Le décès d’un ancien président engendre systématiquement un florilège de louanges qui relève d’une sorte de passage obligé. Un autre automatisme veut que chaque président laisse une trace en donnant son nom à un bâtiment ou un musée. Cet usage « républicain » en dit long sur l’ambition d’une classe politique qui craint l’oubli au point d’inscrire son patronyme dans le marbre (ou plutôt le béton) d’une institution culturelle.