Au début des années 1990, Silence publiait un hors-série sur les énergies renouvelables (1) qui s’ouvrait par un rappel des atouts de ces énergies. Il est bon de s’en souvenir pour ensuite analyser ce qui se passe actuellement.
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Au début des années 1990, Silence publiait un hors-série sur les énergies renouvelables (1) qui s’ouvrait par un rappel des atouts de ces énergies. Il est bon de s’en souvenir pour ensuite analyser ce qui se passe actuellement.
Les mouvements d’écologie politique ont, de tout temps, soutenu les initiatives en faveur des énergies renouvelables. Mais aujourd’hui, force est de constater que cela ne suffit pas pour aller vers une société plus écologique.
Les personnes investies dans le domaine des énergies renouvelables sont-elles sensibles à notre questionnement ? Quatre d’entre elles nous ont répondu.
Bout de rocher perdu dans l’océan Indien avec un drapeau tricolore planté dessus, la Réunion doit son histoire à celle des colonialismes occidentaux, et son peuplement est le fruit des esclavages et des migrations de travail. Métissée, la société créole est née de cette histoire et on la célèbre aujourd’hui pour sa capacité de dialogue entre les cultures. Néanmoins, le contexte postcolonial et une « modernisation » trop rapide du territoire restent centraux pour comprendre les dynamiques sociales et politiques à l’œuvre, notamment dans le champ des « alternatives ».
Comme ailleurs, les luttes des années 1960 ont fait émerger à la Réunion un bouillonnement culturel, politique, militant et associatif. Les victoires des décolonisations connectent les Réunionnais aux rêves du monde entier, une histoire alternative (1) et un projet d’autonomie sont revendiqués. Mais ce modèle de développement local original, pensé par les militants (2) est aujourd’hui en panne…
Océan, savane, forêt tropicale, haute montagne : lorsqu’on se rend à l’île de la Réunion, on est vite frappé par la variété et la densité des paysages. On ne dénombre pas moins de 400 microclimats et, surtout, autant de modes de vie différents. A l’occasion de l’une des nombreuses randonnées possibles, arrêtons-nous sur l’îlet des Salazes, lieu de vie à la fois traditionnel et alternatif.
Une petite île tropicale apparaît comme un territoire rêvé pour mettre en place des filières courtes et favoriser la vente directe du producteur au consommateur des produits alimentaires. Mais qu’en est-il à la Réunion ?
Depuis 2014, les habitants de la Saline entretiennent avec enthousiasme leur premier jardin partagé. Avec ce nouveau projet, l’association Kaz Maron continue de valoriser la culture des Hauts et s’inscrit dans la dynamique des alternatives sociales de l’île.