Des mouvements féministes pour la paix, contre la guerre et la militarisation ont émergé depuis plusieurs décennies en Israël et en Palestine.
Des mouvements féministes pour la paix, contre la guerre et la militarisation ont émergé depuis plusieurs décennies en Israël et en Palestine.
Avec ses 8 millions de téléspectateur-ices, la chaîne CNews, appartenant à Bolloré, a une véritable influence sur le champ social et politique. Le collectif Sleeping Giants lutte contre cet accaparement des esprits.
En 1945, le communiste Ambroise Croizat, ministre du Travail, instaure la Sécurité sociale et laisse le pouvoir aux ouvriers sur cette institution ! Comment est-on arrivé à mettre en place ce dispositif si ambitieux ? Quelles leçons peut-on tirer de cette histoire pour un projet de SSA ? Entretien avec Nicolas Da Silva, chercheur en histoire et auteur de l’ouvrage La Bataille de la Sécu.
À l’annonce de la dissolution de l’assemblée nationale en juin 2024, les Soulèvements de la terre ont publié un manifeste appelant à un soulèvement antifasciste face au risque d’une prise de pouvoir de l’extrême droite. Nous avons demandé à Poko, militant au sein du comité local lyonnais des Soulèvements de la terre, de nous expliquer en quoi l’écologie défendue par ce mouvement est indissociable de la lutte contre l’extrême droite.
Qui sont les « survivalistes » ? S’ils sont souvent perçus comme de dangereux suprémacistes armés, force est de constater qu’il existe une pluralité de motivations et de pratiques liées au monde de la survie. Dans cet article, nous présentons une immersion dans la « base autonome durable » de Daniel, un lieu qui mêle ancrage réactionnaire, pratiques écologiques et esprit capitaliste.
Lyon, ses collines, ses fleuves, sa praline… mais aussi ses groupes néofascistes implantés historiquement dans la ville. Il est d’usage de dire que Lyon est un laboratoire de l’extrême droite en France. Regardons d’un peu plus près sa nouvelle expérience : l’écologie intégrale.
Plus que jamais, l’écologie que nous portons se doit d’être clairement antifasciste. Pour cela, il est nécessaire de connaître les idées et les réseaux des écologies d’extrême droite. Charles de Lacombe, du mouvement écologiste Action justice climat Lyon, engagé dans la lutte antifasciste, partage ici son analyse sur le sujet.
En 2020, huit organisations écologistes et syndicales unissaient leurs forces pour tenter, actions concrètes à l’appui, de démontrer la convergence de leurs luttes. Cette Alliance écologique et sociale se poursuit aujourd’hui, mais désormais sans la CGT qui, après trois ans, s’en est retirée au niveau national. Cependant, dans la Creuse, l’aventure commune continue.
Enzo Lesourt, Éd. Wildproject, 2025, 224 p. 20 €.
Les précédents s’accumulent comme autant de nuages à l’horizon. À tel point qu’on finirait presque par s’y habituer. Petite musique désagréable, tel un acouphène dont on cherche à se débarrasser en pensant à autre chose. Symptomatique à bien des égards, la suppression des subventions versées par le président du département du Rhône à France Nature Environnement, la Ligue pour la Protection des Oiseaux et Arthropologia, trois associations pas trop remuantes, dit beaucoup de l’époque. Ce fait du prince intervient à la suite d’un simple courrier des trois ONG interrogeant la pertinence d’un projet de port fluvial sur la Saône.
Didier Fassin, Éd. La Découverte, 2024, 192 p., 17 €.
Corée du Sud. En janvier 2025, le président se retranche dans sa résidence barricadée, protégé par des centaines de gardes privés et des centaines de ses partisan·nes qui clament « Stop the Steal » (« arrêtez le vol »), reprenant un slogan trumpiste de 2020. Le 15 janvier, une opération de police le déloge : il restera en prison jusqu’au 8 mars.
Parfois, une photo illustre mieux une époque qu’un long discours. Derrière une banderole « Le bon sens, on finit », une belle brochette d’élus locaux, ceints de leur écharpe tricolore, gravité en bandoulière, manifestait le 8 mars 2025 contre la décision du tribunal administratif de Toulouse remettant en cause l’autorisation environnementale du projet d’autoroute A69 reliant Castres à Toulouse.
La réalité dépasse la fiction. On aimerait se réveiller et sortir de ce cauchemar. Trump est de retour au pouvoir grâce au soutien de Musk. L’homme le plus riche du monde n’a pas hésité à mettre son réseau social X (ex twitter) au service du candidat, en modifiant les algorithmes pour privilégier les posts en sa faveur. Comme si ça ne suffisait pas, il a déjà aussi appelé à voter pour l’AfD, le parti d’extrême droite allemand, et a cherché à déstabiliser le Premier ministre britannique travailliste.
Le fascisme et une certaine vision de l’écologie peuvent très bien cohabiter, et quand Jordan Bardella dit que « le meilleur allié de l’écologie, c’est la frontière », on aimerait clarifier quelque chose : on ne parle pas de la même écologie !
Qu’est ce que « l’écofascisme » ? Quel est le danger de (...)
Aussi soudaine qu’inexplicable, la disparition des questions écologiques de l’agenda politico-médiatique marque une rupture avec la lente prise de conscience opérée par l’opinion publique ces dernières années.
Silence s’intéresse depuis longtemps au débat sur les nouvelles formes de démocratie, sur les expériences de communes gérées par des collectifs citoyens ou des équipes écologistes.
Pascal Dumoulin est maire de la commune d’Ajoux, sur les hauts plateaux ardéchois, 90 habitants en hiver, entre le double et le triple en été. Agriculteur biologique, il se confronte aux idées anciennes et parfois irréalistes des collectivités locales.