A Ajaccio, le « bâtiment de la petite vitesse » est partiellement occupé par la coopérative d’activités alternatives SCOPA, un collectif associatif non hiérarchisé où se retrouvent artistes, artisans et militants.
A Ajaccio, le « bâtiment de la petite vitesse » est partiellement occupé par la coopérative d’activités alternatives SCOPA, un collectif associatif non hiérarchisé où se retrouvent artistes, artisans et militants.
A Ajaccio, le « bâtiment de la petite vitesse » est partiellement occupé par la coopérative d’activités alternatives SCOPA, un collectif associatif non hiérarchisé où se retrouvent artistes, artisans et militants.
Jean-Yves Torre milite depuis de très nombreuses années pour le droit de cultiver les terres à l’abandon, pour favoriser l’entraide locale et internationale, préserver l’environnement et vivre simplement.
En Corse du Sud, dans la région de Bonifacio, vit discrètement depuis trente ans, une petite communauté paysanne, protégée des pressions immobilières par un couloir aérien.
C’est en 2005 qu’un groupe de jeunes du Trégor, petite région brittophone des Côtes-d’Armor, crée le collectif Ai’ta ! (“allons-y !”). Inspiré par d’autres collectifs désobéissants qui émergent alors en Europe, il met en pratique la non-violence active pour dénoncer les discriminations que subissent la langue bretonne et ses locuteurs. Ai’ta ! souhaite ainsi donner à la seule langue celtique parlée sur le continent toute sa place dans la vie publique.
L’apprentissage d’une seconde langue dite régionale se fait-il au détriment d’autres langues étrangères ? Constitue-t-il un handicap pour nos chers bambins ? Entretien avec le linguiste Gilbert Dalgalian.
La France reconnaît aujourd’hui 75 langues dont 28 langues kanakes, 12 langues en Guyane et 13 langues en métropole.
Mon identité ? Qui suis-je ? Moi ? Française, femme, journaliste, parlant espagnol, judokate… Une identité plurielle, et mouvante qui plus est. La langue que je parle, mon accent, mes expressions, reflètent cette identité et portent mon image auprès de celles et ceux qui croisent ma route. Ma langue construit mon identité.
Les précédents s’accumulent comme autant de nuages à l’horizon. À tel point qu’on finirait presque par s’y habituer. Petite musique désagréable, tel un acouphène dont on cherche à se débarrasser en pensant à autre chose. Symptomatique à bien des égards, la suppression des subventions versées par le président du département du Rhône à France Nature Environnement, la Ligue pour la Protection des Oiseaux et Arthropologia, trois associations pas trop remuantes, dit beaucoup de l’époque. Ce fait du prince intervient à la suite d’un simple courrier des trois ONG interrogeant la pertinence d’un projet de port fluvial sur la Saône.
Inès Léraud et Pierre Van Hove
Éd. La Revue dessinée / Delcourt, 2024, 192 p. 23,50 €.
Quels étaient les sujets de la revue Silence il y a 10 ans ? Cette année marque un tournant dans Silence avec la publication d’une affiche sur 100 dates des luttes féministes et le début de la chronique mensuelle féministe. Michel Bernard, co-fondateur de la revue, retrace les actualités de cette année-là.
La réalité dépasse la fiction. On aimerait se réveiller et sortir de ce cauchemar. Trump est de retour au pouvoir grâce au soutien de Musk. L’homme le plus riche du monde n’a pas hésité à mettre son réseau social X (ex twitter) au service du candidat, en modifiant les algorithmes pour privilégier les posts en sa faveur. Comme si ça ne suffisait pas, il a déjà aussi appelé à voter pour l’AfD, le parti d’extrême droite allemand, et a cherché à déstabiliser le Premier ministre britannique travailliste.
Anne-Sophie Clémençon, photographe et historienne de l’architecture, et Michel Bernard, journaliste de la revue Silence, vont depuis 20 ans à la rencontre d’initiatives d’habitats collectifs en France et en Europe. Cet ouvrage en présente une cinquantaine et donne des exemples concrets qui permettent de dynamiser un imaginaire écologique et social.
Aussi soudaine qu’inexplicable, la disparition des questions écologiques de l’agenda politico-médiatique marque une rupture avec la lente prise de conscience opérée par l’opinion publique ces dernières années.
Alors que l’abstention augmente, élection après élection, Silence présente d’autres manières de faire de la politique en améliorant les processus démocratiques. Ce mois-ci, Michel Bernard revient sur la vie de Silence en 2014.
Au début de l’année 2024, le monde agricole s’est enflammé : les paysan·nes veulent vivre dignement de leur travail. Plus d’un·e agricult·rice se suicide chaque jour (1). Notre modèle agricole empoisonne les travaill·euses et repose sur l’exploitation des ouvri·ères agricoles, notamment des étrang·ères. (...)
Relier lutte contre la précarité, agroécologie et féminisme, voilà le défi relevé par l’association Terre de Milpa dans une ferme de la commune de Saint-Didier-au-Mont-d’Or, au nord-ouest de Lyon. Reportage.
En Andalousie, en zone aride, Sunseed est un éco-lieu qui cherche à lutter contre la désertification et à expérimenter des alternatives, en accueillant de nombreu·ses volontaires internationa·les. Reportage.
Le Syndicat de la Presse Pas Pareille se retrouve à l’Alternatibar pour son inauguration. Des médias indés des 4 coins de la France seront présents pour fêter le début du syndicat. La chorale des canulards sera là en début de soirée puis on accueillera DJ BadBeef.
Depuis les années 1990, une coopérative du nord-ouest de la Sicile permet à des paysannes et paysans de continuer à travailler sur des petites surfaces agricoles, sans se spécialiser, et de rester maîtres de leurs décisions, tout en s’assurant un revenu juste.
à 19h à l’Alternatibar, venez échanger avec Rue 89 Lyon et la revue Silence sur la place des médias indés dans la lutte contre les empires médiatiques.
Depuis 2019 Sikle, une association strasbourgeoise, collecte à vélo des déchets alimentaires de restaurants, permettant la production de compost pour un maraîcher et des jardins familiaux.
Cet habitat circulaire construit en 2016 aux Pays-Bas, dans le cadre d’un programme de recherche européen, héberge 60 personnes. Ses techniques de construction et son fonctionnement collectif, autogéré, en propriété d’usage, ont de quoi nous inspirer.
La Tambrouille, c’est une tambouille sauce militante. Copain·es de longue ou de courte date rejoignent l’équipage de la cantine pirate chaque lundi. La recette est simple : cuisiner et partager un repas de récup’, végan et à prix libre sur le campus de Saint-Martin d’Hères, proche de Grenoble.
Comment permettre à son enfant de s’instruire en dehors du cadre scolaire quand le gouvernement s’y oppose ? C’est le combat des membres de l’association Enfance Libre : faire entendre la voix de ces enfants et familles qui décident d’emprunter un autre chemin.
Le mois dernier, nous avons présenté La Kommune Niederkaufungen. Situé à une douzaine de kilomètre dans le land de la Hesse en Allemagne, gASTWERKe est une autre communauté autogérée d’une quarantaine de personnes qui existe depuis 2010.
L’humusation fait couler beaucoup d’encre, toutefois elle ne pourra dépasser le stade expérimental qu’à la condition qu’une réelle volonté politique de modifier nos pratiques funéraires permette de la légaliser.
Lectrice de Silence en Moselle, Marie-Noële Stephan partage ses réflexions sur la laine, matériau écologique et économique par excellence, mais aujourd’hui délaissé ou utilisé de façon aberrante. Nous en publions quelques extraits.
La laine est écologique. Un mouton, ça mange de l’herbe, et du foin, un (...)
Créée à l’initiative de quelques vignerons bios, celle qui fut d’abord la Foire aux vins de Rouffach, est devenue l’un des plus grands rendez-vous des écologistes, tout en conservant son esprit associatif.
Dans le centre de l’Allemagne, près de Kassel, la vie communautaire de la Kommune Niederkaufungen sert aujourd’hui de modèle à de nombreuses autres initiatives dans le pays. Un collectif qui a fait des choix radicaux pour une société la plus sobre et la plus juste possible.
En 2005, des jeunes se retrouvent pour monter un projet commun sur la Colline de Lauconie, à mi-chemin entre Brive-la-Gaillarde et Tulle. L’association Le Battement d’ailes se crée pour porter, dans une logique autogestionnaire, la construction et l’animation d’un centre de transmission agroécologique et culturel. Qui va connaître de nombreuses transformations.
Depuis 2015, un collectif s’est installé dans la cité ouvrière de l’usine Vidal, à une centaine de kilomètres au nord de Barcelone, pour y installer un habitat participatif pouvant accueillir plus d’une centaine de personnes.
À Bron, près de Lyon, un Centre de santé planétaire et communautaire a ouvert ses portes en novembre 2022. Derrière cette appellation se dévoile une équipe médicale qui propose une approche du soin plus globale, plus accessible et plus écologique.
Pour un collectif, la question de l’achat d’un lieu est toujours épineuse. Mais des alternatives à la propriété privée existent. Nous avons rencontré des membres du Clip, un réseau de lieux autogérés en propriété d’usage.
Reportage dans l’Hérault, à Azillanet, à la découverte d’un chantier écoféministe. Un groupe de femmes, dont certaines vivent dans le village, ont investi un ancien couvent pour quelques jours de chantier sous la bannière de Reprises de savoirs.
La boulangerie, activité énergivore par nature, est fortement impactée par la hausse des prix actuelle. Malgré les protections financières mis en place par l’État, c’est l’occasion de questionner le modèle de boulangerie développé en France, qui a recours à la mécanisation, aux additifs, et qui prône une consommation quotidienne de produits particulièrement énergivores.
Chaque année depuis 2002, l’association des Ami·es de Silence organise durant l’été une rencontre conviviale de deux semaines dans un écolieu ou dans un lieu en lutte. L’occasion d’expérimenter joyeusement les pratiques de l’écologie, de l’autogestion, de la décroissance et de la non-violence, à travers la vie quotidienne, et des ateliers que chacun·e peut organiser. Petit retour sur les rencontres de l’été 2022 par la voix de celles et ceux qui les ont vécu.
Les ZAD ne sont pas seulement des lieux d’offensive face à des projets destructeurs, mais aussi de précieux espaces d’expérimentation d’autres rapports au monde, qui échappent à la vie administrée par une structure étatique, estime l’anthropologue et dessinateur Alessandro Pignocchi dans le livre Ethnographie des mondes possibles, dans lequel il dialogue avec l’anthropologue Philippe Descola. Extrait.
Nombreu·ses sont celles et ceux qui aimeraient vivre autrement, être plus autonomes et se réapproprier des savoir-faire paysans ou artisanaux. Mais comment se former ? Entretien croisé avec deux réseaux de compagnonnage, qui gagneraient à être plus connus.
Né dans l’environnement d’Ardelaine et de Nature & Progrès en 2011, Le Bateleur est une association qui anime une conserverie de légumes et de fruits en lien avec les productrices et producteurs locaux de la région de Saint-Pierreville, en Ardèche.