D’ici à quelques jours, nous serons appelé·es aux urnes afin d’élire celui ou celle qui présidera aux destinées de notre pays pour les cinq ans à venir. Nous nous y rendrons vraisemblablement sans illusion et sans doute déçu·es avant même d’entrapercevoir l’heureu·se élu·e. Par habitude, facilité ou renoncement, nous avons intériorisé le fait que l’élection avait désormais plus à voir avec un concours de beauté ou une course de petits chevaux qu’un temps fort de notre démocratie.