sans pesticide, nous (...)
En s’engouffrant dans les moindres interstices de nos envies pour les monétiser via un profilage de plus en plus précis, chaque application mise en ligne crée les conditions de l’émergence d’un monde inform… atique fonctionnant grâce à un « système d’exploitation ». À chaque besoin plus ou moins (...)
Les structures d’accueil dans le domaine du social n’ont souvent pas encore fait leur (r)évolution verte. Et pourtant c’est possible, comme le montre l’Association L’Âtre de la Vallée, au Domaine du Beubois, qui accueille des personnes handicapé·es dans la forêt, au-dessus de Colmar.
Tandis qu’une partie de la population souffre des inondations, canicules et sécheresses actuelles, une minorité continue de se déplacer en jet privé. Que ce soit à l’échelle de la France ou de la planète, les plus riches semblent totalement déconnectés de l’urgence climatique. Silence en a discuté avec Monique Pinçon-Charlot.
Les organisations écolos se sont mobilisées avec force contre la réforme des retraites. Retour sur leurs arguments, très convergents, que Silence partage.
Les personnes aux minima sociaux témoignent de dysfonctionnements multiples dans les CAF, qui ont des conséquences dramatiques. Dans le même temps, les allocataires sont de plus en plus contrôlé·es. Un groupe d’associations veut que ça change.
Contrairement aux idées reçues, les femmes sont aussi nombreuses que les hommes à prendre le chemin de la migration. Cependant, le fait d’être femme conditionne l’expérience de la migration, car partout, le capitalisme patriarcal est source d’oppression pour celles-ci.
« Les éléments constitutifs de votre demande d’autorisation d’instruction en famille n’établissent pas l’existence d’une situation propre motivant le projet éducatif. (…) En conséquence, votre enfant devra être scolarisé dans un établissement d’enseignement scolaire public ou privé au titre de l’année scolaire 2022-2023 ».
Bruno Serralongue a réalisé en 2022 l’exposition « Pour la vie », qui met en lumière des portraits d’individus ou de collectifs en lutte. Le photographe va à la rencontre de communautés qui se créent autour d’un événement social et politique, ainsi que de personnes qui mènent un combat pour leurs conditions de vie. Au fil des photos s’entrecroisent les trajectoires d’individus et l’énergie du collectif, les camps de personnes migrantes à Calais, la lutte des Premières nations d’Amérique du Nord contre les oléoducs menaçant leur environnement ou encore la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.
Questionner notre rapport au temps, c’est le travail de Brice Faraut. Neuroscientifique, il étudie les effets de la privation de sommeil sur les humains et a mené de nombreuses recherches sur les bienfaits de la sieste, résumées dans son livre Sauvés par la sieste. Entretien avec ce chercheur qui interroge le poids du modèle de production industrielle sur nos nuits.
L’association Paysages de France a obtenu, au cours de ces trente dernières années, le démontage de milliers de panneaux publicitaires à travers la France. Mais elle doit faire face à des offensives constantes visant à accroître la pression de la publicité dans l’espace public. Pierre-Jean Delahousse, fondateur et cheville ouvrière de l’association, nous raconte cette aventure.
Les logiciels de reconnaissance faciale se multiplient… mais les techniques pour les déjouer aussi. Depuis le début de la pandémie, les entreprises spécialisées en reconnaissance faciale ont développé des technique pour reconnaître les personnes masquées.
BD réalisée par Xénoïde et parue initialement dans Le Ravi, mensuel satyrique en région PACA (www.leravi.org), de janvier 2022.
La pandémie de Covid-19 nous place collectivement face à des choix politiques, technologiques, économiques, etc., qui reflètent les modèles de société que nous voulons ou rejetons. Silence a demandé à Valérie Tilman, philosophe et chargée d’enseignement à l’université de Namur, d’apporter son regard sur ces questions.