La Sève et Voix Déterres ont organisé une journée intitulée « Eaux Troubles, rencontres écoféministes houleuses » le 17 juin 2023 à la Parole Errante, à Montreuil, en Seine-Saint-Denis.
La Sève et Voix Déterres ont organisé une journée intitulée « Eaux Troubles, rencontres écoféministes houleuses » le 17 juin 2023 à la Parole Errante, à Montreuil, en Seine-Saint-Denis.
Du 2 au 4 juin 2023 ont eu lieu à Lacelle, en Corrèze, Les Queerezienžnes, des rencontres autour du consentement.
En lettres capitales noires sur fond blanc, les collages féministes parsèment les paysages urbains depuis 2019. Au sein de ce mouvement particulièrement massif, femmes et minorités de genre se réapproprient des espaces où leur présence est encore moins légitimée que celle des hommes cisgenres.
Les jeudi 9 et vendredi 10 décembre 2021, les chercheuses Marion Coville, Stéphanie Tabois et Héloïse Prévost ont organisé à Poitiers un événement entièrement dédié aux menstruations. Leur place dans la société, leur histoire, ou la prise en charge de la santé gynécologique dans le monde médical – autant de sujets abordés pour donner à voir une multiplicité de perspectives sur l’expérience des règles, des « ourses » ou des « lunes ». On comptait des professionnel·les de santé, des associations, des anthropologues, sociologues et historien·nes, mobilisé·es pour une journée de discussions à l’Espace Mendès France.
Les membres du Front de Mères et d’Alternatiba continuent de bâtir leur maison de l’écologie populaire (présentée dans Silence n°501 p.23). Une Amap, L’école de Verdragon, un temps d’écrivain public, des conférences variées, du théâtre d’impro’, des ateliers d’écriture, une première résidence d’artiste, un atelier d’autodéfense féministe, de la danse, des ateliers cuisine, un ciné-club, des commémorations historiques, une radio portée par des jeunes formées par Antoine Chao de France Inter et Sarah Belhadi de Radio Parleur : voici un échantillon de toutes les activités qui se sont déroulées dans ce nouveau lieu en à peine quelques mois. Les habitant·es construisent semaine après semaine une écologie populaire en alliant réflexions, pratiques et détermination. Ces écologistes – pour beaucoup des mères – veulent transformer le monde pour les enfants qui y résident, et « rien ne peut arrêter des personnes qui se battent pour leurs enfants ».
Qu’est-ce qu’être une femme travaillant dans l’agriculture aujourd’hui ? Si les éleveuses, maraîchères, vigneronnes, œnologues, sommelières, ouvrières agricoles sont de plus en plus nombreuses dans le milieu et participent à sa féminisation, il n’en reste pas moins que les violences sexistes et sexuelles auxquelles elles font face ne disparaissent pas. Il peut s’agir de rappels à l’ordre par la Chambre d’Agriculture qui n’envisage pas une installation agricole pour une femme seule, d’une division genrée des tâches sur l’exploitation, d’un regard de travers d’agriculteurs apercevant une femme sur un tracteur, de remarques sexistes à leur égard par des client·es, voire d’agressions sexuelles. Dans le sillage de la vague #Metoo, bandes dessinées, tribunes, reportages, articles journalistiques ou scientifiques participent à la dénonciation de ces actes par les victimes elles-mêmes.
« Notre imaginaire, habité par des rêves d’accumulation et de domination, est un territoire qu’il faut ‘occuper’ », écrit la philosophe spécialiste des écoféminismes Émilie Hache en 2015 dans l’ouvrage collectif Gestes Spéculatifs (1). Elle s’intéresse particulièrement à la science-fiction, et propose d’ailleurs une bibliographie de ce qu’elle nomme « science-fiction écoféministe » en accompagnement du texte Rêver l’obscur de Starhawk (2). Pourquoi ce rapprochement ? Pourquoi cet intérêt pour la science-fiction, et plus largement, pour nos imaginaires ?
Le 3 mai 2021 s’est déroulée une conférence de presse pour l’inauguration de Verdragon, la Maison de l’écologie populaire à Bagnolet (Seine-Saint-Denis). Ce lieu rend compte d’une alliance inédite entre un collectif écologiste des quartiers populaires – le syndicat Front de Mères – et un collectif écologiste mainstream – Alternatiba. Ensemble, ces deux organisations ont décidé de travailler à construire une écologie populaire depuis la Seine-Saint-Denis. Cet espace semble prometteur pour travailler à construire une écologie plus émancipatrice pour toutes et tous.