Alors que les Verts partent à la conquête du pouvoir, Silence croit au changement par le bas.
Alors que les Verts partent à la conquête du pouvoir, Silence croit au changement par le bas.
La société du spectacle, tel un moloch insatiable, engloutit les polémiques à un rythme stroboscopique. Elle se nourrit de notre besoin d’émotions intenses en produisant du clash sans lendemain tout en maintenant les prisonnièr·es volontaires que nous sommes dans une torpeur extatique, mélange d’irréalité télévisuelle et d’étranges étrangetés.
En cette rentrée, nous vous proposons, non pas une analyse de la militarisation croissante de la société, mais des pistes concrètes d’actions pour contribuer au désarmement.
« Notre imaginaire, habité par des rêves d’accumulation et de domination, est un territoire qu’il faut ‘occuper’ », écrit la philosophe spécialiste des écoféminismes Émilie Hache en 2015 dans l’ouvrage collectif Gestes Spéculatifs (1). Elle s’intéresse particulièrement à la science-fiction, et propose d’ailleurs une bibliographie de ce qu’elle nomme « science-fiction écoféministe » en accompagnement du texte Rêver l’obscur de Starhawk (2). Pourquoi ce rapprochement ? Pourquoi cet intérêt pour la science-fiction, et plus largement, pour nos imaginaires ?
Pour rappel le glyphosate, matière active herbicide la plus utilisée au monde, a été ré-autorisé en 2017 pour 5 ans au sein de l’Union européenne après une forte mobilisation contre cette ré-autorisation. L’opposition de la société civile était notamment basée sur la classification de l’herbicide comme ‘cancérogène probable pour l’homme’ en 2015 par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), classification basée sur un examen complet de la littérature scientifique publiée au niveau mondial. L’autorisation arrive donc à son terme en 2022.
Les ravages écologiques provoqués par l’élevage industriel au Brésil sont assez bien connus, grâce à des campagnes d’information sur la déforestation, notamment, et sur la production intensive de soja pour nourrir le bétail.
Le 3 mai 2021 s’est déroulée une conférence de presse pour l’inauguration de Verdragon, la Maison de l’écologie populaire à Bagnolet (Seine-Saint-Denis). Ce lieu rend compte d’une alliance inédite entre un collectif écologiste des quartiers populaires – le syndicat Front de Mères – et un collectif écologiste mainstream – Alternatiba. Ensemble, ces deux organisations ont décidé de travailler à construire une écologie populaire depuis la Seine-Saint-Denis. Cet espace semble prometteur pour travailler à construire une écologie plus émancipatrice pour toutes et tous.
Monsieur le président, je vous fais une lettre, que vous lirez peut-être, si vous avez le temps…