Depuis 20 ans, Longo Maï se mobilise pour la libre circulation des semences paysannes et la réappropriation des savoirs autour des semences, autant dans les instances européennes que les mains dans la terre, dans les jardins et les champs.
Depuis 20 ans, Longo Maï se mobilise pour la libre circulation des semences paysannes et la réappropriation des savoirs autour des semences, autant dans les instances européennes que les mains dans la terre, dans les jardins et les champs.
Des habitant·es de quartier populaire de Marseille aux personnes sans papier à Briançon en passant par les travaill·euses agricoles étrang·ères dans les Bouches-du-Rhône, la ferme collective du Mas de Granier essaye de se battre contre les injustices et de nourrir des luttes.
La coopérative La Cabrery produit des vins nature mais aussi des légumes, du bois, du fromage et du pain, dans une perspective anti-capitaliste et féministe. Reportage dans cette ferme collective de Longo Maï, située à Vitrolles-en-Lubéron, dans le Vaucluse.
En 2006, Enric Navarro, paysan bio à Albons, brûlait son champ devant les médias pour dénoncer sa contamination par les OGM environnants. Silence raconte comment, au fil des années, le Catalan a transformé une plaine de monocultures en un espace agroécologique riche en biodiversité.
Le réseau À vos bêtes a pour objectif de montrer qu’un élevage paysan soucieux du vivant est possible et nécessaire pour reprendre des terres à l’agro-industrie. Rencontre avec Juliette, une des élev·euses à l’origine de cette initiative.
Il n’existe pas encore d’abattage mobile à la ferme en France, mais plusieurs projets sont en cours de réalisation. Olivier Lozat, animateur à la Confédération paysanne, soutient depuis ses débuts celui de la Maison paysanne de l’Aude (1). L’idée est de se déplacer auprès des éleveu-ses pour abattre les animaux sur leur lieu de vie et éviter ainsi le stress du transport et de l’abattoir. Pour beaucoup, il est important d’accompagner l’animal qu’on a nourri, et soigné jusqu’à sa mort. Entretien.
L’élevage de chèvres en lactation longue ou continue est une méthode ancienne qui n’est pas passée par la culture livresque ni par les centres de formation agricole. Le souci du bien-être animal et la quête de sobriété de nombreu·ses éleveu·ses expliquent le retour d’un certain engouement pour cette pratique.
Chaque automne depuis 2016, la grippe aviaire sert de prétexte à l’enfermement obligatoire de toutes les volailles de France, près de 10 mois sur 12, véritable arrêt de mort de l’élevage en plein air et symbole d’une rupture philosophique profonde avec le vivant.
Ils et elles ont été massacré·es par la police dans une manifestation. Mâchoire brisée, œil crevé, main arrachée… et vie brisée. L’ouvrage montre dix cas où la police a usé de la force de manière disproportionnée, avec des armes trop dangereuses. Portraits pleine page, photos de prothèses ou d’objets, récits, (...)
Le célèbre philosophe allemand Günther Anders déconstruit l’héroïsme lié à la conquête spatiale dans ce livre écrit pendant la période marquée par les premiers pas sur la Lune. Plus qu’un pamphlet, cet essai se base sur des remarques tirées de l’observation de l’actualité qui ne manquent pas d’humour ni de (...)
Veau, vache, cochon, couvée ... génétiquement modifiés se retrouveront-ils bientôt librement sur le marché ? Encore faut-il ajouter à cette liste de La Fontaine, bactéries, virus et champignons !
L’agroforesterie est une manière éminemment écologique de pratiquer l’agriculture ou l’élevage, en les intégrant à leur milieu arboricole ou forestier. Ce livre abondamment illustré de photos et de schémas n’est pas un manuel pratique, mais il offre une perspective très complète sur le sujet. Son auteur, (...)
Ce livre démonte pas mal d’idées reçues : comme celle que toutes les sociétés ont besoin d’une police. Que la police empêche le crime, qu’elle est perfectible. Qu’elle fonctionnerait mieux avec plus de moyens. Que la délinquance augmente, d’où l’augmentation régulière des effectifs et des moyens techniques (...)
Cet entretien donne à connaître la voix d’un sage, qui parle avec simplicité de ses expériences et en tire des réflexions profondes sur la vie. Jardinier d’un temple zen après un parcours communautaire, agricole, social, Raimund Olbrich parle de notre déconnexion aux saisons liée au mode de vie basé (...)
La Ferme des Volonteux se trouve au sud de Valence, dans la Drôme. Elle a été acheté par l’arrière- grand-père de Rémy Léger. Ce dernier s’installe comme paysan en 2008 et va rapidement s’associer avec d’autres personnes. Une SCOP est mise en place en 2012 et les activités se diversifient : maraîchage, (...)
Vous connaissez les OGM, mais connaissez-vous les « végétaux NTG » (nouvelles techniques génomiques) ? Pas de panique : c’est presque pareil ! La Commission Européenne cherche à les rendre commercialisables en Europe sans aucun étiquetage, évaluation ni étude de risques.
Spécialiste engagé de l’agroécologie, Marc Dufumier appelle à la révolution agroécologique, seule capable de répondre à un ensemble d’enjeux complexes (alimentation, santé publique, environnement, inégalités Nord-Sud et problèmes migratoires etc.). Comment s’y prendre ? Sa réponse en 10 propositions.
“Et en effet, sur la planète du petit prince, il y avait comme sur toutes les planètes, de bonnes herbes et de mauvaises herbes”, Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince. Mais peut-on vraiment parler de mauvaises graines ? Le photographe Thierry Ardouin prend la question à la racine et propose de sublimer la graine, qui a pour lui une apparence merveilleuse. À travers une série de photographies, il renouvelle le regard que l’on peut porter sur les semences. Une série comme un hymne à la diversité et à la beauté des graines.