Autrice du livre Politiser le bien-être, Camille Teste est aussi militante féministe et professeure de yoga. Elle partage avec Silence ses réflexions, invitant les militant·es à transformer le bien-être pour en faire un outil révolutionnaire.
Autrice du livre Politiser le bien-être, Camille Teste est aussi militante féministe et professeure de yoga. Elle partage avec Silence ses réflexions, invitant les militant·es à transformer le bien-être pour en faire un outil révolutionnaire.
Des initiatives ont vu le jour pour soutenir les collectifs et les militant·es sur le plan émotionnel et psychologique. C’est le cas de la Psycho-team, collectif de psychologues basé en Auvergne-Rhône-Alpes, et de Soutien & Rétablissement, réseau transnational de soutien psychoémotionnel.
La mobilisation du 25 mars 2023 contre les mégabassines à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) a été l’occasion d’expérimenter de nouveaux dispositifs pour faire face aux situations de traumas ou de stress post-traumatiques. Rencontre avec Béa*, militante du « pôle psy » formé pour cette action.
Marie-Laure Guislain a étudié les facteurs qui mènent à l’épuisement en milieu militant, qu’elle expose dans un livre et un spectacle : Désenvoûtement ou le néolibéralisme va-t-il mourir ?. Elle partage son témoignage et des pistes à explorer pour en sortir.
Le théâtre est un espace d’expression vivante et de contact direct entre les artistes et le public. Quoi de plus propice à une critique du numérique ? Silence a interrogé trois compagnies ayant écrit, mis en scène et joué des spectacles porteurs d’une charge critique forte sur ce sujet : Petit caillou, Système d’exploitation et Requiem pour un smartphone.
Le combat pour la réouverture de cabines téléphoniques à Grenoble, qui a duré presque deux ans, n’est pas qu’un symbole du refus de la numérisation généralisée : c’est aussi la lutte concrète pour le droit à vivre sans téléphone portable et sans smartphone.
Le Collectif de lutte contre l’invasion du numérique à l’école (CoLINE) naît de la rencontre entre deux mères d’élèves, Julie Pérel et Audrey Vinel. Leurs témoignages montrent pourquoi c’est si important.
Le temps que vous lisiez ces quelques lignes, 200 millions de messages seront envoyés sur WhatsApp, 20 millions de vidéos auront été visionnées sur YouTube, 500 millions de courriels auront été adressés à des internautes frénétiques, 25 millions de requêtes auront été effectuées via Google.
On savait depuis plusieurs années que certains pesticides menaçaient le bon développement des capacités cognitives des enfants (1). Mais de plus en plus d’études scientifiques paraissent qui montrent que de nombreux autres composés chimiques sont suspectés de produire des effets similaires. C’est le cas de deux études parues en cette année 2021 et qui concernent des composés utilisés dans des matières plastiques.
L’empoisonnement par les pesticides est depuis longtemps considéré comme un grave problème de santé publique. Dès 1990, un groupe de travail de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estimait ainsi qu’environ un million d’empoisonnements involontaires par les pesticides se produisaient chaque année, entraînant près de 20 000 décès.
La Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) vient de publier un rapport (1) essentiel issu d’un atelier sur biodiversité et pandémies. L’IPBES est un organe intergouvernemental indépendant comprenant plus de 130 gouvernements membres. Créé en 2012, il fournit aux décideurs des évaluations scientifiques objectives de l’état des connaissances concernant la biodiversité de la planète. Le rapport résonne de manière toute particulière alors que le Covid-19 frappe si fort la planète entière.
La Stratégie européenne sur les produits chimiques (Chemical strategy for sustainability) a été publiée le 14 octobre 2020 par la Commission européenne. Cette démarche s’inscrit dans le cadre du Pacte vert pour l’Europe (European Green Deal) lancé en décembre 2019, qui se fixe notamment un objectif « zéro pollution » à l’horizon 2030. Cette stratégie prétend réduire les risques liés à la production et à l’utilisation de produits chimiques dangereux, tout en encourageant l’innovation pour le développement de solutions de substitutions sûres et durables.
L’abeille est un animal à part. Son image est sans doute une des plus positives parmi tous les animaux. Sa production de miel contribue sans doute à cette popularité. Mais ce sont les services énormes qu’elle rend à la production alimentaire grâce à la pollinisation qu’elle effectue –aux côtés des autres pollinisateurs- qui lui confèrent une position unique puisqu’on estime l’apport des insectes pollinisateurs, dont l’abeille, aux principales cultures mondiales à 153 milliards d’euros, soit 9,5 %de la production alimentaire mondiale (1). Ce n’est donc pas pour rien qu’en 2008 les abeilles ont été proclamées « espèce animale la plus importante et la plus précieuse de la planète », rien de moins (2) !
Santé publique France a publié en 2019 une étude sur l’exposition de la population française à ces composés qui montre que 100 % de la population française a du PFOA et du PFOS dans son organisme !
À la Bergerie de la Berdine, située près de Saint-Martin-de-Castillon dans le Vaucluse, il n’y a pas besoin de prévenir, pas de dossier préalable. L’accueil est gratuit. Il suffit de toquer à la porte.
Pour plus d’autonomie sanitaire
Quand les chaînes de production et de distribution se rompent et que tout manque, que reste-t-il ? Les plantes ! Les herbes et les plantes sont une ressource renouvelable, naturelle et indispensable, au point que l’Angleterre avait fait de l’herboristerie une cause (...)
À Bron, près de Lyon, un Centre de santé planétaire et communautaire a ouvert ses portes en novembre 2022. Derrière cette appellation se dévoile une équipe médicale qui propose une approche du soin plus globale, plus accessible et plus écologique.
Fumer est très mauvais pour la santé, c’est entendu. Mais fumer, c’est aussi de droite. Voilà ce que démontre un excellent livre écrit par Olivier Milleron, un « cardiologue hospitalier, militant du service public et ancien fumeur. » Synthèse d’un pamphlet sans concession contre l’industrie du tabac, depuis toujours à la pire pointe du capitalisme.
Aline Mercan est médecin généraliste et phytothérapeute. Elle alerte dans son livre Manuel de phytothérapie écoresponsable sur le fait que certaines plantes médicinales sont menacées de disparition, et donne des clés pour se soigner naturellement de manière responsable.
La Maison commune de la décroissance fait paraître, en juin 2022, aux éditions Utopia, un ouvrage collectif intitulé La décroissance et ses déclinaisons. Pour sortir des clichés et des généralités. Nous publions le chapitre consacré à la santé et plaidant pour une approche radicalement orientée vers la prévention.
La pandémie de Covid-19 nous place collectivement face à des choix politiques, technologiques, économiques, etc., qui reflètent les modèles de société que nous voulons ou rejetons. Silence a demandé à Valérie Tilman, philosophe et chargée d’enseignement à l’université de Namur, d’apporter son regard sur ces questions.
L’imposition de vaccins OGM à une grande partie de la population des pays riches sous la menace du COVID-19 n’en finit pas de nous interroger. Quelles sont les logiques à l’œuvre, quels sont les risques associés ? Qu’est-ce qui distingue les vaccins OGM de la question des OGM en agriculture ? Christophe Noisette et Annick Bossu, du média indépendant Inf’OGM, apportent quelques éclairages.