Dans le mouvement des droits civiques, aux Etats-Unis, se posait déjà la question de la cohabitation entre Blancs et Afro-Américains au sein de la lutte.
Dans le mouvement des droits civiques, aux Etats-Unis, se posait déjà la question de la cohabitation entre Blancs et Afro-Américains au sein de la lutte.
D’autres modèles amoureux sont-ils possibles ?
Au croisement de l’intime et du social, les relations affectives, la vie amoureuse, la sexualité sont traversées par des normes morales, des oppressions sociales, des enjeux politiques et des aspirations à l’égalité et à la liberté.
Le premier coup d’œil sur les relations multiples laisse à penser qu’elles œuvrent pour la libération sexuelle des femmes et pour le droit de celles-ci à disposer de leur corps. N’induisent-elles pas une totale réciprocité entre femmes et hommes ? Les uns et les unes ne peuvent-illes pas choisir, se lier, et expérimenter ensemble ? L’indépendance matérielle des femmes ne se place-t-elle pas au service d’autres indépendances, affectives et sexuelles notamment ?
Journaliste engagée, elle passait, en 1978, une nuit aux côtés des militant-e-s écologistes sur un pylône proche de la centrale de Fessenheim. Aujourd’hui auteure de deux livres phare dans le paysage pluriamoureux français, Françoise Simpère rencontre Silence pour parler d’amour et d’écologie...
Pour certaines personnes, la perspective de se lier affectivement et sexuellement de façon multiforme semble assez séduisante… Pourtant, la valeur attachée à l’acte sexuel rend problématique son application concrète. Quel est le coût du sexe, et comment se le réapproprier pour affranchir les relations ?
Ecrivain, éditeur et professeur de français, Lionel Labosse prend une position à contre-courant dans le débat sur le mariage gay : au lieu d’y enfermer homos et hétéros, pourquoi ne pas inventer un autre contrat, qui permettrait de s’unir à tous ceux qui se sentent à l’étroit dans le couple ?
C’était le 26 novembre 2011 : le départ avait été fixé place du Pont, à la Guillotière (Lyon). La dernière marche de nuit non-mixte à Lyon datait de 1999.
Pour relancer le port de Bordeaux, un terminal méthanier doit massacrer l’estuaire de la Gironde, lieu d’habitat d’espèces protégées. La lutte de 2006 à 2009 finira par l’emporter !
Un projet comme il en existait tant d’autres : un méga-centre commercial à la sortie de l’agglomération toulousaine, qui projetait de détruire 44 hectares de terrains naturels et agricoles. Mais 18 ans de mobilisation joyeuse et déterminée auront eu raison de ce temple du consumérisme.
Le festival Les Bestiales s’est tenu à Bure en février 2025, dans l’objectif de ‘‘prendre le temps de discuter/réfléchir/agir’’ autour du spécisme, c’est-à-dire la domination de l’humain sur les animaux. La lutte contre l’exploitation animale apparaît encore trop souvent comme une lutte de second rang. Afin de remédier à ce délaissement, le festival des Bestiales choisit de se concentrer exclusivement sur cette thématique. Les réflexions initiées à cette occasion ont permis de voir les liens existants entre la domination de l’humain sur les animaux et d’autres formes d’oppressions (racisme, adultisme, etc.) et d’amener à penser notamment l’articulation entre sexisme et spécisme.
Au tournant des années 90, des promoteurs veulent aménager la basse-plaine de l’Aude pour parachever l’urbanisation du littoral languedocien. C’est sans compter l’union des communistes et des environnementalistes de la région !
Corée du Sud. En janvier 2025, le président se retranche dans sa résidence barricadée, protégé par des centaines de gardes privés et des centaines de ses partisan·nes qui clament « Stop the Steal » (« arrêtez le vol »), reprenant un slogan trumpiste de 2020. Le 15 janvier, une opération de police le déloge : il restera en prison jusqu’au 8 mars.
« Je suis ennemie de la guerre parce que féministe » : c’est ce que déclarait l’institutrice Hélène Brion en 1918, alors qu’elle était attaquée pour ses opinions antiguerre. Depuis un siècle, de nombreuses femmes s’engagent contre la militarisation depuis une perspective féministe. Elles analysent la manière (...)
Au nord-est de Briançon, la Clarée a creusé une vallée aux confins des Hautes-Alpes. Entre les deux villages de la vallée, Val-des-Prés et Névache, le col de l’Échelle permet de passer en Italie. Convoité depuis les années 70 par les aménageurs, les habitant·es de la vallée réussissent à deux reprises à empêcher qu’il soit éventré par un tunnel…
Depuis 2018, Bao Fernandes est installée sur une ferme de 10 hectares dans le Finistère, où légumes et aromates sont produits en combinant agroforesterie, agriculture végan et maraîchage sur sol vivant. D’origine indienne, elle a dû faire face à l’invisibilisation et au marque de reconnaissance de son travail à cause des biais racistes qui imprègnent notre société.
Rencontre débat avec la revue Silence à la librairie La Gryffe (Lyon 7) le samedi 11 janvier à 15h.
Suite à la troisième rencontre de l’Assemblée féministe transnationale qui s’est tenue le 27 janvier 2024 à l’EHESS à Aubervilliers, ce réseau d’auto-éducation féministe tisse une toile de solidarités dont l’entraide et la lutte se veulent être les fers de lance contre l’impérialisme.
Alors que le patriarcat sévit en Europe et se matérialise par de nombreux féminicides chaque année, l’Espagne avance sur ses questions.
Adapter nos rythmes de travail aux variations des corps, aux variations hormonales des femmes en particulier, devrait nous inspirer pour ralentir et décroître. Afin d’aligner nos exigences sociales aux cycles du vivant en général.
Reportage dans l’Hérault, à Azillanet, à la découverte d’un chantier écoféministe. Un groupe de femmes, dont certaines vivent dans le village, ont investi un ancien couvent pour quelques jours de chantier sous la bannière de Reprises de savoirs.
Se répartir le travail de subsistance pour éviter d’exploiter les femmes et les paysan·nes ? Telle est la proposition des féministes de la subsistance. Entretien avec Geneviève Pruvost, sociologue du travail et du genre.
Dans le monde, la situation des femmes qui avortent est très différente d’un endroit à l’autre, de la légalité à l’interdiction totale, en passant par de nombreuses situations intermédiaires.
Capire, l’Assemblée internationale des peuples et le Forum des peuples ont appelé les artistes féministes à (...)
Contrairement aux idées reçues, les femmes sont aussi nombreuses que les hommes à prendre le chemin de la migration. Cependant, le fait d’être femme conditionne l’expérience de la migration, car partout, le capitalisme patriarcal est source d’oppression pour celles-ci.
Medea Benjamin, une des grandes figures du pacifisme aux États-Unis, déploie avec son mouvement Code Pink une énergie créative pour combattre les projets guerriers de la première puissance militaire au monde. Entretien.