Les récentes découvertes autour des arbres forment un univers fascinant.
À travers quelques exemples et anecdotes, en voici un échantillon.
Les récentes découvertes autour des arbres forment un univers fascinant.
À travers quelques exemples et anecdotes, en voici un échantillon.
L’exploitation des forêts vit une intensification sans précédent, surtout pour la récolte du bois énergie. Tout cela au nom de postulats qui, à force d’être répétés, semblent aussi évidents qu’incontournables : le bois serait un combustible abondant et écologique.
L’arbre, l’évaporation, le sol jouent dans le climat un rôle déterminant, qui dépasse largement la question des émissions de gaz à effet de serre habituellement mise en avant.
L’agriculture n’est pas forcément synonyme de déforestation. L’arbre, au contraire d’autres plantes, comporte une vaste surface aérienne et souterraine. Les plantes et les arbres peuvent donc partager l’espace dans une logique de complémentarité, ce qui fait de l’arbre un allié des productions agricoles.
En 2011 et 2012, la commune de Nîmes décide de faire abattre 80 platanes et micocouliers du secteur sauvegardé de la ville pour les remplacer par les abribus d’un futur Tram’bus. Des habitant·es se mobilisent alors contre l’abattage illégal de ces arbres centenaires.
En plein cœur du massif des Calanques, le campus universitaire de Luminy, faculté des sciences d’Aix-Marseille, détonne. Îlot au milieu du parc national, il est l’héritage d’une préemption par l’État en 1945 ; il faisait figure de bien commun au même titre que les arbres qui composent la pinède.
Les charpentiers de La BoisBoîte pratiquent la charpente traditionnelle et artisanale. Pour ne pas limiter les beaux ouvrages en bois aux clients aisés, ils accompagnent dans leur démarche des auto-constructeurs motivés. Comme beaucoup d’autres, pour travailler avec des bois locaux, ils remontent dès que possible jusqu’à la forêt ou au gestionnaire.
Quel est l’état de santé des forêts de France ? Quels sont les différents acteurs de leur gestion et les intérêts en jeu ? Quel avenir se profile pour les forêts ? Trois membres du Réseau pour les alternatives forestières aident à éclairer la situation.
Après l’agriculture, c’est aujourd’hui la forêt qui est victime de l’industrialisation. Sous forme de reportages de terrain, l’auteur nous montre comment cela se traduit par des monocultures, une perte de biodiversité, et un massacre avec des machines de plus en plus puissantes. Cela va jusqu’à cette (...)
L’arbre des villes est grignoté par l’urbanisation, l’arbre des champs est grignoté par la mécanisation, l’arbre des forêts est grignoté par l’exploitation.
Pourquoi ?
Peut-être parce que nous avons tendance à aborder la nature du côté qui nous est directement utile. Et nous ne connaissons que trop (...)
Hélène Copin est ingénieure-paysagiste et illustratrice. Elle sillonne les forêts à vélo, en quête d’alternatives forestières, qu’elle donne à voir à travers ses dessins. C’est l’occasion de s’interroger sur la façon dont nous voyons la forêt : « aujourd’hui, une multitude de regards se posent sur nos forêts. Pour certains signes de l’abandon d’anciennes pratiques agricoles, pour d’autres potentielles usines à bois ou mythe d’une nature intacte. Et dans le passé, comment ces regards ont-ils évolué ? »
Remontons dans les arbres ! Back to the Trees propose des promenades insolites au cœur de la forêt, dont la magie se révèle au fur et à mesure des parcours artistiques : musique, chants, sculptures, vidéos, danses et performances enrichissent et décalent la perception de la nature.
De mi-septembre à fin octobre 2018, les gardes forestier·es de l’Office national des forêts (ONF) ont organisé quatre marches, au départ des quatre points cardinaux de France, vers Tronçais, au centre, pour dénoncer la privatisation de la gestion des forêts publiques et leur destruction.
Nul·le n’est censé·e ignorer la loi… Et parfois, dénicher un article un peu trop caché peut servir les causes écolos. Ici, il s’agit de l’article L 350-3 du code de l’environnement du 8 août 2016, qui protège les arbres d’alignement et interdit de les abattre sans dérogation spéciale. Saviez-vous que "le (...)
La forêt de Romainville, c’est 27 hectares de forêt interdite au public aux portes de Paris. Cette forêt est fermée car elle a pris le pas sur une carrière abandonnée, et qu’il existe des risques d’effondrement dus aux anciennes galeries. Cette forêt est un îlot de biodiversité dans un environnement (...)
Dès le début du 20e siècle, des botanistes s’inquiètent de l’appauvrissement des variétés de plantes. Les grandes cultures sélectionnent seulement quelques variétés, ce qui les rend extrêmement fragiles et oblige à recourir aux pesticides. Le risque d’épidémie fait craindre des périodes de famine et peu après la révolution russe, l’agronome Nikolaï Vavilov crée un institut de conservation des graines à Saint-Pétersbourg. Participant à des expéditions dans le monde entier, il recueille des centaines de milliers de graines (330 000 aujourd’hui).
Actuellement, alors que cette collection contient 80 % de semences inédites, l’État russe se désengage laissant craindre une privatisation de la collection. Mario Del Curto présente en photos le travail patient de chercheu·ses sous-payé·es, mais passionné·es, qui perpétuent cent ans après son travail de prospection et de préservation des semences.