Dormir est subversif !
Les citations de cette chronique sont extraites du livre Répertoire des subversions. Art, activisme, méthodes, de Martin Le Chevallier, éd. Zones, 2024.
Le capitalisme est un ogre qui se nourrit de notre temps éveillé pour en tirer un profit monétaire à chaque instant. Que ce soit en travaillant ou en consommant, notre activité volée au sommeil se fait au détriment de notre santé. Dans son livre 24/7. Le capitalisme à l’assaut du sommeil (Zones, 2014), Jonathan Crary montre bien comment le système capitaliste organise une vie sans pause, active jour et nuit, grignotant pour cela nos précieuses heures de sommeil. En regardant des séries sans fin ou en scrollant sur des écrans jusqu’au petit matin pour ne rien « louper », nous nous laissons entraîner dans cet engrenage hypnotique.
Dans ce contexte, se réapproprier le sommeil peut revêtir une valeur symbolique puissante. C’est ce qu’ont montré des artistes et des activistes, à plusieurs reprises.
Les citations de cette chronique sont extraites du livre Répertoire des subversions. Art, activisme, méthodes, de Martin Le Chevallier, éd. Zones, 2024.
Le capitalisme est un ogre qui se nourrit de notre temps éveillé pour en tirer un profit monétaire à chaque instant. Que ce soit en travaillant ou en consommant, notre activité volée au sommeil se fait au détriment de notre santé. Dans son livre 24/7. Le capitalisme à l’assaut du sommeil (Zones, 2014), Jonathan Crary montre bien comment le système capitaliste organise une vie sans pause, active jour et nuit, grignotant pour cela nos précieuses heures de sommeil. En regardant des séries sans fin ou en scrollant sur des écrans jusqu’au petit matin pour ne rien « louper », nous nous laissons entraîner dans cet engrenage hypnotique.
Dans ce contexte, se réapproprier le sommeil peut revêtir une valeur symbolique puissante. C’est ce qu’ont montré des artistes et des activistes, à plusieurs reprises.