Rosæ Canine est une collective d’herboristes qui propose une multitude d’ateliers, balades et projets d’écriture autour des plantes. Une voie pour se réapproprier et partager des savoirs vers une autonomie anticapitaliste et queer.
Rosæ Canine est une collective d’herboristes qui propose une multitude d’ateliers, balades et projets d’écriture autour des plantes. Une voie pour se réapproprier et partager des savoirs vers une autonomie anticapitaliste et queer.
Plus le fonctionnement d’une épicerie montée par les consommat·rices est complexe, moins ses membres auront de pouvoir, estime Jean-Claude Richard, de la coopérative autogérée Diony Coop (Seine-Saint-Denis). Simplifier au maximum s’avère donc bénéfique pour la vitalité de ces initiatives.
Plus de 80 épiceries associatives ont adopté le modèle de l’Épi, dans lequel chaque adhérent·e paie une adhésion et donne une ou deux heures de son temps par mois, ce qui permet de proposer des produits à prix coûtant et sans marge. Des initiatives très intéressantes, mais dont l’informatisation est néanmoins à interroger, estime Jean-Claude Richard dans son livre Les Consommateurs ouvrent leurs épiceries. Extraits.
Le Coteau, ville de 6 800 habitant·es située dans la Loire, a vu naître en 2021 une épicerie associative sans salarié·e ni marge additionnelle sur les produits, suivant le modèle des Épis.
Fin 2016, après la sortie du documentaire « Food Coop » retraçant l’histoire du supermarché coopératif new-yorkais Park Slope Food Coop créé en 1973, un groupe de Lyonnais·es se rassemble autour de l’idée de créer un supermarché coopératif à Lyon. L’épicerie coopérative Demain ouvrira trois ans plus tard.
Quel modèle choisir lorsqu’on veut monter un projet d’épicerie dans sa ville ou dans son village ? Les tailles autant que les manières de s’organiser sont multiples. Jean-Claude Richard nous aide à nous y retrouver dans les différents modèles existants.
Acquérir du foncier afin de le mettre à la disposition de projets collectifs : tel est l’objectif de la foncière Antidote. Une manière de créer des lieux pérennes et solidaires dans lesquels l’usage est séparé de la propriété.
Dans l’ouvrage collectif Habiter sans posséder, Aurélien Berlan propose une analyse éclairante du concept de propriété, nous aidant à comprendre où se situe la clé du problème contemporain à ce sujet. Sa réflexion sur le foncier s’applique tout autant au bâti. Elle ouvre la voie à des initiatives telles que le fonds de dotation Antidote, présenté dans les pages qui suivent. Extraits.
Bouleversant témoignage qui retrace les deux années de combat du squat Maurice-Scève, sur la colline de la Croix-Rousse, à Lyon. Ce récit mêle les voix de celles et ceux qui y ont habité, qui l’ont soutenu ou qui ont pris part à cette lutte quotidienne pour accueillir plus de 400 jeunes migrant·es entre (...)
Les auteurs opposent, au choix de ne pas procréer pour des raisons écologistes, plusieurs arguments et questionnements. Ils rappellent que la contribution aux émissions de gaz à effet de serre varie de 1 à 1 000 selon notre niveau de richesse. Qu’on peut jouer sur de nombreux autres facteurs que la (...)
Pas loin de 70 contributions pour aborder les grandes questions écologistes avec comme axe central de faire le lien avec le social. Ce sont surtout des universitaires qui s’expriment et cela regorge de données précises et de questions intéressantes. La conclusion montre bien les difficultés que l’on (...)
Infirmière en unité de soins palliatifs, Catherine Bouissou voit sa vie basculer en 2021 lorsqu’elle refuse de se faire vacciner contre le Covid. À jour de tous ses autres vaccins, elle refuse de prêter son corps à un traitement encore en phase de test. Elle est alors suspendue de ses fonctions et (...)
Mathématicien et économiste, Georgescu-Roegen (1906-1994), est un des précurseurs de la décroissance et vraisemblablement le premier à avoir alerté le monde sur l’épuisement des ressources de notre planète. À partir des années 1950 il s’est opposé aux approches mécanistes, déconnectées des contraintes (...)
Ce film d’une grande qualité sur le marais poitevin a été élaboré pendant 3 ans, donc bien avant l’actualité sur la manifestation et la répression contre les « mégabassines ». (quelques extraits y ont été insérés.) Il raconte une mobilisation de plusieurs décennies pour sa sauvegarde et nous fait découvrir ces (...)
Ce grand livre généreusement illustré rassemble les nombreux tomes déjà parus au long des années de la série « Increvables anarchistes », qui retrace l’histoire du mouvement anarchiste de ses débuts à aujourd’hui. Ce volume démarre avec les prémices de l’anarchisme au 19e siècle, et s’arrête en 1968. Chaque (...)
Dès 3 ans. De un à dix, chaque chiffre renvoie, sur une double-page illustrée, à une action que l’on peut faire pour protéger la planète qu quotidien. Ça commence par un arbre planté, deux roues de vélo, trois fois moins de viande, etc. Un album très simple et réussi.
Trad. Alain Serres, éd. Rue du (...)
Lectrice de Silence en Moselle, Marie-Noële Stephan partage ses réflexions sur la laine, matériau écologique et économique par excellence, mais aujourd’hui délaissé ou utilisé de façon aberrante. Nous en publions quelques extraits.
La laine est écologique. Un mouton, ça mange de l’herbe, et du foin, un (...)
Créée à l’initiative de quelques vignerons bios, celle qui fut d’abord la Foire aux vins de Rouffach, est devenue l’un des plus grands rendez-vous des écologistes, tout en conservant son esprit associatif.
Dans le centre de l’Allemagne, près de Kassel, la vie communautaire de la Kommune Niederkaufungen sert aujourd’hui de modèle à de nombreuses autres initiatives dans le pays. Un collectif qui a fait des choix radicaux pour une société la plus sobre et la plus juste possible.
En 2005, des jeunes se retrouvent pour monter un projet commun sur la Colline de Lauconie, à mi-chemin entre Brive-la-Gaillarde et Tulle. L’association Le Battement d’ailes se crée pour porter, dans une logique autogestionnaire, la construction et l’animation d’un centre de transmission agroécologique et culturel. Qui va connaître de nombreuses transformations.
Depuis 2015, un collectif s’est installé dans la cité ouvrière de l’usine Vidal, à une centaine de kilomètres au nord de Barcelone, pour y installer un habitat participatif pouvant accueillir plus d’une centaine de personnes.
À Bron, près de Lyon, un Centre de santé planétaire et communautaire a ouvert ses portes en novembre 2022. Derrière cette appellation se dévoile une équipe médicale qui propose une approche du soin plus globale, plus accessible et plus écologique.
Pour un collectif, la question de l’achat d’un lieu est toujours épineuse. Mais des alternatives à la propriété privée existent. Nous avons rencontré des membres du Clip, un réseau de lieux autogérés en propriété d’usage.
Reportage dans l’Hérault, à Azillanet, à la découverte d’un chantier écoféministe. Un groupe de femmes, dont certaines vivent dans le village, ont investi un ancien couvent pour quelques jours de chantier sous la bannière de Reprises de savoirs.
La boulangerie, activité énergivore par nature, est fortement impactée par la hausse des prix actuelle. Malgré les protections financières mis en place par l’État, c’est l’occasion de questionner le modèle de boulangerie développé en France, qui a recours à la mécanisation, aux additifs, et qui prône une consommation quotidienne de produits particulièrement énergivores.
Chaque année depuis 2002, l’association des Ami·es de Silence organise durant l’été une rencontre conviviale de deux semaines dans un écolieu ou dans un lieu en lutte. L’occasion d’expérimenter joyeusement les pratiques de l’écologie, de l’autogestion, de la décroissance et de la non-violence, à travers la vie quotidienne, et des ateliers que chacun·e peut organiser. Petit retour sur les rencontres de l’été 2022 par la voix de celles et ceux qui les ont vécu.
Les ZAD ne sont pas seulement des lieux d’offensive face à des projets destructeurs, mais aussi de précieux espaces d’expérimentation d’autres rapports au monde, qui échappent à la vie administrée par une structure étatique, estime l’anthropologue et dessinateur Alessandro Pignocchi dans le livre Ethnographie des mondes possibles, dans lequel il dialogue avec l’anthropologue Philippe Descola. Extrait.
Nombreu·ses sont celles et ceux qui aimeraient vivre autrement, être plus autonomes et se réapproprier des savoir-faire paysans ou artisanaux. Mais comment se former ? Entretien croisé avec deux réseaux de compagnonnage, qui gagneraient à être plus connus.
Né dans l’environnement d’Ardelaine et de Nature & Progrès en 2011, Le Bateleur est une association qui anime une conserverie de légumes et de fruits en lien avec les productrices et producteurs locaux de la région de Saint-Pierreville, en Ardèche.
Ardelaine, en quarante ans d’existence, en plus d’être un repère pour de nombreuses alternatives, est devenue un acteur économique majeur de sa région. Si la laine reste le centre de l’activité économique, la coopérative a développé également un musée, des stages, un restaurant, une librairie...
Dans son numéro de juin 2022, Silence publiait un article critique intitulé « La numérisation des monnaies locales, vers une perte de sens ? ». Yves Herzog, membre de la monnaie locale La Cigogne dans le Sud-Alsace, et Philip, adepte d’une monnaie locale, ont souhaité répondre aux arguments présentés dans ce premier article.
En cinquante ans, des milliers de jeunes ont contribué à la renaissance d’un village dans les gorges de l’Ardèche. Aujourd’hui cet écovillage est devenu une porte d’entrée dans le monde des alternatives.
Dans un monde régit par l’économie monétaire, la comptabilité produit bilans, livres comptables, et déclaration finale de pertes et profits. Mais ces chiffres ne prennent pas en compte la destruction des ressources et masquent la réalité. Mansoor Khan, auteur du livre La voix de la sobriété, co-édité avec Silence ce printemps, livre sa vision personnelle de la question.