Autogérée, cette boulangerie bio de Montreuil a mis en place un tarif social, donne ses invendus, participe à la vie associative locale et soutient les Zapatistes.
Autogérée, cette boulangerie bio de Montreuil a mis en place un tarif social, donne ses invendus, participe à la vie associative locale et soutient les Zapatistes.
Can Decreix est un lieu d’expérimentation de formes de vie décroissantes, situé en Catalogne. Les besoins, les ressources, les usages, y sont pensés depuis 10 ans comme un véritable écosystème, utilisant entre autres les basses technologies. François Schneider raconte cette aventure.
Silence a demandé à plusieurs personnes, engagées dans la promotion et la pratique des basses technologies, quelles limites elles voyaient et quels risques de dérives leur semblaient possibles.
L’univers des basses technologies ouvre aussi des perspectives sociales et politiques prometteuses, de l’échelon individuel à celui de la société… et même des rapports mondiaux.
Les basses technologies, késako ? Quelles sont leurs particularités, et en réaction à quoi ce mouvement se développe-t-il ?
« L’aventure de la croissance s’arrêtera, c’est une certitude. » C’est l’une des conclusions que Philippe Bihouix tire de l’état de l’exploitation et des réserves de ressources et matières premières au niveau mondial. Dans cette perspective, l’aventure des high tech est condamnée à s’arrêter également. L’avenir est aux basses technologies, économes en énergie et en matières premières : autant s’y préparer.
Porter un projet à la fois écologique et social n’est pas toujours chose aisée. C’est pourtant le pari réussi d’Habitats libres en Poitou, qui a animé au printemps 2021 un chantier participatif de construction d’une yourte d’activités au sein de la résidence Habitat jeunes Kennedy.
Si l’habitat léger peut être une réponse à la précarité économique, il engendre une précarité administrative. Aucune législation claire ne vient accompagner l’installation en habitat léger, qui est freinée par des contraintes démesurées. Quelles stratégies faut-il adopter face à cette inertie ?
À Saillans, dans la vallée de la Drôme, au début des années 2010, un collectif d’habitant·es s’organise pour empêcher l’installation d’un supermarché en périphérie du bourg, lançant un mouvement populaire et, dans la foulée, fait tomber le maire et le remplace par une gestion participative de la mairie.
Après 40 jours d’affrontements, 2013 voit l’occupation de Notre-Dame-des-Landes se développer. Plusieurs centaines de personnes vivent désormais sur place. La lutte contre les grands projets inutiles s’intensifie. Retour sur la vie de la rédaction de Silence cette année-là.
Animatrice culturelle dans une maison d’arrêt, cela vous expose à de nombreuses difficultés, quelques joies, et beaucoup d’interrogations sur le rôle de la prison. Sandra doit franchir dix portes avant d’atteindre son bureau. Alors qu’elle sympathise avec certains prisonniers, elle découvre parfois (...)
Depuis les premières constructions en bois cordé au Biolopin (Jura) par Alain Richard, à la fin des années 1980, la technique de ces murs qui permettent d’utiliser des bûches de bois enrobées dans un torchis ou un pisé de terre, a évolué et s’est surtout développée dans un cadre décoratif. C’est ce (...)
Sous la forme d’un récit, presque d’un journal de bord, l’auteur nous raconte le parcours de vie d’Antoine, qui a monté un restaurant bio et travaille avec des agricult·rices et des éleveu·ses qu’il a sélectionné·es. Chemin faisant, il nous fait part de ses réflexions et de celles de son épouse sur leur (...)
Les leçons d’écologie qu’on nous dispense sont souvent tournées vers l’individu, la vie domestique, le traitement des déchets familiaux. Les mesures que l’on peut prendre à notre échelle restent bien anecdotiques comparativement aux dégâts produits par l’extractivisme, la surproduction galopante, la (...)
L’auteur commence par un historique de nos usages du vent, par la critique de la dérive industrielle actuelle dans le domaine de l’éolien et recentre le débat : la production d’énergie, autonome si possible, ne peut se penser que dans le cadre d’une forte baisse de nos consommations. Il nous montre (...)
Les périodes de confinement ont poussé de nombreuses personnes à passer à l’action, à changer de mode de vie. Laure Noualhat, à partir d’entretiens avec des porteu·ses de jeunes initiatives, développe des questions allant du changement personnel pour aller vers la mise en place de collectifs, à comment (...)
Lectrice de Silence en Moselle, Marie-Noële Stephan partage ses réflexions sur la laine, matériau écologique et économique par excellence, mais aujourd’hui délaissé ou utilisé de façon aberrante. Nous en publions quelques extraits.
La laine est écologique. Un mouton, ça mange de l’herbe, et du foin, un (...)
Créée à l’initiative de quelques vignerons bios, celle qui fut d’abord la Foire aux vins de Rouffach, est devenue l’un des plus grands rendez-vous des écologistes, tout en conservant son esprit associatif.
Dans le centre de l’Allemagne, près de Kassel, la vie communautaire de la Kommune Niederkaufungen sert aujourd’hui de modèle à de nombreuses autres initiatives dans le pays. Un collectif qui a fait des choix radicaux pour une société la plus sobre et la plus juste possible.
En 2005, des jeunes se retrouvent pour monter un projet commun sur la Colline de Lauconie, à mi-chemin entre Brive-la-Gaillarde et Tulle. L’association Le Battement d’ailes se crée pour porter, dans une logique autogestionnaire, la construction et l’animation d’un centre de transmission agroécologique et culturel. Qui va connaître de nombreuses transformations.
Depuis 2015, un collectif s’est installé dans la cité ouvrière de l’usine Vidal, à une centaine de kilomètres au nord de Barcelone, pour y installer un habitat participatif pouvant accueillir plus d’une centaine de personnes.
À Bron, près de Lyon, un Centre de santé planétaire et communautaire a ouvert ses portes en novembre 2022. Derrière cette appellation se dévoile une équipe médicale qui propose une approche du soin plus globale, plus accessible et plus écologique.
Pour un collectif, la question de l’achat d’un lieu est toujours épineuse. Mais des alternatives à la propriété privée existent. Nous avons rencontré des membres du Clip, un réseau de lieux autogérés en propriété d’usage.
Reportage dans l’Hérault, à Azillanet, à la découverte d’un chantier écoféministe. Un groupe de femmes, dont certaines vivent dans le village, ont investi un ancien couvent pour quelques jours de chantier sous la bannière de Reprises de savoirs.
La boulangerie, activité énergivore par nature, est fortement impactée par la hausse des prix actuelle. Malgré les protections financières mis en place par l’État, c’est l’occasion de questionner le modèle de boulangerie développé en France, qui a recours à la mécanisation, aux additifs, et qui prône une consommation quotidienne de produits particulièrement énergivores.
Chaque année depuis 2002, l’association des Ami·es de Silence organise durant l’été une rencontre conviviale de deux semaines dans un écolieu ou dans un lieu en lutte. L’occasion d’expérimenter joyeusement les pratiques de l’écologie, de l’autogestion, de la décroissance et de la non-violence, à travers la vie quotidienne, et des ateliers que chacun·e peut organiser. Petit retour sur les rencontres de l’été 2022 par la voix de celles et ceux qui les ont vécu.
Les ZAD ne sont pas seulement des lieux d’offensive face à des projets destructeurs, mais aussi de précieux espaces d’expérimentation d’autres rapports au monde, qui échappent à la vie administrée par une structure étatique, estime l’anthropologue et dessinateur Alessandro Pignocchi dans le livre Ethnographie des mondes possibles, dans lequel il dialogue avec l’anthropologue Philippe Descola. Extrait.
Nombreu·ses sont celles et ceux qui aimeraient vivre autrement, être plus autonomes et se réapproprier des savoir-faire paysans ou artisanaux. Mais comment se former ? Entretien croisé avec deux réseaux de compagnonnage, qui gagneraient à être plus connus.
Né dans l’environnement d’Ardelaine et de Nature & Progrès en 2011, Le Bateleur est une association qui anime une conserverie de légumes et de fruits en lien avec les productrices et producteurs locaux de la région de Saint-Pierreville, en Ardèche.
Ardelaine, en quarante ans d’existence, en plus d’être un repère pour de nombreuses alternatives, est devenue un acteur économique majeur de sa région. Si la laine reste le centre de l’activité économique, la coopérative a développé également un musée, des stages, un restaurant, une librairie...
Dans son numéro de juin 2022, Silence publiait un article critique intitulé « La numérisation des monnaies locales, vers une perte de sens ? ». Yves Herzog, membre de la monnaie locale La Cigogne dans le Sud-Alsace, et Philip, adepte d’une monnaie locale, ont souhaité répondre aux arguments présentés dans ce premier article.
En cinquante ans, des milliers de jeunes ont contribué à la renaissance d’un village dans les gorges de l’Ardèche. Aujourd’hui cet écovillage est devenu une porte d’entrée dans le monde des alternatives.
Dans un monde régit par l’économie monétaire, la comptabilité produit bilans, livres comptables, et déclaration finale de pertes et profits. Mais ces chiffres ne prennent pas en compte la destruction des ressources et masquent la réalité. Mansoor Khan, auteur du livre La voix de la sobriété, co-édité avec Silence ce printemps, livre sa vision personnelle de la question.