On voit fleurir des ruches dans un nombre grandissant de villes. Sous prétexte de soin apporté à la biodiversité, des entreprises ou collectivités proposent l’installation de ruchers et autres colonies. Intérêt ou niche économique ?
Pour taguer les articles qui appartiennent à un dossier
On voit fleurir des ruches dans un nombre grandissant de villes. Sous prétexte de soin apporté à la biodiversité, des entreprises ou collectivités proposent l’installation de ruchers et autres colonies. Intérêt ou niche économique ?
Yves Darricau est ingénieur agronome, consultant, apiculteur et planteur d’arbres. Il a publié Planter des arbres pour les abeilles – l’api-foresterie de demain (Éditions du Terran) pour informer le public sur l’alimentation des abeilles en cette période de réchauffement climatique et d’agriculture plutôt agressive vis-à-vis des abeilles. Entretien avec un défenseur de la pollinisation.
À rebours de l’apiculture conventionnelle qui cherche avant tout à produire du miel, l’apiculture naturelle se propose de reléguer la question de la production au second plan pour se concentrer sur l’autonomie et la liberté des abeilles.
L’apiculture jouit d’une très bonne image et il est difficile d’en critiquer les méthodes. Pourtant, on élève des abeilles comme l’agriculture intensive élève d’autres animaux : sans respecter leur rythme biologique. Bernard Bertrand, auteur du livre Ruches de biodiversité, fondateur et rédacteur en chef de la revue Abeilles en liberté, plaide en faveur de moins d’interventionnisme.
Le but de la mobilisation Jai Jagat est de mettre en relation les problèmes rencontrés dans diverses parties du monde pour apprendre à les porter ensemble et non de manière fragmentée. Comment les défis liés à l’accès à la terre et aux accaparements de terres, portés par l’organisation Ekta Parishad en Inde, se posent aussi en Europe, c’est ce que nous avons demandé à des membres de la Confédération paysanne et d’Uniterre.
La campagne Jai Jagat enracine sa philosophie et ses actions dans l’héritage de Gandhi. Benjamin Joyeux, coordinateur de la campagne à Genève, souligne l’actualité de la pensée gandhienne pour affronter les enjeux politiques et écologiques contemporains.
La marche mondiale Jai Jagat est composée d’un groupe de cinquante participant·es permanent·es, constitué pour partie d’Indien·nes et pour partie de personnes venues d’autres pays du monde. Si le groupe a dû interrompre son parcours au bout de quatre mois, son périple aura été l’occasion de nombreuses rencontres, écoutes de doléances, formations à la non-violence et événements pour la paix dans les pays et les régions traversées. Aperçu en images.
Jai Jagat est une campagne mondiale qui intègre plusieurs dimensions : marches et forum social itinérant mettant en lien des acteurs et actrices de la paix et de la justice sociale de plusieurs continents, et pression sur les institutions internationales. Quels sont les enjeux d’une telle mobilisation ?