Ce numéro met l’accent sur la puissance des mobilisations pour remporter des victoires dans les domaines écologiques. Mais cela pose quelques questions sur les limites de ces victoires.
Ce numéro met l’accent sur la puissance des mobilisations pour remporter des victoires dans les domaines écologiques. Mais cela pose quelques questions sur les limites de ces victoires.
Des dizaines de victoires écologistes se sont construites avec l’occupation, plus ou moins longue, de lieux à défendre ou de chantiers à arrêter. Perspectives philosophiques sur ce que construisent les corps engagés.
Parmi les victoires recensées, une grosse trentaine ont suivi une victoire électorale.
Au cours des luttes, les militant·es interpellent de nombreux acteurs institutionnels pour obtenir gain de cause. Mais les prérogatives des institutions se recoupent et peuvent entrer en contradiction.
Redonner de la force et de l’espoir en réouvrant l’avenir, c’est le but de la nouvelle affiche de Silence répertoriant 50 victoires de l’écologie en France.
Les luttes écologistes insistent, depuis leur structuration dans les années 1960, sur la nécessité de s’engager à l’échelle locale pour préserver les territoires de la bétonisation, des industries polluantes et de la dégradation des conditions de vie. Elles ont remporté de nombreuses victoires.
Les réseaux militants décroissants, plutôt absents de la scène écologiste il y a quelques années, se renouvellent partout en France. Exemple à Lyon, terreau historique de la décroissance, avec la revue Les Lucioles, le Réseau universitaire décroissant et le collectif des Décâblés.
Vincent Liégey, militant de la décroissance, a cofondé à Budapest une initiative qui allie transports doux et relocalisation de l’économie : Cargonomia. Il interroge ici les interactions entre expérimentation pratique et transformation sociale et politique.
Pour fêter les 40 ans de Silence, nous écrivons une histoire française peu connue, celle des victoires de l’écologie.
À la manière dont la revue relaye les alternatives qui se déploient partout en France, nous avons collecté, écouté, fouillé, photographié, analysé ce qui a permis de préserver des (...)
D’ici à quelques jours, nous serons appelé·es aux urnes afin d’élire celui ou celle qui présidera aux destinées de notre pays pour les cinq ans à venir. Nous nous y rendrons vraisemblablement sans illusion et sans doute déçu·es avant même d’entrapercevoir l’heureu·se élu·e. Par habitude, facilité ou renoncement, nous avons intériorisé le fait que l’élection avait désormais plus à voir avec un concours de beauté ou une course de petits chevaux qu’un temps fort de notre démocratie.
Après le coronavirus, vient le temps d’une seconde vague, un danger diffus qui entretient un climat de peur, de méfiance et d’inquiétude généralisée. Cette ambiance nullement propice à la réflexion conduit « nos » responsables politiques à tenter d’appliquer les vieilles recettes aigres-douces d’un libéralisme économique qui n’attend que les crises pour s’affirmer et enfin mettre en œuvre les plans d’ajustements structurels qu’ils ou elles n’osaient plus assumer explicitement.
La séquence électorale qui s’ouvre fin avril 2017, où seront désigné-es les tenant-es du pouvoir exécutif et législatif national, est censée être un temps fort de la vie démocratique de notre pays, une preuve de sa vitalité. Mais comme l’analysent le politologue français Bernard Manin et l’écrivain et (...)
Abstention record, défiance vis-à-vis d’une caste de décideurs politiques sans renouvellement, désaffection à l’égard du militantisme politique, multiplication des affaires de corruption et de criminalité politique, concentration des médias dans les groupes privés, absence de débat sur le nucléaire et la (...)
La question du vote a souvent été mise en débat dans S!lence et... la politique n’étant pas une science exacte, nous n’avons pas encore trouvé le théorème qui permettrait de nous donner la solution. Dans une démocratie qui prend l’eau de toutes parts, est-il pertinent de mettre son bulletin dans l’urne ? (...)
Fondée en 2005 par la société civile palestinienne, la campagne BDS pour « Boycott Désinvestissement Sanctions » est active en France depuis 2009. Dans le cadre de cette campagne, une cinquantaine d’associations françaises appelle les consommat·rices à boycotter les produits israéliens, c’est-à-dire à ne plus en acheter dans les magasins. Mais cet appel au boycott des produits israéliens est-il légal ?
Plus d’un an après la nomination de Nicolas Hulot en tant que ministre de la Transition écologique et solidaire, la liste des renoncements s’allonge. Ne rien attendre et être finalement déçu·e n’est pas le moindre des paradoxes. Mais l’état de la planète, les menaces climatiques, l’effondrement des (...)
Dans son numéro d’octobre 2022, Silence faisait paraître un dossier spécial sur les victoires de l’écologie. Parallèlement, la revue publie une grande affiche « L’écologie en 50 victoires ». Les combats écologistes ont continué à porter leurs fruits ces 2 dernières années ! Petit tour d’horizon non-exhaustif.