Acquérir du foncier afin de le mettre à la disposition de projets collectifs : tel est l’objectif de la foncière Antidote. Une manière de créer des lieux pérennes et solidaires dans lesquels l’usage est séparé de la propriété.
Acquérir du foncier afin de le mettre à la disposition de projets collectifs : tel est l’objectif de la foncière Antidote. Une manière de créer des lieux pérennes et solidaires dans lesquels l’usage est séparé de la propriété.
Un bar-restaurant, une épicerie-cave-traiteur, un bureau de poste, un marché et bientôt une auberge, ainsi que huit emplois créés, dans un village ardéchois de 700 habitant·es… le tout, en défiant les règles classiques de la propriété. Un pari réussi par l’Auberge de Boffres, en lien avec la coopérative Villages vivants.
Les précédents s’accumulent comme autant de nuages à l’horizon. À tel point qu’on finirait presque par s’y habituer. Petite musique désagréable, tel un acouphène dont on cherche à se débarrasser en pensant à autre chose. Symptomatique à bien des égards, la suppression des subventions versées par le président du département du Rhône à France Nature Environnement, la Ligue pour la Protection des Oiseaux et Arthropologia, trois associations pas trop remuantes, dit beaucoup de l’époque. Ce fait du prince intervient à la suite d’un simple courrier des trois ONG interrogeant la pertinence d’un projet de port fluvial sur la Saône.
Contrairement à l’idée reçue, la microfinance ne s’adresse pas qu’aux plus pauvres dans les pays dits en voie de développement. Dans les pays industrialisés, il accompagne à la création, au financement et à l’assurance, des petites entreprises (voire unipersonnelles). D’autre part, il consent des prêts (...)
On connaissait déjà les initiatives pour sortir des terres agricoles de la spéculation foncière et les restituer durablement à leur vocation vivrière, avec notamment Terre de liens. Cette structure propose d’acheter collectivement des terres cultivables pour faciliter l’installation de jeunes (...)
Présentés comme une « aide au développement », les microcrédits ont surtout été un moyen pour les banques et les usuriers de faire d’énormes profits sur le dos des plus pauvres.
3 questions à Amandine Platet, responsable du service communication et de la vie associative de La Nef (Nouvelle économie fraternelle)