Des mouvements féministes pour la paix, contre la guerre et la militarisation ont émergé depuis plusieurs décennies en Israël et en Palestine.
Didier Fassin, Éd. La Découverte, 2024, 192 p., 17 €.
Fondée en 2005 par la société civile palestinienne, la campagne BDS pour « Boycott Désinvestissement Sanctions » est active en France depuis 2009. Dans le cadre de cette campagne, une cinquantaine d’associations françaises appelle les consommat·rices à boycotter les produits israéliens, c’est-à-dire à ne plus en acheter dans les magasins. Mais cet appel au boycott des produits israéliens est-il légal ?
À côté de ce qui se passe à Gaza, où les bombardements israéliens se poursuivent tandis que l’accès à l’aide humanitaire demeure restreint, la situation en Cisjordanie passe presque inaperçue. À l’abri du regard médiatique, la répression israélienne et la dépossession des terres des paysan·nes palestinien·nes par les colons s’exacerbent en Cisjordanie. Le travail de Sandra Guimarães, militante et autrice brésilienne ayant vécu en Cisjordanie, met l’accent sur les pratiques coloniales et de résistance paysanne qu’elle y a observées. Entretien.
Face au génocide en cours en Palestine, la voix du collectif juif décolonial Tsedek ! s’élève. Elle dénonce le racisme d’État, outil de choix pour nier éhontément les crimes commis par l’État d’Israël, et interpelle quant à la colonialité intrinsèque au projet sioniste (1). Entretien.
Neve Shalom/Wahat as-Salam. Ce nom désigne un village. Il s’écrit avec des mots hébreux et arabes indissociables. Neve Shalom/Wahat as-Salam se traduit des deux langues par « L’Oasis de Paix ». Ce village est situé en Israël, à égale distance entre Jérusalem et Tel Aviv. Il veut montrer qu’rabes et Juifs (...)
3 questions à… Imen Habib, l’une des animatrices de la Campagne BDS France.