L’exploitation de l’énergie solaire avec le meilleur rendement possible, au mépris du bon sens et du vivant, telle est la proposition de Pierre Boulle en 1982 dans une dystopie visionnaire, Miroitements.
L’exploitation de l’énergie solaire avec le meilleur rendement possible, au mépris du bon sens et du vivant, telle est la proposition de Pierre Boulle en 1982 dans une dystopie visionnaire, Miroitements.
Perché sur les reliefs des Baronnies, dans les Hautes-Pyrénées, le Jardin de Sandrine est un lieu de culture et de transformation de fruits, de champignons et de légumes où vivent et travaillent Sandrine et Pierlo. Une petite unité de méthanisation fermière lui permet de satisfaire une partie de ses besoins.
La méthanisation, c’est un peu comme le pouvoir : plus c’est gros et concentré dans peu de mains, plus c’est dangereux. Plus c’est petit et décentralisé, plus ça devient intéressant. Mais un tel changement d’échelle ne supprime pas toutes les questions écologiques. Voici l’expérience de l’association Picojoule en la matière.
Dans son livre La méthanisation agricole, une énergie qui sent le gaz ! — De l’agriculture à l’énergiculture, Christophe Gatineau remet en cause les discours mensongers et scientifiquement erronés qui accompagnent le développement de la méthanisation. Et rappelle quelques évidences bonnes à entendre.
Très dépendante de pratiques d’agriculture et d’élevage intensif, la méthanisation a des conséquences inédites sur le monde agricole.
La méthanisation industrielle, encouragée à grands renforts de subventions, se présente comme une partie de la solution aux problèmes liés à notre consommation actuelle de gaz et d’énergie. Mais, dans le détail, ce discours pseudo écologiste ne tient pas la route.
Dans les Ardennes, les collectivités ont engagé une réflexion sur la gestion des énergies renouvelables, les économies d’énergie et l’après-pétrole. Des démarches engagées avec Enercoop, distributeur d’électricité et promoteur des économies d’énergie.
Jusqu’à maintenant, à chaque exploitation d’une nouvelle forme d’énergie, nous en avons toujours profité pour consommer plus. Cela peut-il s’arrêter avec l’arrivée massive des énergies renouvelables ?
Pourquoi les prix de l’électricité s’envolent-ils ? Quel lien entre le prix du gaz et celui de l’électricité issue de renouvelables ? Pourquoi ne peut-on plus souscrire un contrat chez Enercoop ? Décryptage à l’aide d’un entretien avec Frédéric Marillier, directeur d’Enercoop Auvergne-Rhône-Alpes.
Se chauffer, cuisiner, produire, etc. : le gaz constitue l’un des piliers de nos usages énergétiques en France. Il représentait en 2019 14, 8 % de l’énergie que nous consommons. Sa consommation a augmenté de 44 % entre 1990 et 2019 et continue de croître fortement (1). La France est prise en tenaille (...)
Faut-il refuser les éoliennes parce qu’elles sont issues d’une haute technologie ? C’est l’un des — mauvais — arguments que l’on entend du côté des plus extrémistes qui disent s’opposer au nucléaire, mais qui dénoncent surtout les éoliennes.
Lorsque l’éolienne d’Ouessant s’écroule, victime d’une tempête quelques mois après son installation, en 1985, la plupart des technocrates voient la démonstrations que les énergies renouvelables sont à réserver au domaine des écolos-bricolos.
Arrivé à Brengues (Lot), c’est dans une clairière cachée par des haies que la société coopérative Céléwatt a créé son premier parc solaire citoyen. Sur la superficie d’un terrain de football, deux rangées de panneaux photovoltaïques sont alignées. Ils ont été surélevés pour que des moutons puissent paître en dessous. Chaque année, la centrale villageoise produit 320 000 kWh, soit la consommation de 250 habitant·es, hors chauffage électrique.
Dans la ville de Meaux, en Seine-et-Marne, plusieurs quartiers sont chauffés grâce à une usine de géothermie qui fonctionne depuis 30 ans. Une alternative que sont allé·es découvrir des jeunes de la structure d’accueil préadolescent·es Alembert.
L’électrification massive du parc automobile est en marche. Elle est présentée comme une étape majeure pour atteindre la neutralité carbone en 2050. L’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) la voit comme un levier incontournable de la « transition écologique » mais émet cependant des réserves.
La tendance est au gigantisme dans le domaine des énergies renouvelables. La raison en est simple : pour le moment, plus c’est gros, plus les coûts baissent et plus les bénéfices augmentent. Le capitalisme vert se porte bien.