Quelles sont les causes des épisodes de sécheresse que nous rencontrons ? Comment réagir ? Quelles sont les conséquences des barrages et des réservoirs ? Entretien avec l’hydroclimatologue Florence Habets.
Quelles sont les causes des épisodes de sécheresse que nous rencontrons ? Comment réagir ? Quelles sont les conséquences des barrages et des réservoirs ? Entretien avec l’hydroclimatologue Florence Habets.
Pourquoi les organisations écologiques restent-elles en général si blanches ? Dans son dernier ouvrage, Pour une écologie pirate. Et nous serons libres, Fatima Ouassak met en lumière les impensés du mouvement climat et présente son projet écologiste, qui vise la liberté de circuler et la libération de la terre.
La Maison de l’écologie populaire de Bagnolet, Verdragon, a ouvert ses portes en juin 2021. Le lieu commence à transmettre ses idées dans l’espace médiatique mais Verdragon fait face aux défis de l’ancrage local et de l’épuisement des forces. Avec un espoir : essaimer.
En plein centre d’un quartier populaire près de Lyon, les femmes de l’association Cœur du Mas cuisine s’organisent pour favoriser la convivialité et le respect du vivant, à travers notamment des ateliers de de cuisine, de botanique et le partage d’autres savoirs d’écologie du quotidien. Reportage.
Hadrien Malier est sociologue et a travaillé, pour sa thèse, sur les rapports que les classes populaires en Île-de-France entretiennent avec l’écologie dominante. Comment se pense et se vit l’écologie depuis les « quartiers » et les résidences HLM ? Entretien.
Contre un nouveau pont inutile et imposé sur la Loire, les collectifs d’opposition se sont élargis... bien au-delà des êtres humains. Laissons nous surprendre par les méandres de l’action politique multi-espèces.
Depuis 2016, le projet de construction d’un centre d’enfouissement de déchets menace le fleuve Tavignanu, en Corse. Le collectif Tavignanu Vivu milite pour sa préservation et, avec le soutien d’autres associations, s’est lancé dans une démarche inédite en France : donner des droits au Tavignanu.
Ben, Yo et Justine ont sorti leurs archives, soigneusement rangées dans des classeurs et pochettes, avec des exemplaires de tracts, d’affiches, une chronologie… et m’ont raconté les traces de cette victoire dans leurs vies aujourd’hui. Loin de moi l’idée de faire une nécrologie de la lutte mais plutôt ressentir ce qui les lie, quatre ans après la victoire !
Intoxiqués au bitume et humant l’air vicié du temps, élus locaux et responsables politiques convolent en justes noces pour célébrer de nouveaux projets autoroutiers inutiles. Ils comptent les imposer à cette populace rétive à vivre à côté de ce que certains s’acharnent encore à nommer « progrès ».
Une cinquantaine d’auteurs et d’autrices se penchent sur la question de ce qui fait la beauté d’une ville à partir de l’exemple de Paris. Le livre est divisé en trois parties : l’héritage et les critères anciennement pris en compte, les thématiques émergentes aujourd’hui et la prospective, celle-ci (...)
En France comme ailleurs, fleuves et rivières se portent mal. Elles sont polluées, en particulier par l’agriculture industrielle avec ses pesticides, nitrates, phosphates et autres micropolluants. Elles sont diminuées drastiquement, voire effacées, par les sécheresses estivales et les pompages (...)
Ils se nomment Bouygues ou Areva, Vinci ou Eiffage, ou encore EDF ou RFF… Tous vantent « le développement et l’attractivité » des territoires. Leurs œuvres se nomment Zac « d’écoactivités » ou projets « écosportifs », en passant par toute sorte d’« écosites » (mot très prisé des déchèteries). La dictature de la (...)
L’évolution de l’environnement montagnard est un très fort révélateur de l’accélération du réchauffement climatique. La fréquentation accrue des massifs par des touristes menace leur équilibre et détériore l’expérience que l’on est venu chercher en leur ôtant toujours un peu plus de leur aspect sauvage [1]. La (...)
Hawaï est plus connu pour ses plages touristiques que pour sa résistance pacifique aux grands projets inutiles… et pourtant l’île de Molokai a remporté de nombreuses victoires en la matière.
Le projet de déviation routière à Saint-Péray, à l’Ouest de Valence, a été suspendu provisoirement le 15 mars dernier, après plusieurs années de mobilisations. Le collectif des Ami·es de la Plaine, qui a occupé des arbres sur le tracé, nous explique ce qui l’anime dans cette lutte.
Le 27 février denier, le tribunal administratif de Toulouse a annulé l’autorisation de l’A69. Quelques semaines après cette victoire historique, nous revenons sur ces dernières années de lutte et l’incroyable force de vie de celles et ceux qui résistent. Plongée dans tout ce qui s’est créé ici et là au cœur de la lutte.
Depuis l’annonce de dissolution des Soulèvements de la Terre, 201 comités locaux se sont créés partout en France (et au-delà !). Des militant·es d’horizon divers veulent soutenir le mouvement national, mais aussi appuyer les luttes écolo locales en conservant ce qui fait la force des Soulèvements : le nombre, et le « désarmement » des industries écocides. Silence a mené l’enquête au sein d’un comité de la région parisienne (1).
En 2022, Silence publiait une grande affiche – carte de France intitulée « L’écologie en 50 victoires ». En 2023, de nombreuses victoires ont encore été remportés par des collectifs en lutte contre des projets écocidaires, privés ou publics. En voici quelques unes.
Depuis 2021, l’association Agir pour l’environnement a lancé une campagne pour créer des réserves de biodiversité dans toute la France, protégées par un nouvel outil réglementaire peu connu : les obligations réelles environnementales. Un moyen d’empêcher une coupe rase de forêt ou l’urbanisation d’un espace naturel par exemple.
À l’appel des Soulèvements de la Terre, du collectif Vivre et agir en Maurienne, de la Confédération paysanne Savoie et d’autres organisations, plus de 5 000 personnes ont manifesté le 17 juin 2023 à La Chapelle, dans la vallée de la Maurienne, en Savoie, contre la ligne à grande vitesse Lyon-Turin.
Ces 50 dernières années, les luttes locales se sont multipliées en France, constituant d’après certain·es un véritable « mouvement social ». C’est de ce constat qu’est née en 2021 l’association Terres de Luttes, qui soutient les luttes locales en France.
La France possède un réseau routier parmi les plus denses d’Europe. Et il ne cesse de s’étendre : nouveaux tronçons, contournements, viaducs... En la matière, pas de restriction budgétaire, les milliards valsent tandis que les terres vivantes disparaissent. Mais contre ce saccage, les luttes sont entrées en coalition.
Dans son numéro d’octobre 2022, Silence faisait paraître un dossier spécial sur les victoires de l’écologie. Parallèlement, la revue publie une grande affiche « L’écologie en 50 victoires ». Les combats écologistes ont continué à porter leurs fruits ces 2 dernières années ! Petit tour d’horizon non-exhaustif.
À Angoulême, la culture de la bande dessinée attire aussi les appétits des promoteurs en quête de profits, au détriment de la scène indépendante et de la préservation des écosystèmes locaux. Mais la résistance s’organise.
Partout, de grands projets convoitent et privatisent les sols, les forêts, les mers. Dans de nombreux endroits, des collectifs se mobilisent pour soustraire ces espaces à la bétonisation et y défendre un usage commun suite à l’appel des Soulèvements de la terre, lancé par de nombreux collectifs.
Malgré l’objectif “zéro artificialisation des sols”, un “grand projet inutile” menace de défigurer le territoire des sucs, en Haute-Loire. Une lutte citoyenne et juridique s’organise pour contrer ce projet.
Bande dessinée d’Alain Bujak et Damien Roudeau. En 1980, une crue de la Loire provoque d’immenses dégâts et tue huit personnes. En 1983 est alors annoncé un projet de barrage pour se préserver de ces crues. En 1986, le barrage de Serre de la Fare est officiellement lancé. Une mobilisation se met en place contre le projet autour de SOS Loire vivante. La mobilisation va progresser rapidement, le site est occupé. Cette ZAD, qui n’en avait pas encore le nom, mérite ce bel hommage dessiné. Fin janvier 2021, à l’occasion du festival de BD d’Angoulême, cette BD a reçu le prix Tournesol 2020 qui récompense la meilleure BD écologiste de l’année.