Dans le mouvement des droits civiques, aux Etats-Unis, se posait déjà la question de la cohabitation entre Blancs et Afro-Américains au sein de la lutte.
Dans le mouvement des droits civiques, aux Etats-Unis, se posait déjà la question de la cohabitation entre Blancs et Afro-Américains au sein de la lutte.
Ecrivain, éditeur et professeur de français, Lionel Labosse prend une position à contre-courant dans le débat sur le mariage gay : au lieu d’y enfermer homos et hétéros, pourquoi ne pas inventer un autre contrat, qui permettrait de s’unir à tous ceux qui se sentent à l’étroit dans le couple ?
Amateurs de rock et de musiques actuelles, engagés dans le milieu alternatif, dix amis d’enfance ont décidé en 2004 de lancer un festival solidaire dans la commune de Saint-Gobain.
Depuis 1999. une ancienne exploitation horticole a été transformée en lieu de travail, d’échange et de diffusion des arts, de la nature et des technologies.
Comment adopter une démarche plus écologique tout en satisfaisant sa clientèle ? C’est le pari de l’hôtel Les Tourelles, au Crotoy, en Baie de Somme, depuis maintenant 20 ans.
Juin 2012, plusieurs membres de Silence se retrouvent pour parler de la préparation d’un « numéro sans internet ». En cas de crise énergétique, ou par volonté d’autonomie, une revue comme la nôtre peut-elle se passer d’internet ? Jusqu’où nous sera-t-il possible de mener l’expérience, jusqu’où sommes-nous prêt-e-s à aller ? Retranscription du débat…
Il est devenu tellement automatique de passer par internet pour chercher ou vérifier une information, pour communiquer avec quelqu’un, pour faire circuler des comptes rendus, échanger des images, et même téléphoner… que l’on peut se demander comment on faisait avant.
Ecrire un essai ou même une fiction en se passant d’internet pour se documenter est une gageure. A fortiori, peut-on l’éviter quand on publie aujourd’hui des livres ou des revues ?
L’actualité résonne tantôt de faits violents perpétrés par des élèves à l’école (tel le meurtre d’une assistante d’éducation à l’entrée d’un collège à Nogent, en Haute-Marne, le 10 juin 2025), tantôt de scandales de maltraitance de la part d’institutions éducatives (comme au collège-lycée privé Bétharram, dans les (...)
Les citations de cette chronique sont extraites du livre Répertoire des subversions. Art, activisme, méthodes, de Martin Le Chevallier, éd. Zones, 2024.
Le capitalisme est un ogre qui se nourrit de notre temps éveillé pour en tirer un profit monétaire à chaque instant. Que ce soit en travaillant ou en consommant, notre activité volée au sommeil se fait au détriment de notre santé. Dans son livre 24/7. Le capitalisme à l’assaut du sommeil (Zones, 2014), Jonathan Crary montre bien comment le système capitaliste organise une vie sans pause, active jour et nuit, grignotant pour cela nos précieuses heures de sommeil. En regardant des séries sans fin ou en scrollant sur des écrans jusqu’au petit matin pour ne rien « louper », nous nous laissons entraîner dans cet engrenage hypnotique.
Dans ce contexte, se réapproprier le sommeil peut revêtir une valeur symbolique puissante. C’est ce qu’ont montré des artistes et des activistes, à plusieurs reprises.
La Serbie connaît cette année un mouvement social d’une intensité inédite depuis 1997 et la contestation surnommée Otpor qui avait mené à la chute du dictateur Slobadan Milosevic. L’étincelle : l’effondrement à l’automne 2024 de l’auvent de la gare de Novi Sad, récemment restaurée, causant la mort de 15 personnes. Des soupçons de malversations et de corruption pèsent sur le chantier, et le peuple serbe réagit rapidement pour exiger une enquête, la démission du maire, l’identification et l’arrestation des responsables. Le pouvoir, au contraire, entrave l’enquête, fait disparaître les documents du web et nie les responsabilités.
Les citations de cette chronique sont extraites du livre Répertoire des subversions. Art, activisme, méthodes, de Martin Le Chevallier, éd. Zones, 2024.
Au tournant des années 90, des promoteurs veulent aménager la basse-plaine de l’Aude pour parachever l’urbanisation du littoral languedocien. C’est sans compter l’union des communistes et des environnementalistes de la région !
Parfois, une photo illustre mieux une époque qu’un long discours. Derrière une banderole « Le bon sens, on finit », une belle brochette d’élus locaux, ceints de leur écharpe tricolore, gravité en bandoulière, manifestait le 8 mars 2025 contre la décision du tribunal administratif de Toulouse remettant en cause l’autorisation environnementale du projet d’autoroute A69 reliant Castres à Toulouse.
Depuis 2018, Bao Fernandes est installée sur une ferme de 10 hectares dans le Finistère, où légumes et aromates sont produits en combinant agroforesterie, agriculture végan et maraîchage sur sol vivant. D’origine indienne, elle a dû faire face à l’invisibilisation et au marque de reconnaissance de son travail à cause des biais racistes qui imprègnent notre société.
Marine Calmet
Né d’un temps immémorial, le conte est un art tissé des cultures orales populaires. Alors si lutter contre le grand méchant capitaliste demande de nouveaux imaginaires, le conte a ce pouvoir de semer des graines, ici et maintenant, pour les résistances d’aujourd’hui et de demain.
Les structures d’accueil dans le domaine du social n’ont souvent pas encore fait leur (r)évolution verte. Et pourtant c’est possible, comme le montre l’Association L’Âtre de la Vallée, au Domaine du Beubois, qui accueille des personnes handicapé·es dans la forêt, au-dessus de Colmar.
Tandis qu’une partie de la population souffre des inondations, canicules et sécheresses actuelles, une minorité continue de se déplacer en jet privé. Que ce soit à l’échelle de la France ou de la planète, les plus riches semblent totalement déconnectés de l’urgence climatique. Silence en a discuté avec Monique Pinçon-Charlot.
Les organisations écolos se sont mobilisées avec force contre la réforme des retraites. Retour sur leurs arguments, très convergents, que Silence partage.
Les personnes aux minima sociaux témoignent de dysfonctionnements multiples dans les CAF, qui ont des conséquences dramatiques. Dans le même temps, les allocataires sont de plus en plus contrôlé·es. Un groupe d’associations veut que ça change.
Contrairement aux idées reçues, les femmes sont aussi nombreuses que les hommes à prendre le chemin de la migration. Cependant, le fait d’être femme conditionne l’expérience de la migration, car partout, le capitalisme patriarcal est source d’oppression pour celles-ci.
« Les éléments constitutifs de votre demande d’autorisation d’instruction en famille n’établissent pas l’existence d’une situation propre motivant le projet éducatif. (…) En conséquence, votre enfant devra être scolarisé dans un établissement d’enseignement scolaire public ou privé au titre de l’année scolaire 2022-2023 ».
Bruno Serralongue a réalisé en 2022 l’exposition « Pour la vie », qui met en lumière des portraits d’individus ou de collectifs en lutte. Le photographe va à la rencontre de communautés qui se créent autour d’un événement social et politique, ainsi que de personnes qui mènent un combat pour leurs conditions de vie. Au fil des photos s’entrecroisent les trajectoires d’individus et l’énergie du collectif, les camps de personnes migrantes à Calais, la lutte des Premières nations d’Amérique du Nord contre les oléoducs menaçant leur environnement ou encore la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.
Questionner notre rapport au temps, c’est le travail de Brice Faraut. Neuroscientifique, il étudie les effets de la privation de sommeil sur les humains et a mené de nombreuses recherches sur les bienfaits de la sieste, résumées dans son livre Sauvés par la sieste. Entretien avec ce chercheur qui interroge le poids du modèle de production industrielle sur nos nuits.
L’association Paysages de France a obtenu, au cours de ces trente dernières années, le démontage de milliers de panneaux publicitaires à travers la France. Mais elle doit faire face à des offensives constantes visant à accroître la pression de la publicité dans l’espace public. Pierre-Jean Delahousse, fondateur et cheville ouvrière de l’association, nous raconte cette aventure.
Les logiciels de reconnaissance faciale se multiplient… mais les techniques pour les déjouer aussi. Depuis le début de la pandémie, les entreprises spécialisées en reconnaissance faciale ont développé des technique pour reconnaître les personnes masquées.
BD réalisée par Xénoïde et parue initialement dans Le Ravi, mensuel satyrique en région PACA (www.leravi.org), de janvier 2022.
La pandémie de Covid-19 nous place collectivement face à des choix politiques, technologiques, économiques, etc., qui reflètent les modèles de société que nous voulons ou rejetons. Silence a demandé à Valérie Tilman, philosophe et chargée d’enseignement à l’université de Namur, d’apporter son regard sur ces questions.