Début 2024, le réseau féministe transnational Capire a lancé un appel à affiches pour la défense de la vie et du territoire des femmes de Gaza et de Palestine. Nous publions ici une sélection de ces affiches venues du monde entier.
Capire, (...)
Début 2024, le réseau féministe transnational Capire a lancé un appel à affiches pour la défense de la vie et du territoire des femmes de Gaza et de Palestine. Nous publions ici une sélection de ces affiches venues du monde entier.
Capire, (...)
À vélo, Isabelle Duval a été interroger 22 maraîch·ères bio de Bretagne (et une à Mayotte !) pour montrer les bonheurs et les difficultés de chacun·e. Beaucoup de temps de travail pour souvent un petit revenu, beaucoup d’expérimentations, parfois de la fatigue et du découragement, que l’on soit enfant de la (...)
Le 23 mars 2024, à l’occasion du centenaire de TotalEnergies, des clowns rebelles ont mené une série d’actions joyeuses aux quatre coins de la France pour dénoncer un siècle d’activités destructrices.
Paulo, instituteur retraité, cultive un coin de paradis bien particulier dans l’ouest réunionnais. Car son jardin sauvage est bien plus qu’une simple collection de plantes tropicales. C’est un véritable refuge pour tout un patrimoine botanique oublié, voire rejeté en raison de l’apparence des fruits (...)
Heba Ghazi Ibrahim Zaqout est née à Gaza en 1984. Artiste plasticienne et professeure de beaux-arts, elle a été tuée dans les bombardements israéliens le 13 octobre 2023, à l’âge de 39 ans, avec son fils et son époux. Ses peintures à l’acrylique, colorées, pleines de vie, représentaient l’existence en Palestine à travers des paysages, des visages et des scènes du quotidien. Certaines d’entre elles mettaient l’accent sur son aspiration à la paix. Heba Zaqout fait partie d’une génération d’artistes palestinien·nes de Gaza, peintres, poètes, musicien·nes, dramaturges, etc., disparu·es par dizaines sous les bombes israéliennes ces derniers mois.
Fabrice Erre nous livre dans cette BD une série de gags d’une page sur les aberrations de la vie dans le monde numérique. L’addiction aux écrans, les réseaux sociaux, les ondes électromagnétiques, la publicité intrusive, le télétravail, la télémédecine, tout y passe. Pour affuter son esprit critique en riant.
Fabrice Erre, éd. Fluide Glacial, 2023, 56 p. 14 €.
L’Australie est le premier exportateur de charbon du monde et souhaite le rester. Les mouvements écologistes mènent campagne pour obtenir un plan de sortie du charbon. Le 25 novembre, plusieurs centaines de kayaks et des pontons flottants ont bloqué le port de Newcastle, le port le plus important (...)
Du 6 au 13 octobre 2023, l’équipe glaciaire des Soulèvements de la Terre a occupé le glacier de la Girose, dans le massif des Écrins (Isère et Hautes-Alpes), à 3 400 mètres d’altitude. Elle a bloqué les travaux d’un nouveau tronçon du téléphérique de la Grave, afin d’ empêcher l’artificialisation de la (...)
Code Rouge est un mouvement de désobéissance civile pour le climat, né en Belgique.
Du 5 au 8 juillet 2023, il a réalisé une action de masse contre le géant de l’énergie Engie. L’entreprise est ciblée car elle maintient des réacteurs nucléaires en fonctionnement, prévoit de construire de nouvelles (...)
L’Univers d’un Poète Ferrailleur se trouve à Lizio en Bretagne. Son initiateur s’appelle Robert Coudray. A travers ses sculptures, il nous invite à créer notre vie, celle que nous avons au fond de nous-mêmes.
Le 22 avril 2023, 8 200 personnes ont manifesté pacifiquement pour s’opposer au projet d’autoroute A69 entre Toulouse et Castres. Musique, discours, construction d’un mur, installation d’une parcelle maraîchère, étaient au rendez-vous. 400 hectares de terres agricoles sont menacés d’artificialisation (...)
Dans le monde, la situation des femmes qui avortent est très différente d’un endroit à l’autre, de la légalité à l’interdiction totale, en passant par de nombreuses situations intermédiaires.
Capire, l’Assemblée internationale des peuples et le Forum des peuples ont appelé les artistes féministes à (...)
Les Soulèvements de la Terre ont relayé une action de sabotage d’une cimenterie Lafarge, réalisée par 200 personnes le 10 décembre 2022 à Bouc Bel Air dans les Bouches-du-Rhône, afin de s’opposer à ses ravages écologiques et sociaux.
La République démocratique du Congo fait partie des pays les plus touchés par la pollution due aux déchets exportés sur son sol par les puissances industrielles. Vêtue de costumes fabriqués à partir de détritus, une génération d’artistes de Kinshasa s’est réunie au sein du collectif “Ndaku ya, la vie est (...)
Pour encourager l’engagement graphique et artistique face aux guerres la plateforme « Artistes et designers contre la guerre » a été créée en 2014 par Charles Hively et Sarah Munt. Parce que les artistes ont aussi leur part de responsabilité dans le débat public et dans le combat contre les guerres.
Bruno Serralongue a réalisé en 2022 l’exposition « Pour la vie », qui met en lumière des portraits d’individus ou de collectifs en lutte. Le photographe va à la rencontre de communautés qui se créent autour d’un événement social et politique, ainsi que de personnes qui mènent un combat pour leurs conditions de vie. Au fil des photos s’entrecroisent les trajectoires d’individus et l’énergie du collectif, les camps de personnes migrantes à Calais, la lutte des Premières nations d’Amérique du Nord contre les oléoducs menaçant leur environnement ou encore la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.
Quand les designers se penchent sur le vélo, cela donne des formes plus ou moins détournées des vélos que nous connaissons aujourd’hui. Vélos aérodynamiques, vélos couchés, tricycles, vélos pliants, vélos électriques ou non... le choix est grand. Tous ces vélos n’arriveront pas au seuil de la commercialisation, mais cela donne une idée des évolutions possibles.
Le fonds associatif Non-Violence 21 a créé l’exposition « La non-violence c’est radical ». 12 affiches réalisées par les étudiant·es de l’EMI, Ecole des Métiers de l’Information, viennent illustrer 12 actions non-violentes marquantes entre 1972 et 2019. Des paysan·nes du Larzac aux fauchages d’OGM, de la résistance civile en RDA aux Brigades pour la paix au Kenya, le but est de souligner l’efficacité et la pertinence des démarches non-violentes pour porter les causes d’intérêt général, pour résister et pour construire la justice sociale et écologique.
Les logiciels de reconnaissance faciale se multiplient… mais les techniques pour les déjouer aussi. Depuis le début de la pandémie, les entreprises spécialisées en reconnaissance faciale ont développé des technique pour reconnaître les personnes masquées.
1011 est une artiste plasticienne française. Le thème générique de son œuvre est la soumission de l’humain au déchaînement de la technique et à ses effets considérables dans l’histoire et dans la période contemporaine. Elle a réalisé une série de dessins intitulée « La robe de Médée » pour l’exposition Tout contre la Terre au Muséum de Genève du 14 octobre 2021 au 6 novembre 2022.
35 ans après l’explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl, le 26 avril 1986, un quart du territoire biélorusse reste très contaminé par les retombées radioactives de l’accident. Les enfants sont 5 fois plus souvent malades qu’avant l’explosion. Ils doivent continuer à faire attention, au quotidien, à contrôler la radioactivité des champignons, des baies, de tout ce qu’on peut trouver de délicieux dans la nature. Ils portent la mémoire du désastre. C’est ce que montrent ces dessins rassemblés dans un recueil publié par Enfants de Tchernobyl Belarus. Ses recettes sont reversées à l’Institut Belrad, qui mène une activité de formation indépendante à la radioprotection et de contrôle de la radioactivité.
Infographiste et illustratrice vivant dans le massif du Pilat (Loire), Patricia Pawelack aime créer des ambiances sur le thème de la nature. « Je dessine et peins avec la spontanéité du premier trait, du premier coup de pinceau ».
Depuis 2009 un nouveau mouvement artistique, celui des sculptures en ghostnet, a éclos en Australie. Les ghost nets ou « filets fantôme » sont des rebuts de filets de pêche dérivants perdus ou abandonnés par des chalutiers qui sévissent dans la mer de Timor. Ces filets non-biodégradables sont responsables d’une catastrophe environnementale qui dure depuis de nombreuses années : ils piègent et tuent la faune locale, comme les tortues, les requins, les dugongs, les crocodiles, les baleines, etc. Par ailleurs, ces filets endommagent fonds marins et récifs coralliens.
Face à ce fléau, des artistes australien·nes ont décidé de créer des sculptures à partir de ces débris afin d’alerter le grand public sur les conséquences catastrophiques causées par cette pollution, non seulement sur l’environnement marin mais également sur la culture de ces peuples de la mer.
« Ce que j’envie c’est la liberté de me promener seule, d’aller, venir, m’asseoir, m’arrêter. Voilà ce que j’envie, et voilà la liberté. Certains jours, j’aimerais juste être posée quelque part, regarder ce qu’il se passe quand rien ne se passe, seule ». Les femmes occupent l’espace public mais ne peuvent pas y être de la même façon que les hommes.