Acquérir du foncier afin de le mettre à la disposition de projets collectifs : tel est l’objectif de la foncière Antidote. Une manière de créer des lieux pérennes et solidaires dans lesquels l’usage est séparé de la propriété.
Acquérir du foncier afin de le mettre à la disposition de projets collectifs : tel est l’objectif de la foncière Antidote. Une manière de créer des lieux pérennes et solidaires dans lesquels l’usage est séparé de la propriété.
Les coopératives de Longo Maï (« que cela dure longtemps » en occitan) sont des îlots de résistance aux dérives totalitaires du capitalisme. Elles ont pour point commun d’agir pour la liberté de circuler des personnes. Les activités artisanales qu’elles développent permettent une autonosmie des artisan.es dans leur pratique professionnelle et leur offrent une certaine liberté pour des activités extérieures.
Deux habitats groupés ont vu le jour au début des années 1980, dans le cadre de l’aménagement de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise. Où en sommes-nous 35 ans plus tard ?
Aujourd’hui, la retraite est souvent signe de solitude. Il est temps d’inventer de nouvelles formes de vie commune. Le Béguinage de Perpignan est une première expérience de vie autonome catholique dans un lieu collectif.
Jean-Baptiste Godin, patron socialiste d’une usine de poêles en fonte, à Guise (Aisne) au 19e siècle, également journaliste, député, construisit entre 1859 et 1884 un palais social pour y loger ses ouvriers. Cette expérience d’habitat collectif se poursuivit pendant plus d’un siècle.
On connaissait déjà les initiatives pour sortir des terres agricoles de la spéculation foncière et les restituer durablement à leur vocation vivrière, avec notamment Terre de liens. Cette structure propose d’acheter collectivement des terres cultivables pour faciliter l’installation de jeunes (...)
Une maison communautaire forgée en 35 ans d’actions culturelles et environnementales.
Le bâtiment de la Convention, est un ancien monastère du 17e siècle (1), avec 1800 m² habitables sur un terrain de près de 3000 m². C’est entre ces murs qu’une trentaine de personnes ont monté un habitat partagé en quelques années, a peu de frais et à grand renfort de collectif.
Un palace à une trentaine de kilomètres à l’est de Pampelune (Navarre, Espagne) accueille un écovillage depuis 2013. 64 logements, des salles de réception et un golf de trois hectares transformé en maraîchage : de quoi développer un projet ambitieux.
En 1971, sous une pression démographique croissante, la mairie de Copenhague décide d’évacuer la plupart des squats de la ville pour les réhabiliter. Du jour au lendemain des centaines de marginaux et d’idéalistes se retrouvent jetés à la rue. En quête d’un nouveau refuge, une poignée d’entre eux se tourne alors vers une ancienne base militaire dont le territoire est formé, au sud d’un complexe de bâtiments désaffectés du XVIIIe siècle et se prolonge idéalement au Nord par un lac et une forêt redevenus quasi sauvages... C’est comme ça que Fristaden, la ville libre de Christiania est née.
Partis de France à vélo depuis 4 mois pour notre projet Cyclolenti, nous sommes arrivés au Portugal où nous allons à la découverte des éco-projets qui fleurissent un peu partout. Aujourd’hui, nous atterrissons sur La Belle Verte, référence à la planète écologique et libertaire décrite par Coline Serreau dans son film du même nom (1).