Pour développer des alternatives à la voiture en milieu rural, il faut se confronter à des obstacles structurels, systémiques et psychologiques.
Pour développer des alternatives à la voiture en milieu rural, il faut se confronter à des obstacles structurels, systémiques et psychologiques.
C’est une grande contradiction : les écolos veulent vivre proche de la nature, pour cela, ils font appel aux engins et au système les plus destructeurs des milieux naturels : la voiture et tout ce qu’elle implique. Peut-on résoudre ce paradoxe ?
Une bonne partie des problèmes liés à la voiture à la campagne est liée à la politique… de la ville. Il est nécessaire de relier les deux : il faut rendre la ville plus autonome, il faut favoriser les villages au détriment des maisons isolées à la campagne.
La campagne est devenue un enjeu de la marchandisation générale, phénomène qui s’accentue du fait que nombre d’habitants ruraux travaillent en ville.
Aujourd’hui, la voiture nous empoisonne l’existence. Pour obtenir sa diminution, à la ville comme à la campagne, il faut redévelopper le tissu social et l’entraide collective et trouver des dirigeants politiques courageux.
Dès 7 ans. Akio et ses parents vivent dans la forêt. Un jour, des engins viennent raser les arbres et déverser des produits toxiques, la forêt est dévastée. Akio entend les gémissements d’une fillette endormie contre un érable mal en point. Transportée chez eux et soignée, rien ne la guérit. Elle ne (...)
Les leçons d’écologie qu’on nous dispense sont souvent tournées vers l’individu, la vie domestique, le traitement des déchets familiaux. Les mesures que l’on peut prendre à notre échelle restent bien anecdotiques comparativement aux dégâts produits par l’extractivisme, la surproduction galopante, la (...)
L’effet majeur du glyphosate (produit à la base de pesticides tels que le Roundup) est de rendre possible l’exploitation de la terre presque sans main-d’œuvre. Il est un instrument de l’industrialisation de l’agriculture. On se focalise (à raison) sur ses effets sanitaires directs, mais on néglige (à (...)
La guerre de l’eau va s’accélérer sous l’effet du changement climatique, on ne peut plus agir comme avant. « Nourrir les hommes sans détruire la planète » est un des plus grands défis actuels que la haute technologie ne résoudra pas. Le département des Deux-Sèvres, vivant sous la menace conjointe de (...)
La terre dans 300 millions d’années. Des cétacés archéologues découvrent le journal de bord de leurs ancêtres de l’anthropocène où les relations entre humains et cétacés oscillent entre fascination et destruction. À partir de ce scénario humoristique, l’autrice, artiste et amoureuse des sciences de la (...)
Aux jeunes adolescent·es, et en général à celles et ceux désirant tout connaître sur ce lac indispensable à la vie terrestre, de par ses réserves d’eau douce (20% de celles de la Terre), sa biodiversité, l’aide fournie aux peuples qui vivent sur ses bords, ce livre très complet conviendra parfaitement. Il (...)
L’autrice, psychanalyste, explique le refus d’assumer le rôle de l’humanité dans le changement climatique et l’inertie générale face à ce danger par notre inconscient. Nous ne souhaiterions pas céder la place aux générations suivantes, la nature nous fait peur et nous voulons la domestiquer, (...)
Sous forme d’une lettre à l’alouette, l’auteur part de la poésie, de la littérature et de ses souvenirs personnels pour rappeler l’importance de cet oiseau dans notre environnement et dans notre imaginaire. Il raconte ensuite comment cet oiseau, comme beaucoup d’autres, est en voie de disparition. Le (...)
Saccage 2024 est un collectif de collectifs, d’habitants et d’habitantes de la Seine-Saint-Denis et de l’Île-de-France, qui est entré en résistance face aux saccages que provoquent les Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) de Paris en 2024, mais aussi toutes les autres éditions des JOP modernes.
L’association Sauvegarde de la Vallée vivante du Garon, dans le Rhône, souhaite que les pouvoirs publics réalisent un projet-pilote de petites barrières faites de pierres et de bois, au lieu des gigantesques barrages écrêteurs de crues, pour limiter à la fois la sécheresse, l’érosion et les inondations.
Les questions écologiques font l’objet de rapports de force constants au sein de l’Union européenne, qui ne joue pas un rôle de modèle en la matière. Inès Trépant apporte un éclairage avec l’exemple de l’extractivisme.
Depuis 2021, l’association Agir pour l’environnement a lancé une campagne pour créer des réserves de biodiversité dans toute la France, protégées par un nouvel outil réglementaire peu connu : les obligations réelles environnementales. Un moyen d’empêcher une coupe rase de forêt ou l’urbanisation d’un espace naturel par exemple.
Ces 50 dernières années, les luttes locales se sont multipliées en France, constituant d’après certain·es un véritable « mouvement social ». C’est de ce constat qu’est née en 2021 l’association Terres de Luttes, qui soutient les luttes locales en France.
À l’heure où cet article est écrit, un immense mouvement de contestation fait bouillir l’Iran depuis plusieurs mois, sans faiblir. Depuis quelques années, ces épisodes de contestation du régime sont de plus en plus fréquents. Les slogans criés par les manifestant·es depuis septembre 2022 appellent à la fin du régime, condamné pour ses agissements dans son ensemble. Silence s’est penché sur la dimension écologiste des revendications de ces dernières années.
La France possède un réseau routier parmi les plus denses d’Europe. Et il ne cesse de s’étendre : nouveaux tronçons, contournements, viaducs... En la matière, pas de restriction budgétaire, les milliards valsent tandis que les terres vivantes disparaissent. Mais contre ce saccage, les luttes sont entrées en coalition.
Dans son numéro d’octobre 2022, Silence faisait paraître un dossier spécial sur les victoires de l’écologie. Parallèlement, la revue publie une grande affiche « L’écologie en 50 victoires ». Les combats écologistes ont continué à porter leurs fruits ces 2 dernières années ! Petit tour d’horizon non-exhaustif.
Dans le nord de la Drôme, les militant·es de Vivre Ici Vallée du Rhône Environnement se battent depuis des années pour la défense de l’environnement. Et dans une vallée entourée par la plateforme chimique de Roussillon et l’autoroute, ce n’est pas pas une mince affaire.
Samedi 14 mai 2022, une manifestation prenant la forme d’un carnaval a rassemblé près de 800 personnes en soutien à la Zone À Défendre de Pertuis. La ZAP (Zone à Patates, en référence à la culture locale traditionnelle de pommes de terre) est menacée d’expulsion. Les occupant·es de la ZAP, avec le soutien de nombreuses associations (Terres vives Pertuis, Confédération paysanne, France Nature Environnement, etc.) et collectifs, défendent 86 hectares de terres agricoles en plaine de Durance, au pied du Luberon. Le lieu autogéré est à la fois une base de résistance contre l’extension de l’artificialisation, une bulle d’expérimentation alternative et un foyer de vie
collective.