Depuis quelques années, dans la région du Salento, à l’extrême sud-est de l’Italie, des habitant·es luttent contre le dernier maillon d’un projet de chaînes de gazoduc intercontinental reliant l’Azerbaïdjan au nord de l’Italie en passant par la Géorgie, la Turquie, la Grèce et l’Albanie.
Ce projet pharaonique, dénommé TAP : Trans Adriatic Pipeline, acheminerait 10 milliards de m³ de gaz et coûterait 45 milliards d’euros.