Nul suspens insoutenable à attendre en lisant cette chronique. Le principal sponsor des Jeux Olympiques de Paris, Coca-Cola, produit 120 milliards de bouteilles plastiques dans le monde par an, dont une partie n’est ni recyclée ni même collectée.
Nul suspens insoutenable à attendre en lisant cette chronique. Le principal sponsor des Jeux Olympiques de Paris, Coca-Cola, produit 120 milliards de bouteilles plastiques dans le monde par an, dont une partie n’est ni recyclée ni même collectée.
Émoi en Macronie. La « startup nation » prend lentement conscience que la numérisation de nos vies engendre des conséquences « insoupçonnées ». Trop occupé à chasser les Amishs et à stipendier ces écolos anti-5G, le chef de l’État des années paires est en passe de remettre en cause ce que le président de la République des années impaires avait imposé sur le ton de l’évidence.
Dans une société technicienne, les conditions de production de l’expertise sont devenues un sujet éminemment politique.
La place prise par l’expert·e est inversement proportionnelle à la légitimité d’un·e responsable politique pour adopter une décision ayant trait à la science. Dès lors qu’une (...)
L’aversion d’une partie de la population à l’égard des écologistes est parfois liée à l’image que nous renvoyons, par nos pratiques militantes et nos certitudes assénées avec la détermination d’un urgentiste de la planète. Légitimement inquiets et impatients d’en finir avec ces petits renoncements qui se multiplient, nous sommes agacés par ce temps perdu, par les faux arguments, par ces dénis trop faciles dont l’objet premier est de préserver un confort matériel acquis au détriment de notre avenir à tous.
… que Sultan Al-Jaber puisse, avant d’être le président de la COP28 et l’un des principaux acteurs du pétrole dans son pays, être un climatoceptique mal dégrossi affirmant sans détour qu’« aucune étude scientifique, aucun scénario, ne dit que la sortie des énergies fossiles nous permettra d’atteindre 1,5 °C » ?
Qu’un système d’exploitation était conçu pour nous exploiter, qu’un moteur de recherche était développé pour nous perdre, etc.
Je souffre d’un « mal de terre » persistant, ce que de bons esprits nomment « éco-anxiété ». J’absorbe chaque jour mon lot de mauvaises nouvelles écologiques et suis supposé m’en réjouir ou me résigner. Me voilà ainsi catalogué parmi les gens à soigner car « malade ».
Intoxiqués au bitume et humant l’air vicié du temps, élus locaux et responsables politiques convolent en justes noces pour célébrer de nouveaux projets autoroutiers inutiles. Ils comptent les imposer à cette populace rétive à vivre à côté de ce que certains s’acharnent encore à nommer « progrès ».
Des sommets alpins aux fosses océaniques, de l’eau que nous buvons à l’air que nous respirons, les microplastiques imprègnent notre environnement quotidien.