Silence a demandé à Brigitte Gothière, présidente de l’association L214, quels étaient les résultats obtenus, les perspectives et les principaux obstacles dans leur lutte pour défendre les animaux utilisés dans la production alimentaire.
Silence a demandé à Brigitte Gothière, présidente de l’association L214, quels étaient les résultats obtenus, les perspectives et les principaux obstacles dans leur lutte pour défendre les animaux utilisés dans la production alimentaire.
Randonnée avec des ânes, atelier de céramique, résidence d’artistes : qu’est-ce qui réunit toutes ces activités ? Une association qui voulait faire de la mixité sociale à la campagne. Reportage sur À petits pas, dans le Pas-de-Calais.
La Frênaie est née en 2007 dans les Deux-Sèvres, de la rencontre entre cinq jeunes ayant l’envie de créer une entreprise coopérative tournée vers l’écologie pratique. Iels ont créé un atelier de fabrication de yourtes et d’accompagnement à l’autoconstruction, tout en lançant un écocamping pour tester cet habitat léger.
Depuis 1997, le compagnonnage alternatif et solidaire du réseau Repas propose une réponse aux aspirations de jeunes en recherche de sens. Marc Bourgeois, un des cofondateurs de ce compagnonnage, résume les motivations des compagnons et compagnonnes, mais aussi des entreprises qui les accueillent.
Au début des années 80, un groupe d’étudiant·es parisienn·es décide de s’installer à Faux-la-Montagne, un village de la Creuse, sur le plateau de Millevaches. Il y crée Ambiance Bois. Près de 40 ans plus tard, l’heure est à la transmission alors que l’entreprise compte une bonne vingtaine de salarié·es.
Depuis près de trente ans, le réseau Repas relie des activités économiques autogérées, qui cherchent à expérimenter concrètement d’autres manières de travailler, et à transmettre leurs pratiques solidaires et alternatives. Entretien.
Rosæ Canine est une collective d’herboristes qui propose une multitude d’ateliers, balades et projets d’écriture autour des plantes. Une voie pour se réapproprier et partager des savoirs vers une autonomie anticapitaliste et queer.
Plus le fonctionnement d’une épicerie montée par les consommat·rices est complexe, moins ses membres auront de pouvoir, estime Jean-Claude Richard, de la coopérative autogérée Diony Coop (Seine-Saint-Denis). Simplifier au maximum s’avère donc bénéfique pour la vitalité de ces initiatives.
Dans le numéro 331, de janvier 2006, sur les alternatives en Ariège, Dominique Masset, maire d’une petite commune, explique qu’il préfère transformer son village pour aller vers plus d’écologie que de créer un éco-village. Cet article va être cité de nombreuses fois car les analyses sur les éco-villages, (...)
Se passer du nucléaire, des OGM, de la voiture : c’est possible, si on change de politique.
Après des mois de mobilisation sur la question du travail avec la réforme des retraites, un sujet est resté sous silence : pour quoi travaillons-nous ? Qu’est-ce que notre travail apporte au monde ? Depuis 25 ans, le Réseau d’échanges de pratiques alternatives et solidaires (REPAS) relie des entreprises, (...)
Très prenant, sincère et sensible, ce dialogue à travers huit lettres échangées entre père et fils, tous deux engagés dans l’économie sociale. L’un a débuté au sein de la lutte des Lips dans les années 70, où les principaux problèmes étaient ceux du chômage et de la qualité de l’emploi, l’autre a créé (...)
« La sortie du productivisme passera par le changement simultané des structures, des modes de vie comme des imaginaires », estime l’auteur, pasteur et théologien très engagé sur les questions sociales, écologiques et de genre. C’est sur cette mutation des imaginaires qu’il porte sa réflexion. En analysant (...)
Les signes annonciateurs de la fin de la croissance se multiplient et tout le monde, écolos compris, évite d’affronter ce que cela veut dire. D’où des discours divergents mais qui sont tous dans le déni. Si celui-ci est évident pour les tenants de la « croissance verte », l’auteur montre qu’il est aussi (...)
Alors que Camille s’occupe de son père atteint précocement d’un cancer, elle apprend que la forêt de son enfance est menacée par un projet de contournement routier qui permettra aux automobilistes de gagner 3 minutes sur leurs trajets. Elle va rejoindre le petit monde militant qui rêve d’installer (...)
Ces deux pièces de théâtre sont à la fois un outil de luttes et l’expérimentation d’autres façons d’habiter le monde. Dans la première, un bobo parisien s’enfuit dans des communautés isolées. Au fil des lieux et des rencontres, il évolue et finit par se couper entièrement de sa vie précédente. La deuxième (...)
Reportage dans l’Hérault, à Azillanet, à la découverte d’un chantier écoféministe. Un groupe de femmes, dont certaines vivent dans le village, ont investi un ancien couvent pour quelques jours de chantier sous la bannière de Reprises de savoirs.
La boulangerie, activité énergivore par nature, est fortement impactée par la hausse des prix actuelle. Malgré les protections financières mis en place par l’État, c’est l’occasion de questionner le modèle de boulangerie développé en France, qui a recours à la mécanisation, aux additifs, et qui prône une consommation quotidienne de produits particulièrement énergivores.
Chaque année depuis 2002, l’association des Ami·es de Silence organise durant l’été une rencontre conviviale de deux semaines dans un écolieu ou dans un lieu en lutte. L’occasion d’expérimenter joyeusement les pratiques de l’écologie, de l’autogestion, de la décroissance et de la non-violence, à travers la vie quotidienne, et des ateliers que chacun·e peut organiser. Petit retour sur les rencontres de l’été 2022 par la voix de celles et ceux qui les ont vécu.
Les ZAD ne sont pas seulement des lieux d’offensive face à des projets destructeurs, mais aussi de précieux espaces d’expérimentation d’autres rapports au monde, qui échappent à la vie administrée par une structure étatique, estime l’anthropologue et dessinateur Alessandro Pignocchi dans le livre Ethnographie des mondes possibles, dans lequel il dialogue avec l’anthropologue Philippe Descola. Extrait.
Nombreu·ses sont celles et ceux qui aimeraient vivre autrement, être plus autonomes et se réapproprier des savoir-faire paysans ou artisanaux. Mais comment se former ? Entretien croisé avec deux réseaux de compagnonnage, qui gagneraient à être plus connus.
Né dans l’environnement d’Ardelaine et de Nature & Progrès en 2011, Le Bateleur est une association qui anime une conserverie de légumes et de fruits en lien avec les productrices et producteurs locaux de la région de Saint-Pierreville, en Ardèche.
Ardelaine, en quarante ans d’existence, en plus d’être un repère pour de nombreuses alternatives, est devenue un acteur économique majeur de sa région. Si la laine reste le centre de l’activité économique, la coopérative a développé également un musée, des stages, un restaurant, une librairie...
Dans son numéro de juin 2022, Silence publiait un article critique intitulé « La numérisation des monnaies locales, vers une perte de sens ? ». Yves Herzog, membre de la monnaie locale La Cigogne dans le Sud-Alsace, et Philip, adepte d’une monnaie locale, ont souhaité répondre aux arguments présentés dans ce premier article.
En cinquante ans, des milliers de jeunes ont contribué à la renaissance d’un village dans les gorges de l’Ardèche. Aujourd’hui cet écovillage est devenu une porte d’entrée dans le monde des alternatives.
Dans un monde régit par l’économie monétaire, la comptabilité produit bilans, livres comptables, et déclaration finale de pertes et profits. Mais ces chiffres ne prennent pas en compte la destruction des ressources et masquent la réalité. Mansoor Khan, auteur du livre La voix de la sobriété, co-édité avec Silence ce printemps, livre sa vision personnelle de la question.
Pour redynamiser leur projet, de nombreuses monnaies locales complémentaires prennent le chemin de la numérisation des moyens de paiement. Silence se questionne sur cette pratique. N’est-elle pas contraire au projet initial des monnaies locales ?
Après avoir accueilli des migrant·es, Cédric Hérou, aidé par les comités de la vallée, a mis en place le premier centre d’accueil Emmaüs de France uniquement tourné vers le maraîchage. Nous sommes allé·es à leur rencontre.