Dossier

Qui, des futurs et jeunes parents, ne s’est pas un jour inquiété de devoir changer bébé ? Petite crevette fragile à manipuler avec précaution, il faudra pourtant bien lui envelopper les fesses jusqu’à l’âge tant attendu de la continence. Alors, couches lavables ou couches jetables ?

À l’hôpital ou à la maison ? Suivi par un·e sage-femme ou un·e gynéco ? Une fois la grossesse enclenchée, un des choix suivants est très souvent celui du lieu d’accouchement. Là aussi, les alternatives existent. Focus sur les Maisons de naissance, qui expérimentent depuis 2015 des lieux d’accueil pour un accompagnement global à la naissance.
 

Quelles sont les pratiques écologiques reliées au fait de devenir parents, durant la petite enfance ? Quelles sont les questions politiques que cela pose ? Quelques lectrices et lecteurs de Silence témoignent.

Depuis la montée en puissance des multinationales, dans les années 70, et face au constat de plus en plus criant que celles-ci bénéficient d’une forme d’impunité, les citoyen·nes demandent qu’elles soient soumises aux règles du droit international et que leurs activités soient mieux encadrées. Pour ce faire, différentes stratégies sont expérimentées : tribunaux d’opinion, plaidoyers institutionnels et, plus récemment, actions en justice.

Steven Donzinger et Pablo Fajardo sont les deux principaux avocats d’un procès intenté contre une multinationale du pétrole par des paysans et paysannes (les afectados) qui vivent dans la forêt amazonienne de l’Équateur. Il y a plus de cinquante ans, la vie des communautés paysannes a été bouleversée par la compagnie pétrolière Texaco (aujourd’hui Chevron). On lui demande, dans un procès qui dure depuis 25 ans, de nettoyer leur territoire pollué.

L’État fait la sourde oreille face à l’urgence climatique ? Qu’à cela ne tienne, les aînées suisses s’organisent ! En s’en tenant à son objectif climatique actuel de réduction d’émission de CO2, la Suisse ne pourra pas faire sa part pour limiter le réchauffement climatique à un maximum de 2 °C. Elle transgresse donc sa Constitution fédérale (principe de précaution et droit à la vie) et la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) en prenant un risque social et sanitaire qui ne permet pas de garantir à ses citoyen·nes leurs droits fondamentaux. Comment alors obliger l’État à agir ?

Marie Toussaint, juriste en droit international de l’environnement, est fondatrice et ancienne présidente de Notre affaire à tous. Sous les feux des projecteurs depuis la pétition L’Affaire du siècle, elle revient dans cet entretien sur les enjeux d’une justice environnementale planétaire.

« Il est difficile de s’engager corps et âme dans une marche de plusieurs jours. Marcher ainsi, c’est relever la tête, arpenter l’espace public. Marcher ainsi, c’est arrêter le rythme habituel de ses journées pour se lancer dans l’inconnu, au gré des évènements qui ne manqueront pas de ponctuer l’aventure », explique François Vaillant, militant de la non-violence (1).