La complémentarité d’une approche écolo avec les approches queer ou LGBT+ est loin de faire l’unanimité dans le champ de l’écologie. Quels sont les arguments des groupes qui s’y opposent ?
La complémentarité d’une approche écolo avec les approches queer ou LGBT+ est loin de faire l’unanimité dans le champ de l’écologie. Quels sont les arguments des groupes qui s’y opposent ?
Visite dans un lieu collectif au cœur de la forêt, qui cultive à la fois l’autogestion, les solidarités, l’écologie et un féminisme ouvert à la diversité des genres et des orientations sexuelles.
Les luttes queer se caractérisent régulièrement par leur caractère exubérant et sulfureux. Cette manière de militer permet à leurs protagonistes d’aborder les combats écologistes, parmi d’autres, à partir de leur point de vue spécifique.
« Les mêmes forces qui attaquent nos communautés sont aussi celles qui épuisent la planète », explique le collectif Queers4Climate Nederland. La convergence entre luttes queer et luttes écologistes mais aussi féministes, antiracistes, etc., est d’abord le fruit d’une nécessité : résister à une oppression commune.
Mouvements écologistes et LGBT+ cheminent ensemble depuis des décennies déjà. Retour sur un compagnonnage trop méconnu.
En France, une femme meurt tous les deux jours assassinée par son conjoint ou son ex-conjoint. Depuis le 30 août 2019, des centaines de « colleuses » se mobilisent dans tout le pays pour dénoncer les féminicides dans l’espace public.
Comment peut-on se défendre quand on est confrontée à la violence en tant que femme ? La question est à la fois personnelle et politique. Il ne faut ni être une féministe aguerrie ni une spécialiste des arts martiaux pour pratiquer l’autodéfense… Toutes les femmes ont d’ailleurs déjà mis en place des stratégies pour se protéger ! Mais alors, qu’est-ce que l’autodéfense féministe ?
La question du genre est de plus en plus évoquée dans les programmes de l’Education nationale. Nous avons interrogé ceux et celles qui agissent dans le domaine de l’éducation alternative sur leurs pratiques en ce domaine.
Dès 1949, à la suite de la “Nakba” (la “catastrophe”), l’extension d’Israël a réduit la Palestine à 23 % de son territoire initial et contraint plus de 700 000 Palestinien·nes à l’exil. Le récit national israélien a fait de la Palestine une "terre sans peuple". Depuis, la colonisation des corps et du territoire se poursuivent, atteignant depuis octobre 2023 une apogée.
Se représentant dans quelques années en vieille fille à chat dans un Ehpad féministe autogéré, Isa réagit aux propos misogynes de toutes sortes avec un humour formidable. Elle raconte à ses petits-neveux comment est mort le patriarcat avec forces anecdotes reliées à l’actualité récente. L’avertissement (...)
À la fin du 19e siècle, Jeanne Chauvin réussit à s’inscrire en faculté de droit. Brillante, elle obtient ses diplômes, mais va devoir encore batailler pendant longtemps avant de pouvoir être avocate. Avec l’aide de groupes féministes et de son frère, élu socialiste, elle va franchir les obstacles. Elle (...)
Les leçons d’écologie qu’on nous dispense sont souvent tournées vers l’individu, la vie domestique, le traitement des déchets familiaux. Les mesures que l’on peut prendre à notre échelle restent bien anecdotiques comparativement aux dégâts produits par l’extractivisme, la surproduction galopante, la (...)
Qu’est-ce qui lie l’institution militaire à la production de la violence masculine ? Ce petit livre, fruit d’une enquête sur le sujet dans l’armée turque, explique bien ce phénomène. Pour faire partie de la classe sociale de sexe dominant, les jeunes hommes vont apprendre à la fois le combat et la (...)
Dès 6 ans. Le conte des frères Grimm est ici revisité avec impertinence. La princesse est très contente de vivre l’amour avec sa grenouille. Mais cela ne flatte pas les égos des princes alentour ! Son exemple amène même d’autres princesses à négliger les jeunes beaux pour de mignons batraciens. C’en est (...)
Cet ouvrage fondateur de la pensée écoféministe, enfin traduit en français, propose une approche historique de l’évolution vers l’ultralibéralisme et aide à déconstruire les points d’ancrage de la culture capitaliste, en prenant appui sur des exemples concrets. Véritable système alternatif philosophique, (...)
Voilà une synthèse efficace sur un sujet complexe. Catherine Larrère aborde l’écoféminisme dans ses différentes dimensions. Son histoire en France, aux États-Unis et dans les pays du Sud, l’analyse des dominations croisées entre femmes et nature, la question du care, de la reproduction sociale et des (...)
Suite à la troisième rencontre de l’Assemblée féministe transnationale qui s’est tenue le 27 janvier 2024 à l’EHESS à Aubervilliers, ce réseau d’auto-éducation féministe tisse une toile de solidarités dont l’entraide et la lutte se veulent être les fers de lance contre l’impérialisme.
Alors que le patriarcat sévit en Europe et se matérialise par de nombreux féminicides chaque année, l’Espagne avance sur ses questions.
Adapter nos rythmes de travail aux variations des corps, aux variations hormonales des femmes en particulier, devrait nous inspirer pour ralentir et décroître. Afin d’aligner nos exigences sociales aux cycles du vivant en général.
Reportage dans l’Hérault, à Azillanet, à la découverte d’un chantier écoféministe. Un groupe de femmes, dont certaines vivent dans le village, ont investi un ancien couvent pour quelques jours de chantier sous la bannière de Reprises de savoirs.
Se répartir le travail de subsistance pour éviter d’exploiter les femmes et les paysan·nes ? Telle est la proposition des féministes de la subsistance. Entretien avec Geneviève Pruvost, sociologue du travail et du genre.
Dans le monde, la situation des femmes qui avortent est très différente d’un endroit à l’autre, de la légalité à l’interdiction totale, en passant par de nombreuses situations intermédiaires.
Capire, l’Assemblée internationale des peuples et le Forum des peuples ont appelé les artistes féministes à (...)
Contrairement aux idées reçues, les femmes sont aussi nombreuses que les hommes à prendre le chemin de la migration. Cependant, le fait d’être femme conditionne l’expérience de la migration, car partout, le capitalisme patriarcal est source d’oppression pour celles-ci.
Medea Benjamin, une des grandes figures du pacifisme aux États-Unis, déploie avec son mouvement Code Pink une énergie créative pour combattre les projets guerriers de la première puissance militaire au monde. Entretien.