Pour développer des alternatives à la voiture en milieu rural, il faut se confronter à des obstacles structurels, systémiques et psychologiques.
Pour développer des alternatives à la voiture en milieu rural, il faut se confronter à des obstacles structurels, systémiques et psychologiques.
C’est une grande contradiction : les écolos veulent vivre proche de la nature, pour cela, ils font appel aux engins et au système les plus destructeurs des milieux naturels : la voiture et tout ce qu’elle implique. Peut-on résoudre ce paradoxe ?
Une bonne partie des problèmes liés à la voiture à la campagne est liée à la politique… de la ville. Il est nécessaire de relier les deux : il faut rendre la ville plus autonome, il faut favoriser les villages au détriment des maisons isolées à la campagne.
La campagne est devenue un enjeu de la marchandisation générale, phénomène qui s’accentue du fait que nombre d’habitants ruraux travaillent en ville.
Aujourd’hui, la voiture nous empoisonne l’existence. Pour obtenir sa diminution, à la ville comme à la campagne, il faut redévelopper le tissu social et l’entraide collective et trouver des dirigeants politiques courageux.
Ce film d’une grande qualité sur le marais poitevin a été élaboré pendant 3 ans, donc bien avant l’actualité sur la manifestation et la répression contre les « mégabassines ». (quelques extraits y ont été insérés.) Il raconte une mobilisation de plusieurs décennies pour sa sauvegarde et nous fait découvrir ces (...)
L’autrice, pour rembourser son emprunt étudiant, va traverser le Canada pour aller travailler dans l’extraction des schistes bitumineux. Elle y est magasinière, puis secrétaire. Elle découvre un monde très masculin et très sexiste. Son environnement toxique est d’abord celui du machisme permanent, du (...)
En 2010, des bébés sans bras naissent dans l’Ain. Une enquête est ouverte au Registre des malformations en Rhône-Alpes, une structure indépendante, par l’épidémiologiste Emmanuelle Amar. D’autres cas apparaissent en Loire-Atlantique et dans le Morbihan. Commence alors une partie de poker-menteur entre (...)
La pêche maritime a fait de gros dégâts. Il est urgent de reconstituer des écosystèmes sains, productifs et résilients, capables de s’adapter en permanence. Depuis 1996, la pêche en mer est en régression de 1 % par an alors que les moyens de capture continuent de s’accroître. Réagir est une urgence. Cet (...)
Dès 8 ans. Bienvenue dans le monde Nora et de Tours, son ours en peluche. Les deux compères ont décidé de faire la grève scolaire pour le climat vendredi prochain. Les voilà en train de dessiner des panneaux, de s’informer sur le climat, mais aussi de se chamailler. Nora essaie d’expliquer à Tours les (...)
Rachel Carson est connue pour son ouvrage Le printemps silencieux, paru en 1962, qui montre les déséquilibres provoqués dans les écosystèmes par l’usage des pesticides. Thierry Paquot présente cette chercheuse, spécialiste de la vie des océans, qui pour toucher le grand public, a su multiplier les (...)
Si les preuves scientifiques commencent à s’accumuler sur le rôle des pesticides qui provoquent l’effondrement de la biodiversité et des maladies chroniques, il n’en demeure pas moins que celles-ci sont toujours entravées par les industriels qui entretiennent le déni, puis le doute, en mobilisant les (...)
Nous en sommes à la quatrième révolution industrielle, celle qui achève la destruction de la planète et, partant, de l’humanité entière. Ce livre présente la liste des innombrables méfaits de la société technologique et une piste principale pour enrayer la machine. La numérisation du monde détruit les (...)
Saccage 2024 est un collectif de collectifs, d’habitants et d’habitantes de la Seine-Saint-Denis et de l’Île-de-France, qui est entré en résistance face aux saccages que provoquent les Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) de Paris en 2024, mais aussi toutes les autres éditions des JOP modernes.
L’association Sauvegarde de la Vallée vivante du Garon, dans le Rhône, souhaite que les pouvoirs publics réalisent un projet-pilote de petites barrières faites de pierres et de bois, au lieu des gigantesques barrages écrêteurs de crues, pour limiter à la fois la sécheresse, l’érosion et les inondations.
Les questions écologiques font l’objet de rapports de force constants au sein de l’Union européenne, qui ne joue pas un rôle de modèle en la matière. Inès Trépant apporte un éclairage avec l’exemple de l’extractivisme.
Depuis 2021, l’association Agir pour l’environnement a lancé une campagne pour créer des réserves de biodiversité dans toute la France, protégées par un nouvel outil réglementaire peu connu : les obligations réelles environnementales. Un moyen d’empêcher une coupe rase de forêt ou l’urbanisation d’un espace naturel par exemple.
Ces 50 dernières années, les luttes locales se sont multipliées en France, constituant d’après certain·es un véritable « mouvement social ». C’est de ce constat qu’est née en 2021 l’association Terres de Luttes, qui soutient les luttes locales en France.
À l’heure où cet article est écrit, un immense mouvement de contestation fait bouillir l’Iran depuis plusieurs mois, sans faiblir. Depuis quelques années, ces épisodes de contestation du régime sont de plus en plus fréquents. Les slogans criés par les manifestant·es depuis septembre 2022 appellent à la fin du régime, condamné pour ses agissements dans son ensemble. Silence s’est penché sur la dimension écologiste des revendications de ces dernières années.
La France possède un réseau routier parmi les plus denses d’Europe. Et il ne cesse de s’étendre : nouveaux tronçons, contournements, viaducs... En la matière, pas de restriction budgétaire, les milliards valsent tandis que les terres vivantes disparaissent. Mais contre ce saccage, les luttes sont entrées en coalition.
Dans son numéro d’octobre 2022, Silence faisait paraître un dossier spécial sur les victoires de l’écologie. Parallèlement, la revue publie une grande affiche « L’écologie en 50 victoires ». Les combats écologistes ont continué à porter leurs fruits ces 2 dernières années ! Petit tour d’horizon non-exhaustif.
Dans le nord de la Drôme, les militant·es de Vivre Ici Vallée du Rhône Environnement se battent depuis des années pour la défense de l’environnement. Et dans une vallée entourée par la plateforme chimique de Roussillon et l’autoroute, ce n’est pas pas une mince affaire.
Samedi 14 mai 2022, une manifestation prenant la forme d’un carnaval a rassemblé près de 800 personnes en soutien à la Zone À Défendre de Pertuis. La ZAP (Zone à Patates, en référence à la culture locale traditionnelle de pommes de terre) est menacée d’expulsion. Les occupant·es de la ZAP, avec le soutien de nombreuses associations (Terres vives Pertuis, Confédération paysanne, France Nature Environnement, etc.) et collectifs, défendent 86 hectares de terres agricoles en plaine de Durance, au pied du Luberon. Le lieu autogéré est à la fois une base de résistance contre l’extension de l’artificialisation, une bulle d’expérimentation alternative et un foyer de vie
collective.