Posons pour hypothèse que l’« extériorité » au système dominant est graduelle. Alors, selon son degré d’extériorité, une alternative devrait avoir différents types d’effets sur le capitalisme.
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Posons pour hypothèse que l’« extériorité » au système dominant est graduelle. Alors, selon son degré d’extériorité, une alternative devrait avoir différents types d’effets sur le capitalisme.
Dans un monde qui se crispe (état d’urgence permanent, rejet des personnes migrantes, confiscation des richesses, épuisement de la planète…), les alternatives locales concrètes suffisent-elles pour être à la hauteur des enjeux ? Comment agir pour ne pas seulement construire des oasis à côté mais lutter contre les mécanismes globaux qui broient la planète et les humains ?
La mise en place d’alternatives pose la question des compromis. Personne ne peut vivre totalement hors du système. Est-il toutefois important d’aller vers le plus d’autonomie possible par rapport au système économique, monétaire, politique, ou faut-il vouloir le modifier et l’assainir de l’intérieur ?
À Montélier, dans la Drôme, Sébastien Blache n’est pas avare de détails sur la diversité des oiseaux de sa ferme. Et pour cause…
La ferme d’Antoine et Marion est nichée dans un écrin de verdure du bocage mayennais. Au printemps, la cour de la ferme, qui surplombe un petit vallon, résonne des chants des fauvettes, rouge-gorges, troglodytes, mésanges et autres grimpereaux.
Depuis les années 1960, en Alsace, Dominique Schmitt est un précurseur des « Paysans de nature » qui sont à l’honneur dans ce dossier.
L’expression « Paysans de nature » est née dans le marais breton en 2014 pour désigner des projets de protection de la nature par l’installation paysanne. Le réseau Paysans de nature, constitué de ces paysan·nes qui ont choisi l’agriculture comme outil de protection de la faune et de la flore, est en cours de structuration au niveau national. Deux de ses initiat·rices nous présentent cette démarche originale.
Et si la solution pour préserver la planète était de ne pas avoir d’enfants ? Des idées malthusiennes aux discours dénatalistes écolos, plusieurs mouvances avancent ce raisonnement comme une nécessité pour limiter notre impact sur l’environnement. Tour d’horizon des différents arguments.