A partir de la récupération et de l’idée de recyclerie, les Ateliers de la Bergerette ont su diversifier leurs activités au fil des ans.
A partir de la récupération et de l’idée de recyclerie, les Ateliers de la Bergerette ont su diversifier leurs activités au fil des ans.
La façon dont on appréhende un être, une situation, une chose est déterminante. Or aujourd’hui, la merde est presque uniquement considérée comme un déchet sale, encombrant et dont il faut se débarrasser. C’est pourtant un élément important du cycle de toute vie.
Une file indienne d’individus, avec chacun en bouche un tuyau provenant du derrière de celui qui le précède : tel est le spectacle étonnant qui s’offre à qui observe avec un peu de recul notre système de gestion de l’eau, 80 % d’entre nous rejetant leurs eaux usées dans les rivières où un tiers des mêmes puisent pour boire.
Année après année, notre société accumule une montagne de déchets qu’elle ne sait pas traiter. Avec une nonchalance qui confine à l’absurde, nous produisons des millions de tonnes de plastique à usage unique. Après quelques minutes entre les mains, sacs et autres emballages iront rejoindre l’incinérateur ou pire un fossé, une forêt ou un point d’eau qui l’entraînera vers les océans.
Nos sociétés industrielles produisent des montagnes de déchets dont elles ne savent que faire, tentant à qui mieux mieux de les dissoudre, de les brûler ou de les enfouir bien loin des regards… Leur gestion est le reflet privilégié de l’absurdité de nos systèmes d’organisation sociale.
Comme le montre le dossier de septembre 2021 de Silence, « Le bluff de l’économie circulaire », la question fondamentale à se poser avant de savoir que faire de nos déchets, est de savoir comment les réduire à la source.
Une fois ce travail réalisé, reste la question du traitement des déchets restants. Entre délires technologiques et sécuritaires et tentatives de rendre notre gestion des déchets, et donc nos modes de vie, plus écologiques, le décalage est grand.
Nous vous proposons une petite exploration dans le monde des déchets à travers une sélection d’articles parus dans Silence.
La gestion des déchets représente un réel casse-tête pour les gestionnaires municipaux. La ville de San Francisco communique beaucoup sur son objectif de « zéro déchet ». Mais cette pratique pose de nombreuses questions.
À 15 kilomètres de Rabat, la coopérative At-Tawafouk permet à des récupérateurs informels d’optimiser le tri des déchets tout en travaillant dans des conditions décentes.
Les autres époques faisaient-elles mieux que nous sur le plan des déchets ? Réponse de médiévistes.
La présence des poules s’est faite rare dans nos villes. Et pourtant, leur potentiel pour la réduction des déchets organiques est important. Les projets menés en ce sens se multiplient et prennent différents visages selon les communes. En voici quelques exemples.