Une très jolie BD dynamique et didactique vous dira tout de l’avenir de vos déchets. On se laisse très rapidement embarquer par notre guide, qui se met en scène découvrant l’industrie des déchets, des décharges aux incinérateurs.
Une très jolie BD dynamique et didactique vous dira tout de l’avenir de vos déchets. On se laisse très rapidement embarquer par notre guide, qui se met en scène découvrant l’industrie des déchets, des décharges aux incinérateurs.
Le « développement durable » n’a jamais réussi à infléchir le rythme de destruction de la planète. Ce concept trop flou, né en 1992, a surtout servi à masquer l’inefficacité de nos politiques. Une autre expression a émergé en 2002 : « l’économie circulaire ». Mais c’est encore un cache-misère pour retarder la nécessité de la décroissance.
En mai 2020, La Boucle verte, qui se définit comme « start-up de l’économie circulaire », basée en Haute-Garonne, a publié un texte expliquant les raisons de l’arrêt de son activité. Il nous a donné à réfléchir et nous en publions ici des extraits.
Rejetant certains médicaments produits par des labos pharmaceutiques avec des molécules chimiques, certaines personnes sont de plus en plus convaincues de la nécessité de choisir une médecine plus respectueuse du corps et de la planète. Redécouvrir les vertus médicinales des aliments végétaux : première étape pour se soigner ?
Alexandre Dufour a 40 ans, il est cueilleur professionnel de plantes médicinales depuis 14 ans pour la Sicarappam, une coopérative de product·rices et cueilleus·es, créée en 1987 dans le Puy-de-Dôme. Rencontre avec un cueilleur.
Sans formation au préalable, Marc et Lotti se sont installé·es dans le Gers avec l’envie d’atteindre l’autonomie alimentaire. Au fil des cultures, le couple a développé son savoir agricole et découvert les possibilités de la phytothérapie.
G’reine des prés est une association qui regroupe une quinzaine de productrices, de cueilleuses et d’animatrices dans le Rhône et la Loire. De 2012 à 2015, elles commencent à se croiser de façon informelle dans les formations, sur les marchés et les foires bio de la région. À force d’échanger et de créer du lien entre eux-elles, elles ont commencé à se partager les zones de vente, puis mutualisé certains achats comme le sucre bio pour les confitures, les semences et les plants et organiser des événements autour de leur univers. Elles vendent toutes en circuit court et vivent soit de la transformation, soit de l’animation autour du monde végétal.
Avez-vous déjà cherché des informations ou des conseils sur des produits à base de plantes ? Pas facile de trouver un herboriste pour répondre à vos questions, et pour cause : la profession n’est plus reconnue par l’État depuis le milieu du 20e siècle. À quand une nouvelle reconnaissance ?
L’églantier est bien connu : offrir une de ses fleurs est rempli de promesses amoureuses… Ces roses cultivées sont grosses et colorées pour séduire nos yeux mais leur odeur n’est pas souvent au rendez-vous : quelle tristesse... Les fleurs des rosiers sauvages (Rosa canina et autres espèces) sont autrement plus odorantes ! Vous pouvez cueillir leurs pétales pour en faire du sirop (infusez les dans de l’eau et, après avoir filtré, ajoutez du sucre pour la conservation) ou les faire sécher pour les utiliser en décoration dans vos plats, vos pâtisseries…
Depuis tout ce temps,
Eh oui mon cher ami, tu m’accompagnes toujours !
Enfant, je connaissais déjà ton nom, et ce n’était pas parce que j’habitais la montagne, car tu pousses aussi en ville. C’est parce que je te frottais contre mes piqûres d’orties ou de moustiques en chantant « Plantain guéris-moi, c’est l’ortie qui m’a piquée »… Je te reconnaissais facilement avec tes grosses nervures parallèles qui t’assurent la résistance au piétinement.
Quoi de plus logique que de commencer cette nouvelle chronique par une plante que tout le monde connaît, et qui est tellement précieuse pour nous, les animaux d’élevage, les cultures et le sol. Sa brûlante piqûre la rend facilement reconnaissable. Il existe plusieurs espèces aux mêmes propriétés, mais la grande Ortie Urtica dioica est la plus couramment utilisée.
Sur l’ardoise, le menu annonce salade d’olives, hachis parmentier végétarien, gâteau à l’orange amère. Les chaudrons doivent être chauds pour que tout soit prêt à temps. Mais, parmi ces appétissantes effluves, où est la résistance ?
Pousse la porte. Entre… … chaque chaise, il y a un espace. Dans cet (...)
1er avril 2025. La Commission consultative de suivi des conséquences des essais nucléaires en Polynésie française se réunit au ministère de la Santé à Paris. Ce n’est pas un poisson d’avril, même si cela faisait quatre ans qu’elle n’avait pas été convoquée, alors qu’elle doit se tenir « au moins deux fois par an » selon l’article 7 de la loi Morin (1). Des propositions sont entérinées : l’élargissement « d’ici 2026 » de la liste des 23 pathologies radio-induites déjà reconnues en incluant notamment trois autres cancers, ceux du pancréas, du pharynx, ainsi que le cancer précoce de la prostate.
La Sécurité sociale de l’alimentation constitue une porte d’entrée pour le droit à l’alimentation (1). Mais elle n’est pas la seule. Bien d’autres initiatives incarnent des brèches désirables dans un système agroalimentaire insoutenable. Dans le Vaucluse, Commune ferme, association de maraîchage pour toutes et tous, cultive la réciprocité plutôt que la charité. À Paris, la Cantine des Pyrénées, autogérée et sans salarié·es, a supprimé les catégories « bénévoles » versus « bénéficiaires ». Près de Dijon, un marché bio dans un quartier populaire recherche la façon la plus équitable de fixer les prix pour ses légumes autoproduits. Autant de « déjà-là », à reproduire, collectivement et sans modération, à côté de chez soi.
Et si on recevait chaque mois 150 euros pour s’alimenter avec de bons produits ? C’est ce que propose le projet de Sécurité sociale de l’alimentation (SSA), en imaginant ajouter une nouvelle branche (1) à la Sécurité sociale : l’alimentation. Quoi de plus logique, quand on pense que l’alimentation est à la base de la santé ?
En juin dernier, plusieurs annonces relatant la détection de microplastiques jusque dans du sperme, des testicules et des pénis humains, avaient été largement relayées par la presse spécialisée. Et pour cause : ce qui touche à la sexualité masculine fait le buzz, et plus les recherches sur le sujet progressent, plus la contamination s’avère généralisée.
Associer Marseille à l’expression « ville non-violente », est-ce une provocation ? Un poisson d’avril ? Pas du tout. Depuis 2022, des habitant·es travaillent dans la ville phocéenne sur la sensibilisation au trauma et à ses effets. Une manière d’agir sur les violences depuis la racine. Cette démarche s’inscrit dans un réseau mondial de « villes informées sur le trauma ».
À l’issue d’une grande enquête auprès d’équipes de recherche en médecine, la journaliste Marie-Monique Robin met en lumière les liens qui existent entre la perte de biodiversité dans le monde vivant et les maladies inflammatoires dans nos corps. Accueillir les microbes est une solution préventive efficace.
Alors que les autorités laissent Daikin Chemicals s’agrandir et utiliser un nouveau PFAS (ou « polluant éternel ») à Pierre-Bénite, dans le Rhône, nous avons rencontré Yamine*, un ancien salarié. Contaminé par ces substances, il nous raconte son combat pour faire reconnaître sa maladie professionnelle. (...)
À Bron, près de Lyon, un Centre de santé planétaire et communautaire a ouvert ses portes en novembre 2022. Derrière cette appellation se dévoile une équipe médicale qui propose une approche du soin plus globale, plus accessible et plus écologique.
Fumer est très mauvais pour la santé, c’est entendu. Mais fumer, c’est aussi de droite. Voilà ce que démontre un excellent livre écrit par Olivier Milleron, un « cardiologue hospitalier, militant du service public et ancien fumeur. » Synthèse d’un pamphlet sans concession contre l’industrie du tabac, depuis toujours à la pire pointe du capitalisme.
Aline Mercan est médecin généraliste et phytothérapeute. Elle alerte dans son livre Manuel de phytothérapie écoresponsable sur le fait que certaines plantes médicinales sont menacées de disparition, et donne des clés pour se soigner naturellement de manière responsable.
La Maison commune de la décroissance fait paraître, en juin 2022, aux éditions Utopia, un ouvrage collectif intitulé La décroissance et ses déclinaisons. Pour sortir des clichés et des généralités. Nous publions le chapitre consacré à la santé et plaidant pour une approche radicalement orientée vers la prévention.
La pandémie de Covid-19 nous place collectivement face à des choix politiques, technologiques, économiques, etc., qui reflètent les modèles de société que nous voulons ou rejetons. Silence a demandé à Valérie Tilman, philosophe et chargée d’enseignement à l’université de Namur, d’apporter son regard sur ces questions.
L’imposition de vaccins OGM à une grande partie de la population des pays riches sous la menace du COVID-19 n’en finit pas de nous interroger. Quelles sont les logiques à l’œuvre, quels sont les risques associés ? Qu’est-ce qui distingue les vaccins OGM de la question des OGM en agriculture ? Christophe Noisette et Annick Bossu, du média indépendant Inf’OGM, apportent quelques éclairages.