Amours libres... Couple ouvert, liaisons affectives multiples, lutinage, amours plurielles, pluriamour, non-exclusivité, polyamour — traduction française du concept polyamory —, tant de mots et de multiples conceptions...
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Amours libres... Couple ouvert, liaisons affectives multiples, lutinage, amours plurielles, pluriamour, non-exclusivité, polyamour — traduction française du concept polyamory —, tant de mots et de multiples conceptions...
Nos grands partis politiques sont pour la libre circulation... celle des marchandises. De préférence des sous-sols du Sud vers les magasins du Nord. Pourquoi s’étonner que les habitants du Sud veuillent profiter de ces richesses en cherchant à venir eux aussi au Nord ? Le processus de décolonisation (...)
« Qui veut voyager loin ménage sa monture » nous dit-on. Oui, mais aujourd’hui ce n’est pas suffisant. Encore faut-il ménager sa planète... et ses habitants ! Chaque été, nous sommes nombreux à partir en transhumance pour voir si l’herbe est plus verte ailleurs. Mais comment faire lorsque nous ne voulons (...)
L’économie de croissance capitaliste s’est fondée sur la destruction d’écosystèmes et l’imposition de monocultures néfastes et tournées vers l’exportation au détriment des besoins locaux dans les colonies, qui ont détruit des modes de vie, suscité des répressions violentes et dont les effets se font toujours sentir aujourd’hui.
Pendant longtemps, Silence a porté l’écologie dans une société où elle était marginale. 500 numéros plus tard, dans un monde où l’écologie est devenue un thème majeur et faussement consensuel, la revue continue à faire entendre la voix minoritaire et engagée d’une écologie sociale, décroissante, (...)
Faut-il refuser les éoliennes parce qu’elles sont issues d’une haute technologie ? C’est l’un des — mauvais — arguments que l’on entend du côté des plus extrémistes qui disent s’opposer au nucléaire, mais qui dénoncent surtout les éoliennes.
Lorsque l’éolienne d’Ouessant s’écroule, victime d’une tempête quelques mois après son installation, en 1985, la plupart des technocrates voient la démonstrations que les énergies renouvelables sont à réserver au domaine des écolos-bricolos.
« Au cours des trente dernières années, les chaînes du livre des pays occidentaux se sont orientées vers un modèle globalisé de surproduction, structurellement dépendant de flux mondiaux de papier, de pétrole, d’argent, etc. Une vitesse nouvelle a gagné les mondes du livre. Une vitesse qui est celle de la machine et qui fait perdre sa valeur au temps long de la création et de la lecture. Une vitesse qui donne le sentiment aux artisans du livre d’être de plus en plus enfermé·e·s dans des logiques de flux » (1).