Deux mois après l’adoption de la loi d’accélération de la production d’énergies renouvelables, qui légitime les projets de photovoltaïques sur les terres agricoles, la FNSEA annonce en mai 2023 qu’elle coprésidera le lobby France agrivoltaïsme.
Deux mois après l’adoption de la loi d’accélération de la production d’énergies renouvelables, qui légitime les projets de photovoltaïques sur les terres agricoles, la FNSEA annonce en mai 2023 qu’elle coprésidera le lobby France agrivoltaïsme.
En cherchant à se distinguer de simples centrales solaires au sol, Sun’Agri a mis au point une technologie de panneaux solaires connectés et dynamiques, supposés s’adapter aux besoins de la plante grâce à un système de pilotage à distance. Qu’est-ce qui se cache derrière cette nouvelle forme d’agrivoltaïsme, présentée comme « vertueuse » ? Enquête.
Depuis quelques années, les industriels de l’électricité se ruent vers les terres agricoles pour installer des panneaux solaires. Quels sont les acteurs impliqués et quels conflits d’intérêts se jouent à travers les différentes étapes du projet ? Décryptage.
Au début des années 1990, Silence publiait un hors-série sur les énergies renouvelables (1) qui s’ouvrait par un rappel des atouts de ces énergies. Il est bon de s’en souvenir pour ensuite analyser ce qui se passe actuellement.
Les mouvements d’écologie politique ont, de tout temps, soutenu les initiatives en faveur des énergies renouvelables. Mais aujourd’hui, force est de constater que cela ne suffit pas pour aller vers une société plus écologique.
Les personnes investies dans le domaine des énergies renouvelables sont-elles sensibles à notre questionnement ? Quatre d’entre elles nous ont répondu.
L’auteur commence par un historique de nos usages du vent, par la critique de la dérive industrielle actuelle dans le domaine de l’éolien et recentre le débat : la production d’énergie, autonome si possible, ne peut se penser que dans le cadre d’une forte baisse de nos consommations. Il nous montre (...)
« Cette zone, c’est pas la meilleure pour faire du photovoltaïque », reconnaît Franck Santos, le nouveau maire de La Barben, dans les Bouches-du-Rhône. « Cette zone » se situe près de Salon-de-Provence, sur le plateau des Quatre Termes, une aire de sylvopastoralisme et un refuge pour les aigles de Bonelli. (...)
Tout commence en 2007. Une équipe citoyenne, qui promeut la démocratie participative, la gestion publique de l’eau et la production d’énergies renouvelables, est élue au premier tour à 65 % ! C’est dans le Briançonnais, au Puy-Saint-André. Les résultats sont tels qu’en 2014, l’équipe est réélue à 85 %. (...)
Dans la ville de Meaux, en Seine-et-Marne, plusieurs quartiers sont chauffés grâce à une usine de géothermie qui fonctionne depuis 30 ans. Une alternative que sont allé·es découvrir des jeunes de la structure d’accueil préadolescent·es Alembert.
L’industrie photovoltaïque se base sur un argument essentiel pour justifier le déploiement des panneaux solaires sur des hectares de terres agricoles : ceux-ci rendraient des services à l’agriculture. Alors que le décret d’application censé encadrer les projets dits « agrivoltaïques » vient d’être publié ce 9 avril, Silence, en collaboration avec le journal L’Empaillé, publie les résultats d’un rapport confidentiel de la société Sun’agri. Il révèle les conséquences désastreuses de leurs installations photovoltaïques sur des vergers.
Ingénieur forestier depuis 30 ans, Gaëtan du Bus de Warnaffe réagit à l’article « Le poêle à granulés, bonne ou mauvaise solution ? » dans le numéro de février 2024. Deux visions s’y faisaient face, celle d’une usagère de poêle à granulés mécontente, et celle de l’Asder, association indépendante de promotion des énergies renouvelables, qui vantait les mérites de ce poêle aux niveaux forestier et climatique. Cet article revient sur le lien entre la consommation de bois, son empreinte carbone, et la gestion de la forêt en France.
Une lectrice de Silence nous explique sa déception suite à l’installation d’un poêle à granulés individuel. Nous avons demandé à l’Asder, association indépendante engagée pour le développement des énergies renouvelables, de réagir à ce courrier et d’apporter un éclairage sur ce mode de chauffage. Le débat est lancé.
Énergie renouvelable, la production d’électricité provenant des barrages a un potentiel élevé au niveau mondial… mais elle charrie également dans ses eaux de nombreux dégâts.
La tendance est au gigantisme dans le domaine des énergies renouvelables. La raison en est simple : pour le moment, plus c’est gros, plus les coûts baissent et plus les bénéfices augmentent. Le capitalisme vert se porte bien.